Pour
cela, bien présents
Hier, au petit matin, avec,
autour de lui, un certain nombre de membres de la haute hiérarchie, le maire
était bien présent en vue de l’expulsion d’un campement de Roms au
Val-Notre-Dame. Celle-ci n’a finalement pas eu lieu, les familles ayant décidé
de partir avant et de recommencer ailleurs leur longue errance.
Comme l’esprit d’humanité aurait
souhaité qu’il y ait une telle participation, un tel engagement, pour donner le
minimum d’hygiène qui pendant des mois a manqué à ces familles et à leurs
enfants !
Aux
antipodes du nécessaire
Après avoir commencé à s’attaquer
à nos collègues contractuels, la municipalité veut augmenter notre temps de
travail.
Comme si elle était sourde à la
hausse continue du chômage qui exigerait bien au contraire le « partage du
travail entre tous », et donc la réduction du temps de travail, sans perte
de salaire, cela va sans dire.
Pas
d’augmentation un point c’est tout
Pour son projet d’allongement du
temps de travail, la municipalité s’affirme prête à discuter avec nous de
l’application de la mesure.
Que penserait-on d’un bourreau
qui proposerait au condamné la manière d’être exécuté ?
Sur le billot ? Pendu ?
La tête tranchée ?
« On
est des travailleurs, pas des cobayes »
Au centre aquatique, la
municipalité a en vue l’abandon de l’utilisation d’une partie du site, la
réduction des effectifs, voire la « privatisation » de la gestion du
centre.
À côté de cela, elle vient de se
glorifier du tournage à Gagarine d’une séquence de l’émission « On n’est
pas des cobayes ».
Voilà un beau mot d’ordre pour
les agents du centre qui ne veulent pas être sacrifiés sur l’autel de la
politique municipale d’austérité.
Sur
notre dos
Dans les crèches, nous sommes dans
le collimateur. Dès septembre, la municipalité prévoit d’allonger la durée
journalière de travail, dans le cadre de son opération
« rentabilité » des crèches municipales et de leur « remplissage
maxi ».
Où va se crécher son esprit
d’austérité ?
Des
voitures de fonction en moins
Elle est tout de même drôlement
redondante la grande voiture de fonction de Costkiller. Elle peut contenir de
nombreux membres de la grande famille des directions de services.
On ne voit vraiment pas
d’inconvénient à ce qu’il ajoute à sa casquette dorée celle de chauffeur des
uns et des autres.
Ça serait tellement bon pour les
finances communales !
Pas
d’intermédiaire, du direct
Le président de l’Agglo a bien
envoyé sa lettre au maire d’Argenteuil au sujet de l’avenir du personnel. Mais,
apparemment, pas de réponse.
Avec la poste d’aujourd’hui,
allez savoir. Le mieux serait que nous transmettions nous-mêmes le message et
que l’on nous réponde en direct.
On
n’a jamais voulu voir Vesoul.
Lorsqu’il y a quelques années,
des services municipaux ont été transférés à l’Agglo, on ne nous a pas demandé
notre avis.
Aujourd’hui, face à la
liquidation de l’Agglo, un seul lieu d’atterrissage, le point de départ.
Quand
il s’agit d’aider l’aide
La plus grande désorganisation
règne dans l’activité « aide à domicile ». Le désordre s’effectue à
notre détriment. C’est d’autant plus dommageable que des habitants en
pâtissent.
Il faut vite trouver de l’aide
pour mettre fin à cette situation.
Erreur
de destinataire
La semaine dernière,
« Costkiller » a cru bon de nous rappeler dans une note de service
que nous devions respecter le Code de la route, même lorsque nous conduisons
des véhicules de la Ville.
Il a oublié de nous préciser
qu’il fallait aussi penser à appuyer sur le frein pour ne pas finir dans la
voiture de devant.
Un
sacré travail
Dorénavant, lors d’une grossesse,
la déclaration d’un médecin ne suffirait plus, il faudrait dorénavant une
visite chez le médecin du travail.
Leur faut-il également les
conditions de la conception ?
C’est
bientôt la Fête de Lutte Ouvrière
Ce sera les 23, 24 et 25 mai
prochains, le week-end de la Pentecôte. 3 jours festifs avec musiques,
théâtres, animations, jeux, débats et expositions, des menus du monde entier,
et un parcours dans les arbres, dans une ambiance de fraternité et dans un beau
parc boisé.
Entrée à 15 euros prise à
l’avance et 20 euros sur place, gratuits pour les enfants accompagnés jusqu’à
14 ans.