mercredi 20 janvier 2016

Turquie Renault Bursa : les travailleurs toujours mobilisés

Turquie : les travailleurs de Renault Bursa toujours mobilisés




Suite à la grève du printemps 2015, partie de l'usine Renault de Bursa (Turquie) entraînant plusieurs dizaines de milliers de travailleurs de la métallurgie, le gouvernement turc a annoncé récemment une hausse du salaire minimum de plus de 35%. À Renault Bursa, les travailleurs se mobilisent à nouveau pour que cette augmentation soit répercutée sur tous les salaires ouvriers.
         Ils font la grève des heures supplémentaires et manifestent régulièrement en fin d'équipe. Dans une vidéo datant de vendredi 15 janvier, on voit les travailleurs de l'équipe du matin se regrouper en arrivant, s'organiser selon les différents secteurs de l'usine, pour revendiquer la hausse de tous les salaires.
         Ils crient à l'adresse de la direction "tu dois payer !", ou encore "tous ensemble !" et "Vive l'unité des travailleurs de Renault !
         Cette vidéo est visible sur le lien suivant :


mardi 19 janvier 2016

Capitalisme, inégalités : leur montée drastique ces dernières années



De quoi faire la révolution

L'ONG Oxfam dénonce, dans un rapport intitulé « une économie au service du 1% », l'explosion des inégalités dans le monde. Selon ses calculs, 62 individus détiennent autant de richesses que les 3,5 milliards de personnes les plus pauvres. En cinq ans la fortune de ces 62 milliardaires a augmenté de 44 % quand les revenus des 3,5 milliards de pauvres baissaient de 41 % !
         En France, 10 % des plus riches ont accaparé 54 % de l'augmentation des richesses. Ici, comme partout dans le monde, il faut en finir avec ce système capitaliste qui sème la misère et la mort.

Délégation de service public : par ici la monnaie. Pour le reste...



Quelques lumières sur l’éclairage

Un des intérêts de Facebook est de permettre rapidement la mise en circulation d’informations vérifiées. Hier matin, une habitante de Joliot-Curie nous indiquait les problèmes d’éclairage dans sa rue. Deux autres correspondantes ont renchéri : « La mairie a mis en doute le fait que les installations étaient vétustes lorsque le centre-ville a eu ce même problème. Le changement de millésime n y a rien fait. » « Dans la rue du Val Notre Dame même problème ! »
         Les entreprises qui signent des contrats de « délégation de service public » ont certes pris des engagements, mais ce qui les intéresse avant tout ce sont les profits qu’elles tireront du « service ». Avec cette donnée, comment comptent-elles supprimer la vétusté des installations ? Quels sont les travailleurs qu’elles mettront à disposition de leur entretien ? Qui contrôle tout cela ?
         Le seul résultat tangible c’est le montant de leurs profits obtenu en rognant sur les matériels et surtout les emplois.
         Tout cela serait à contrôler, et par la population elle-même, et si cela s’opérait bien des surprises seraient mises sur la table.
         En attendant, les autorités municipales nous assurent qu’elles vont trouver une solution pour le manque de lumière du côté de la rue Lamaze.
         Mais comme « Sainte tunique » ou pas, on n’attend pas de ce côté-là de miracle…