mardi 14 avril 2015

Externalisation des services informatiques : la grève !



Ma camarade Sonia ALLANI, informaticienne, habitante d’Argenteuil, avec laquelle je me suis présenté lors des élections législatives de 2012, aux élections municipales et dernièrement, lors des départementales où nous avons obtenu ensemble 5,2 % des voix, est en grève depuis le 19 mars dernier. Les travailleurs de l’informatique d’un des secteurs de l’entreprise de réservation de voitures où elle travaille refusent l’externalisation de leur service dans une autre entreprise. Ci-dessous,  le début de l’article paru dans le numéro 2433 de notre hebdomadaire Lutte Ouvrière. DM

Europcar – Voisins-le-Bretonneux : en grève

« La société Europcar, premier loueur de voitures en Europe, est en pleine restructuration depuis plusieurs années, avec pour unique objectif de réduire les coûts. Dans toutes les filiales du groupe, les travailleurs ont été confrontés aux attaques de la direction : chômage partiel, suppressions de postes, regroupement de services par pays avec proposition de mutation à l’étranger, licenciements pour les uns et augmentation de la charge de travail pour les autres.



Les résultats financiers de l’entreprise n’ont cessé de progresser. D’où la décision de mettre prochainement Europcar en Bourse, pour le plus grand bien d’Eurazeo, la société d’investissement qui est propriétaire.

En novembre dernier, la direction a décidé d’externaliser une partie de l’informatique de la société mère, Europcar International. Deux services de Voisins-le-Bretonneux, dans les Yvelines, sont concernés, avec un effectif total de 50 salariés.

Dans un premier temps ce fut la stupeur, car personne n’imaginait que ces services, considérés comme le cœur de l’informatique, pouvaient être ainsi touchés. Mais rapidement des travailleurs ont commencé à s’organiser pour faire face à cette situation et défendre leurs intérêts… »

En grève donc depuis le 19 mars.

lundi 13 avril 2015

Agglomération d'Argenteuil-Bezons : suivre ce qui se trame




Mettre sur la place publique les grandes manœuvres en cours

Dans moins de neuf mois, au 1er janvier 2016, l’Agglomération d’Argenteuil-Bezons aura cessé d’exister. Elle s’occupe pour l’essentiel du maintien du réseau routier, du nettoyage de celui-ci, du ramassage des ordures ménagères, de l’entretien des parcs et jardins, et d’une partie des activités culturels. Sur ce plan, c’est elle qui gère le « Figuier blanc » d’Argenteuil.
         En premier lieu, la liquidation de cette collectivité locale inquiète les personnels, et à juste titre.
         Mais la fin de « l’Agglo » pose également la question du devenir des activités elle-même. Que deviendra la part de ces activités qui revient à chacune des deux communes ? Continueront-elles à être gérées par les communes elles-mêmes, ou en « délégation de service public », mot pudique pour parler de leur privatisation ?
         On n’imagine pas ces messieurs des hautes sphères municipales et du grand Paris ne pas s’occuper en catimini, et depuis des mois de ce genre de choses. On n’imagine pas non moins les prospecteurs du secteur privé roder du côté d’Argenteuil et de Bezons pour envisager les bonnes affaires qu’ils pourraient faire à l’occasion du démantèlement de l’Agglomération.
         C’est de ce côté, alors que la montre tourne, que les travailleurs doivent exiger des responsables, de l’Agglo, de Bezons, et également d’Argenteuil les réponses qui s’imposent, et des réponses écrites.

Argenteuil : brèves argenteuillaises


Un partisan du « jeu… de massacre » ?
 
Lors de la réunion où il annonçait le projet de réduction drastique des activités et des effectifs dans les Maisons de quartier de la Ville, le directeur général des services a eu dans la bouche l’expression « c’est le jeu » en évoquant le départ d’agents « contractuels ».
         Quand le cynisme s’ajoute à l’inadmissible.

Reviens

Il y quelques semaines, lors de la visite d’une ministre, tout était nickel dans le centre commercial de Joliot-Curie.
         Mais là, depuis quelques jours, un des rideaux de fer de la galerie marchande est en panne, compliquant la vie des commerçants et des habitants.
         Faut-il que la ministre revienne pour qu’il n’y ait plus de problème ?


Démocratie bourgeoise locale

Sous la municipalité précédente, il y a eu très peu de conseils municipaux, un par trimestre en moyenne. C’était un sujet de polémique avec l’opposition d’alors.
         Celle-ci revenue au « pouvoir » municipal avait pris, sur ce plan, depuis mars 2014, une allure de croisière mensuelle pour réunir ce Conseil.
         Et là, la revoilà apparemment prendre à nouveau modèle sur la précédente mandature. Pas de Conseil depuis février, celui d’avril a été annulé.
         Il n’y a rien ni à discuter ni à décider ?
         Il est vrai que l’essentiel se discute et se décide ailleurs, dans l’ombre si l’on peut dire. C’est la loi du genre.