lundi 5 septembre 2016

Argenteuil, mais aussi dans le pays : une quinzaine de mobilisation qui commence



Appel local ou général, il faut arrêter les mauvais coups !

La municipalité évoque un préavis de grève national du 5 au 19 septembre. Certes, ce préavis est national, mais la grève d’aujourd’hui à Argenteuil a été décidée en juillet bien avant le dépôt de ce préavis. A cet appel local s’ajoute un appel d’un certain nombre de syndicats dénonçant l’augmentation du nombre d’enfants à encadrer par les travailleurs de l’ « animation », et un autre pour le 19 septembre en direction des travailleurs territoriaux de tout le pays à l’appel de la CGT du secteur. Entre, il y a bien évidemment la journée de grève et de manifestation du 15 septembre à l’appel de la CGT, de FO, de la FSU, des syndicats du regroupement « Solidaires », et de plusieurs organisations lycéennes, étudiantes et de jeunesse, dans le cadre de la lutte contre la Loi travail, dont il faut ici rappeler que les décrets d’application n’ont pas été promulgués.
         Pour commencer cette quinzaine de mobilisation, l’appel à la grève aujourd’hui a une dimension particulière locale que rappelle, pour ce qui est de la situation dans les écoles de la ville,  la brève qui suit.

Argenteuil : Atsems : un épuisement qui ne peut pas durer



Usées, fatiguées, essorées !

         Durant l’année scolaire passée, dans les écoles maternelles, il a fallu faire face pour les Atsems aux côtés des enseignants à l’augmentation du nombre d’élèves, et à la diminution du nombre d’agents "Atsems" par école.
         Il a fallu être sollicité pour aller, au pied levé, dans une autre école où les effectifs étaient à la dérive.
         Il a fallu travailler plus de 40 heures par semaine, plus que ce que la grève de 1936 avait imposé, il y a 80 ans ! Quel recul ! Quel retour en arrière !
         Il a fallu être aux côtés des enfants dans les classes, être à leurs côtés durant le temps de restauration. Il a fallu après leur départ faire ce que l’on pouvait pour évacuer les poussières du jour.
         Il a fallu faire face à une hiérarchie tatillonne qui ne vise qu’à augmenter le travail fourni par chacun.
         Cerise amère sur le gâteau, pour cette rentrée, celle-ci a éclaté comme bon lui semblait les équipes des écoles, nombre de travailleuses se trouvant éjecté d’écoles où elles travaillaient depuis des années ! 
          Tout cela aux dépens de leur santé, de leur vie, et des enfants qu'elles aident à grandir.
         C’est tout cela qui ne peut plus durer.



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Rentrée réussie à Argenteuil comme ailleurs ? A voir. C’est plutôt tout vu