dimanche 12 avril 2015

Argenteuil : quartiers populaires en péril



Nouvelles du Val Sud : quartier en péril. Une habitante témoigne.


L’annonce par la municipalité de la réduction drastique des moyens pour les quartiers sonne tout particulièrement dans les quartiers les plus populaires de la Ville. Le Val-Sud est un de ceux-là. Et les conséquences seront particulièrement désastreuses pour les espaces de ce quartier encore plus populaires, tel l’ « îlot» Charcot.
Que l’on en juge.
         Une classe de « très petite section de maternelle » avait été ouverte l’an passé à l’école de la Croix-Duny. Elle a été déplacée dans l’autre grand groupe scolaire du quartier, Marcel Cachin. Elle sera supprimée à la rentrée prochaine.
         A l’automne dernier, la salle mise à disposition des jeunes a été fermée et murée. Des soucis ? Certes. Mais quand il n’y a ni projet ni moyens, il y a bien sûr la solution de se débarrasser des locaux, mais la nécessité de s’occuper de la jeunesse est là, toujours là, toujours plus prégnante.
         Les séjours d’été mis au point ces dernières années pour les familles à Saint-Hilaire de Riez sont supprimés.
         Et cerise sanglante sur le « gâteau », la perspective de la réduction des effectifs de la Maison de quartier qui passeraient de 7,5 agents à 5 !
         Le coin lecture a été supprimé dans cette Maison du Val-Sud, remplacé par la mise en place de deux lectures de « contes » aux enfants par mois !
         Si l’on ajoute à cela la situation financière très délicate de l’association des Ateliers des Courlis qui intervient sur le Val-Sud au bénéfice de tous…
         La situation est catastrophique dans le quartier, les conséquences en seront désastreuses. Et cela, ce n’est pas un conte.

samedi 11 avril 2015

Argenteuil : coup de colère de parents d'élèves face à une situation insupportable dans une école maternelle de la Ville.



Ecole au bord de l’explosion

Hier, plusieurs dizaines de parents d’élèves de l’école maternelle Ambroise Thomas ont voulu montrer à la municipalité d’Argenteuil qu’il n’était pas question pour eux que l’année prochaine 2015-2016 aggrave encore la situation de cette école qu’elle a connue cette année. En une dizaine d’année, cette école est passée de 9 classes à 15 actuellement, avec les conséquences désastreuses que l’on imagine.
En étant présents toute la journée, ils ont voulu exiger de la municipalité qu’elle prenne ses responsabilités. Alors que la remise en question générale sur la Ville de la présence d’un agent Atsem par classe est dans les cartons de la municipalité, ils réclament leur maintien absolu. Si la perspective de l’abandon de la mise en place d’une seizième classe à la rentrée prochaine, annoncé il y a quelques jours, leur convient bien évidemment, pour eux, ce n’est pas pour accepter dans le même temps, une augmentation notable des effectifs d’élèves par classe. En conséquence, ils demandent la refonte de la carte scolaire de cette partie de la Ville, pour affecter au mieux le surcroît d’élèves.
Devant la colère des parents, le maire a envoyé sur place son cadre municipal et son adjoint aux affaires scolaires.
L’action d’hier des parents sonne comme un coup de semonce.

Contre la situation calamiteuse de l’Ecole maternelle et primaire à Argenteuil, un rassemblement est appelé, en particulier à l’initiative du syndicat des enseignants SNUIPP
CE SAMEDI 11 AVRIL
à 11h devant la mairie d'Argenteuil.

Amiante dans un lycée de Bezons : un problème grave de santé publique à prendre à bras le corps pour le résoudre dans les meilleurs délais.



Question Orale du conseiller municipal Lutte Ouvrière de Bezons lors du Conseil Municipal de Bezons du 8 avril 2015

Il y a de l’amiante dans le lycée de Bezons. Un diagnostic de 2008 indique que l’amiante est présente dans les dalles de sol, la colle des dalles, dans certains murs et sur certains toits. L’État et la Région considèrent que ce n'est pas dangereux tant que les poussières d'amiante sont contenues dans les matériaux. L’état général de ces matériaux aurait donc dû faire l'objet d'un suivi particulier et aurait dû être contrôlé régulièrement depuis ce constat. Cela n’a pas été fait. L’usure et le mauvais état des dalles de sols un peu partout dans l’établissement indiquent que des poussières d’amiante ont été libérées dans l’air. Pire en de nombreux endroits des travaux de perçage ou de découpe de ces dalles ont été faits, libérant à leur tour des fibres d’amiantes.
Évidemment personne ne peut dire qui les a respirées.
Depuis le mois de février, le personnel s’est à de nombreuses reprises inquiété de cette situation. A ce jour, ni la Région ni l’État n'ont apporté de réponse satisfaisante.
Une Commission hygiène et sécurité, normalement obligatoire tous les trimestres, devait se tenir le vendredi 3 avril. Elle a finalement été annulée et reportée à une date ultérieure sous le prétexte que la Région n’avait mandaté personne.
Ce problème est grave. Les agents, les enseignants mais aussi des parents veulent des réponses à leurs interrogations.
Quelles solutions sont proposées pour en finir avec le risque d’exposition à ces fibres cancérigènes ?
Quel suivi médical est proposé aux personnels, mais aussi aux familles qui le souhaiteraient ?

Je demande à ce que le conseil Municipal de la ville s'associe aux démarches des usagers du lycée pour demander à l’État et à la Région quelles solutions ils envisagent pour empêcher le risque d'exposition à l'amiante ?

                                                                Michel CAMPAGNAC

 Le maire s'est engagé à demander à la Région des éclaircissements sur cette situation.