lundi 18 janvier 2016

Eclarage public : on est au XXIème siècle !



Une ambiance de Moyen-Age

Cela fait une semaine que, cité Joliot-Curie à Argenteuil, rue Lamaze et devant l’antenne d’AB-Habitat la lumière ne fonctionne plus dehors le soir. Les habitants sont obligés de circuler dans le noir, et ils ne sont pas rassurés.
         A ce que nous sachions, les espaces extérieurs de cette cité relevaient de la responsabilité de feu l’Agglomération. Ils relèvent donc dorénavant de la Ville. Il y a quelque temps, la municipalité s’en prenait aux responsables de l’Agglomération au sujet de ces problèmes d’éclairage mettant en cause le fait qu’ils se désintéressaient de la question.
         C’est à elle dorénavant de jouer sur le sujet rue Lamaze comme ailleurs.

dimanche 17 janvier 2016

Changer humainement le monde : le seul combat qui vaille pour la jeunesse comme pour le reste de la société



Rejoindre le grand combat pour changer humainement le monde

Nous avons organisé ce jeudi à l’Espace Nelson Mandela une réunion-débat sur le thème « Après le 13 novembre, quel avenir pour la jeunesse ? ». Il s’agissait en particulier de réfléchir au fait qu’une fraction de la jeunesse -même extrêmement minoritaire – puisse rejoindre, ici comme ailleurs, un courant politique religieux, rétrograde, réactionnaire et totalitaire, au point d’en devenir le bras armé capable de pratiquer des assassinats aveugles et barbares visant finalement tous ceux qui ne pensent pas comme eux.
         En d’autres temps, ce fut le mouvement ouvrier international qui sut capter massivement l’enthousiasme, l’humanité, l’énergie, et la conscience de fractions importantes de la jeunesse.
         Certes, la perversion et la dégénérescence, réformiste, stalinienne et nationaliste de ce mouvement ont détourné ces dernières décennies bien des jeunes de cette perspective. Une déception qui a concerné également les Etats du Sud sortis certes de la décolonisation mais certainement pas ni de l’exploitation ni de la dictature.
         Mais la perspective émancipatrice de ce mouvement ouvrier revivifié est bien la seule perspective qui aujourd’hui et plus que jamais puisse ouvrir une issue à la crise générale de la société, et donner des perspectives humaines à la volonté d’engagement de bien des jeunes confrontés à cette crise et au malaise qu’elle engendre.

Mitterrand, idole de Mélenchon. Un article de notre hebdomadaire Lutte ouvrière de cette semaine.



Mitterrand, idole de Mélenchon : comment ressusciter les illusions ?

À l’occasion de l’anniversaire de la mort de François Mitterrand, Jean-Luc Mélenchon a tenu à exprimer toute son admiration pour l’ancien président socialiste, cherchant surtout à convaincre que, malgré le discrédit de la gauche actuelle, « parvenir au pouvoir peut permettre de changer la donne ».
         Pour convaincre que « Mitterrand l’a prouvé », Mélenchon réécrit l’histoire, celle de l’arrivée de la gauche au pouvoir en 1981, prétendant : « Les riches   ont eu si peur en 1981 !   On a nationalisé toutes les banques ! »
         La vérité est qu’à l’époque la très grande majorité des patrons savaient parfaitement à quoi s’en tenir sur Mitterrand, connu pour son passé d’homme politique proche du régime de Vichy, son rôle en tant que ministre dans la répression de militants nationalistes durant la guerre d’Algérie.
         Si Mitterrand suscita un espoir dans la classe ouvrière, celui-ci se transforma vite en déception. La retraite à 60 ans fut certes adoptée en 1981, mais elle existait alors déjà dans bien des entreprises. Si sa généralisation représenta un progrès incontestable, elle ne fut pas une révolution. Quant aux nationalisations, que Mélenchon présente comme une mesure quasi révolutionnaire, elles ne firent pas trembler les patrons. En effet les actionnaires des entreprises et des banques nationalisées furent largement indemnisés. Cet argent frais leur permit de spéculer en Bourse. Ce fut le début, comme l’a dit un ministre socialiste, Bérégovoy, de « la  réconciliation  du socialisme avec la Bourse ».
         En revanche, quelques mois seulement après l’arrivée au pouvoir du gouvernement de gauche, la rigueur s’abattit sur les travailleurs. En juin 1982, les salaires furent bloqués. Un an plus tard, en 1983, ce fut l’instauration du forfait hospitalier. Face à l’explosion du chômage, non seulement le gouvernement de gauche ne fit rien pour empêcher les licenciements, mais il continua à déverser des milliards de cadeaux au patronat licencieur. Ainsi, Mitterrand et son Premier ministre Mauroy versèrent plus de dix milliards de francs aux patrons de la sidérurgie. Il y eut des licenciements massifs dans ce secteur, comme dans celui de l’automobile. Lors des grèves qui éclatèrent à Peugeot en 1983 contre les 1900 licenciements chez Talbot à Poissy, le gouvernement fit envoyer les CRS. Dans les secteurs nationalisés, les travailleurs, à qui les militants syndicaux et politiques avaient expliqué qu’ils étaient protégés, subirent également des licenciements massifs et des fermetures d’usines.
         Ces espoirs déçus contribuèrent à démoraliser les travailleurs et les milliers de militants, ceux du Parti communiste et de la CGT en particulier, qui avaient défendu ce gouvernement et qui avaient dû rendre des comptes auprès de leurs camarades de travail quand celui-ci avait montré son vrai visage de défenseur des intérêts des possédants. Le PCF allait le payer par la réduction de son influence électorale, que Mitterrand allait pouvoir mettre à son actif. « Évidemment, quand vous avez sous les yeux un François Hollande, vous pouvez vous dire que l’arrivée au pouvoir de la gauche ne change rien et que le résultat peut même être pire qu’avec la droite. (…). Ce n’est pas vrai », a affirmé Mélenchon. Face à la déception engendrée par la politique du gouvernement Hollande, lui et les autres dirigeants de son courant voudraient redonner cours à l’illusion d’une possible alternative de gouvernement de gauche. Ne pouvant se raccrocher à Hollande, ils vont chercher plus loin dans le passé et y trouvent… Mitterrand. Eh bien, ce n’était pas mieux. Comme chaque fois que des socialistes sont arrivés au gouvernement, cela a été pour mener la politique antiouvrière réclamée par les patrons. Il est bon de le rappeler.
                                                Aline RETESSE

samedi 16 janvier 2016

Fête de Lutte ouvrière à Argenteuil : une belle réussite



Vive la fête !
Vive le mouvement communiste !

Notre fête de dimanche dernier a connu ce que l’on peut appeler un grand succès, en tout cas, même meilleur que celui de l’an dernier. Non seulement il fait chaud au cœur mais il témoigne de l’existence et de la vitalité, malgré les difficultés actuelles, d’un courant militant, ouvrier, révolutionnaire et communiste, une existence sur le plan local à l’image de ce que nous construisons à l’échelle du pays.
         Les photos ci-dessous et celles qui suivront, nous les devons à Daniel que nous remercions.