vendredi 13 novembre 2015
AB-Habitat : des petites manoeuvres à l'encontre des locataires et des personnels
Ce n’est pas avoir affaire à ce
qu’on appelle un « pompier pyromane » ?
ABUn des points à l’ordre du jour
du Conseil municipal d’Argenteuil de ce lundi porte sur une « motion de
sauvegarde d’AB-Habitat ». On voit le genre, le maire d’Argenteuil va se
présenter comme le défenseur des locataires et des personnels face au méchant
P. Doucet qui veut faire passer dans les faits le statut d’office encore parapublic
d’AB-Habitat à celui de « coopérative » de droit encore plus privé. Mais il faut rappeler une nouvelle fois avec
force que celui par lequel tous ces problèmes arrivent, avec les risques
afférents pour les locataires et les personnels, est le même maire lui-même qui
va faire mine de protester lundi prochain par le vote d’un bout de papier.
Pour
des raisons de basse politique (et le terme de politique est encore trop poli),
il a, dès son retour à la tête de la municipalité, engagé la dissolution de
l’Agglomération Argenteuil Bezons et donc celle d’AB-Habitat.
Le
vote de cette motion intervient bien évidemment au moment où les uns et les
autres cherchent à orienter le choix prochain sur l’avenir du patrimoine
d’AB-Habitat que doit effectuer le préfet du Val d’Oise.
Chacun
y va de ses manœuvres de dernière heure. Et pour le maire d’Argenteuil, il y a
par ailleurs ses projets -inconnus mais bien réels pour les intéressés,
locataires et personnels- en faveur de l’intégration d’AB-Habitat dans l’un des
grands offices HLM contrôlés par ses amis politiques, Val d’Oise Habitat, Hauts
de Seine Habitat, voire d’autres sortis du chapeau secret de ces messieurs.
En
tout cas, les tartuffes jouent avec la vie des locataires et des personnels.
Biens immobiliers communaux : des procédures opaques
Mettre les données à la portée de
la connaissance de tous
Comme lors de chaque conseil
municipal, des propositions de vente de biens communaux à des particuliers sont
à l’ordre du jour du prochain conseil d’Argenteuil.
Dans
une commune proche, celle d’Ermont, qui n’est pas à proprement parler dirigée par
une commune révolutionnaire, les biens qui sont à vendre font l’objet d’un
affichage municipal préalable. Cela permet aux acquéreurs éventuels, a priori à
tous les acquéreurs éventuels, de se porter candidats pour l’achat des biens en
question. Cela permet que les habitants ne découvrent pas les ventes projetées
le soir du conseil municipal. Cela permet un minimum de transparence.
La
nécessité de celle-ci paraît évidente et donc réalisable sans beaucoup ni
d’efforts ni de moyens.
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