Opération-alibi
Le PS organisait hier-au soir une réunion pour discuter
de la « reconquête » Argenteuil.
Les prochaines élections municipales
auront lieu en 2020, mais ce parti fait semblant d’être déjà sur les
starting-blocks.
C’est déjà ridicule,
et à mille lieux des préoccupations de la population confrontée à des
difficultés multiples.
C’est la
politique gouvernementale pro-patronale appuyée en tant que député par le maire
PS sortant d’Argenteuil qui, bien plus, que sa façon toute particulière de
diriger la Ville pendant six ans, a imposé aux habitants une municipalité de
droite rétrograde et réactionnaire. En mars 2014, des milliers d’habitants ont
refusé de cautionner cette politique gouvernementale en s’abstenant.
Nous ne savons pas
ce qui se passera dans cinq ans, mais nous connaissons les tâches de l’heure
pour le monde du travail, à l’échelle locale comme à celle du pays :
s’organiser pour résister.
Au printemps
dernier, sollicitée, Lutte Ouvrière avait refusé de participer à cette
opération « reconquête » qui est surtout une opération-alibi pour
masquer l’offensive gouvernementale contre les travailleurs au niveau du pays,
et cacher le peu d’enthousiasme même des dirigeants locaux du PS pour s’opposer aux
mauvais coups de la municipalité actuelle à l’encontre des habitants et des
personnels, ce qui demande de croire en la mobilisation des uns et des autres.