samedi 11 avril 2015

Manifestations du 9 avril : et maintenant ?



Des manifestations réussies. Et maintenant ?

Le 9 avril, les manifestants ont répondu présents avec 120 000 d’entre eux à Paris, et bien plus quand on compte le reste du pays. Cette journée a donc été un succès. Mais pour faire face aux attaques patronales, orchestrées par le gouvernement, il faut continuer et amplifier. Les dirigeants des confédérations syndicales, CGT en tête, donnent le 1er mai comme prochain rendez-vous. Il faudra certes manifester nombreux le 1er mai. Mais on ne peut, pour impulser la dynamique indispensable pour faire cesser les coups et faire reculer les attaques anti ouvrières menées par le tandem Hollande-Gattaz , se limiter à une suite de dates, décidée au coup par coup ni de journées préparées au dernier moment.
Le patronat et le gouvernement ont, eux, une « feuille de route » : un plan et des objectifs précis pour démolir les droits des travailleurs, accroître les cadences, réduire le pouvoir d’achat. Les travailleurs ont, eux-aussi, besoin d’un plan d’action permettant aux plus conscients d’entrainer la reprise de confiance de leurs camarades de travail.
Ça urge !

vendredi 10 avril 2015

9 avril : premier succès et ses problèmes




9 avril, un premier rayon de soleil ?

Plusieurs centaines de travailleurs de la Ville, de l’Agglomération et d’AB-Habitat se sont rassemblées hier matin sur le parvis de l’Hôtel-de-Ville et ont manifesté. Ils ont eu raison de le faire. Ce ne sont pas les raisons de se mobiliser qui manquaient. Nous les dénonçons tous les jours, et la liste s’allonge de semaine en semaine.
         Ces travailleurs des services territoriaux devront trouver la voie et les énergies militantes pour faire reculer des adversaires non seulement qui veulent ramener leur situation des années et des années en arrière mais les méprisent.

         L’après-midi, nous étions de dizaines et des dizaines de milliers de manifestants à fouler le pavé parisien. C’était en tout cas, la première manifestation ayant été préparée un tant soit peu sérieusement par les grandes confédérations, et la CGT en particulier. Elle peut-être un premier pas utile, à condition de ne pas être sans lendemain. Voilà ci-dessous deux extraites des éditoriaux de nos bulletins d’entreprise de cette semaine :
« … Bien sûr, une seule journée de manifestations, ce n’est pas la lutte qui serait nécessaire. La situation exige des luttes amples, déterminées, allant en s’élargissant au point de faire peur au patronat, au point de menacer ce qu’ils appellent « l’ordre social » mais qui n’est que du désordre qui pèse sur les exploités. En sachant que les travailleurs n’ont jamais d’amis au sommet de l’État mais seulement des ennemis entièrement dévoués au grand capital.
Un succès le 9 avril contribuerait à redonner courage à ceux qui sont aujourd’hui découragés, avec le sentiment, justifié, d’avoir été trompés, trahis par une gauche arrivée pourtant au pouvoir grâce à leurs bulletins de vote… »
« …Alors, il faut être nombreux aux manifestations du 9 avril. Et au-delà, il faut que ceux qui se considèrent dans le camp des travailleurs face à celui de la grande bourgeoisie se posent la question de recréer une force qui représente les intérêts de la classe ouvrière sur le terrain politique. Cela signifie qu’elle se donne pour objectif ultime l’expropriation de la classe capitaliste par la lutte collective des exploités. »

Argenteuil : Education, Ecoles : reculs et mauvais coups




Un nouveau mauvais coup pour les quartiers populaires

La scolarisation des enfants de moins de 3 ans dont les parents le souhaitent avait disparu sur la Ville.
Il y a deux ans, elle avait été remise très partiellement sur les rails. Le nombre de classes de « très petite section » avait même augementé, selon la municipalité, à cette rentrée 2014.
Mais celle-ci vient d’annoncer qu’elle se désengageait sur ce plan, et que ces TPS dispaîtraient à Argenteuil à la rentrée prochaine.
Bien évidemment, la responsabilité de l’Etat est posée. Il va ainsi récupérer quelques postes d’enseignants, et il est intolérable qu’il laisse les finances municipales avoir seule la charge  des locaux supplémentaires et des personnels nécessaires pour ces TPS.
Cette liquidation de ces classes sur la commune serait un très mauvais coup pour les enfants des milieux les plus pauvres qui encore plus que les autres ont besoin de cette scolarisation.

De Sarkozy à Hollande, plus on avance, plus c’est pire !

Nous évoquions il y a quelques jours, la situation du lycée Georges Braque de la Ville figurant dans le peloton-lanterne rouge des lycées du Val d’Oise dans le palmarès de « l’inégalité sociale et scolaire ».
Conséquence des suppressions de postes de Sarkozy, les effectifs des classes n’ont cessé d’augmenter dans ce lycée depuis une dizaine d’années. Ces derniers temps, ils ont atteint voire dépassé les 30 élèves par classe. Aujoud’hui, pour les autorités d’Etat, qu’ils soient à 32 élèves à la rentrée prochaine paraît normal.
Donner d’un côté des milliards au Capital signifie contracter de l’autre côté les moyens alloués aux enfants du monde du Travail.

Contre la situation calamiteuse de l’Ecole maternelle et primaire à Argenteuil, un rassemblement est appelé, en particulier à l’initiative du syndicat des enseignants SNUIPP
CE SAMEDI 11 AVRIL
à 11h devant la mairie d'Argenteuil.