vendredi 16 octobre 2015

AB-Habitat : un vrai "joker" pour les travailleurs très inquiets concernés



Une impression de « sorti du chapeau »

Le président d’AB-Habitat, D. Lesparre vient d’annoncer aux salariés qu’il était très confiant dans la possibilité du détachement de la partie « fonctionnaires » du personnel dans la future coopérative qu’il a mis sur pied avec P. Doucet. C’est une nouveauté qui a immédiatement rassuré de nombreux travailleurs de l’Office. Il évoque des démarches qui ont été engagées dans ce sens et qui devraient avoir une issue positive.
         Bien évidemment, nous espérons pour le personnel concerné, inquiet depuis des mois, que cela n’est ni un canular ni une manœuvre pour forcer la main à la décision préfectorale qui doit être prise dans plus d’un mois concernant l’avenir d’AB-Habitat. Outre « la coopérative D. Lesparre-P. Doucet », deux autres offices HLM, Val d’Oise Habitat et Hauts de Seine Habitat seraient déjà sur les rangs pour récupérer le patrimoine d’AB-Habitat.
         Oui, nous espérons, pour les personnels, que cette possibilité de détachement qui permet que les intéressés ne perdent pas leur statut de fonctionnaire, sera validée. Mais pourquoi les dirigeants d'AB-Habitat n’ont-ils pas indiqué depuis des mois au personnel qu’ils travaillaient sérieusement la question et qu'ils pensaient y parvenir ? Cette annonce aurait évité des mois d’inquiétude, ou l’aurait bien certainement amoindrie.
         Dans leur « lettre aux salariés », ils s’affirment très sûr d’eux. Nous espérons qu’ils ont raison de l’être.

jeudi 15 octobre 2015

Démocratie locale : des structures plus nombreuses mais vides



Un conseil supplémentaire : ne pas prendre tout cela très au sérieux

Il y a le conseil municipal. Lui est au moins censé prendre des décisions.
Il y a le conseil municipal des séniors.
Il y a les comités de quartier.
Pas de conseil des enfants ?
Mais il y a un conseil municipal des jeunes.
Et le petit dernier, le « conseil citoyen » pour discutailler autour du thème des quartiers prioritaires et de leurs difficultés, qu’un « contrat de Ville » est censé contrarier. Il doit se mettre en place. On peut candidater.
Certains diront : « discuter ne fait de mal à personne ». Certes.
On crée l’apparence de la plus large démocratie et l’on met en place des coquilles vides.
Pendant ce temps, loin des yeux loin cœurs, en petit comité, voire en très petit comité, les décisions se prennent. Les vraies.

Dialogue social : mauvaise rencontre pour Hollande à Saint-Nazaire



Vous avez dit « dialogue » ?

En visite aux chantiers navals STX de Saint-Nazaire, Hollande a pu mesurer son discrédit et la colère des travailleurs, entre autres vis-à-vis de la répression qui frappe des salariés d’Air France. Un syndicaliste CGT a refusé de serrer la main de Hollande qui était venu pour se faire filmer et photographier au milieu des ouvriers et vanter les vertus du « dialogue social ». Ce dialogue social, comme disait Coluche, c’est à la fois « ferme ta gueule » et « cause toujours » de la part des gouvernants et des patrons. Cette fois, le président a dû écouter quelques vérités bien senties. Mais comme c’est tombé dans l’oreille d’un sourd, il faudra le lui répéter le plus souvent, et le plus massivement possible.