jeudi 17 septembre 2015

Agglomération Argenteuil Bezons : harcèlemen, non et nont !



Les travailleurs ne sont ni des boucs-émissaires ni des souffre-douleur !

Au service petits travaux et signalisation de l’Agglomération Argenteuil-Bezons, cela fait des mois et des mois que les travailleurs subissent l’irascibilité pour ne pas dire plus de leur chef de service.
         Non seulement c’est eux qui subissent, mais il faudrait que la hiérarchie fasse reporter la situation sur eux, et par sur le responsable. Mardi soir, on portait à chacun d’eux une convocation pour qu’ils soient tous entendus, à la queue leu leu, à la direction du personnel aujourd’hui matin mercredi. Ils ont même été menacés par écrit de sanctions s’ils ne se rendaient pas à cette convocation !
         Celle-ci n’a pas d’autre chose à faire à quelque 100 jours de sa propre liquidation avec celle de l’Agglo ?
         On n’ose imaginer que le président de l’Agglo et son vice-président bezonnais soient au courant de cette affaire.
         Au lieu de chercher des noises aux militants CGT d’AB-Habitat, voilà de quoi leur donner un but ce mercredi matin, afin de régler dare-dare cette affaire.

Sarkozy, Le Pen, les démagogues crachent sur nos frères de classe.



Les mensonges grossiers de Sarkozy

Marchant dans les pas de Le Pen, Sarkozy évoque les risques d’une invasion du pays par les migrants. Invasion qui, les chiffres actuels et ceux fournis par l’histoire en témoignent, relève d’une vision délibérément fabriquée.
« Puisque, a-t-il dit, la France garde des allocations sociales supérieures à celles de ses partenaires de Schengen, les réfugiés qui rentrent dans les autres pays de Schengen finiront inéluctablement chez nous. » Ce n’est pas la fable du « péril jaune » de naguère, mais ça y ressemble.
Si des Syriens, des Irakiens, des Érythréens et d’autres migrent, souvent par familles entières, s’ils quittent leurs pays, c’est pour fuir la misère et, pour la grande majorité d’entre eux, une mort certaine. S’ils choisissent d’affronter les risques de noyade, les mafias des passeurs, les avanies d’un exode interminable, c’est pour atteindre des territoires plus sûrs et un peu moins invivables. Et non pour bénéficier, s’ils les obtiennent, des « avantages sociaux » distribués par l’État français, comme ose le dire Sarkozy, à la suite de la famille Le Pen. Il faut d’ailleurs constater que la majorité de ceux qui sont accusés de vouloir envahir l’Europe restent dans leur pays, ou dans des pays limitrophes comme le Liban, la Turquie et la Jordanie. Contrairement à ce qu’affirme Sarkozy, l’Europe n’est pas « le continent le plus ouvert et le plus généreux » dans lequel la France constituerait un Eldorado.
Les migrants actuels, comme ceux des générations précédentes, loin de « vivre en parasites » comme le suggère la grossière démagogie de Sarkozy et d’autres du même acabit, n’arrivent pas en France pour « manger notre pain », « prendre notre travail », « occuper nos HLM » mais au contraire les construire ; construire « nos » routes, « nos » autoroutes, produire « nos » automobiles, soigner les malades de ce pays. C’est-à-dire pour y créer des richesses, comme l’ensemble des salariés de ce pays. Et à ce titre, ils doivent être accueillis par tous les travailleurs comme des frères de classe.
                                                                  Aline URBAIN

Extrait de notre hebdomadaire Lutte Ouvrière de cette semaine



Groupe d’Etude Ouvrière organisé à Argenteuil
Par Lutte Ouvrière
« Migrants, une histoire de l’Humanité »

Jeudi 1er octobre à 20 heures 15

Espace Nelson Mandéla
82 bd leclerc
A Argenteuil



Réfugiés : une "civilisation" barbare


Les frontières de la honte

À peine l’Allemagne avait-elle décidé de rétablir des contrôles drastiques à ses frontières, qu’elle a été imitée par plusieurs pays qui ont décidé de refermer leurs portes, brisant net les espoirs de nombre de ceux qui errent depuis des mois au péril de leurs vies pour trouver un asile.

Hollande a soutenu cette décision tout en plaidant avec Merkel pour la mise en place de centres de triage entre ceux qu’ils jugeraient possible d’accueillir et les autres qui seraient alors parqués dans des camps jusqu’à leur renvoi. Voilà le vrai visage de ces dirigeants qui s’autoproclament « civilisés ». Plutôt barbare cette civilisation !