mercredi 11 mars 2015

Lutte Ouvrière dans les élections départementales à Argenteuil-Bezons-Saint-Gratien-Sannois. Circulaire électorale de nos candidats. Une réunion à Bezons le jeudi 19 mars.



LUTTE OUVRIERE

FAIRE ENTENDRE LE CAMPS DES TRAVAILLEURS

Salariés mal payés, précaires, travailleurs menacés de licenciement, chômeurs, retraités du monde du travail,
Saisissez l’occasion de ces élections pour exprimer, avec votre bulletin de vote, votre écœurement d’entendre le gouvernement et les grands patrons prêcher aux plus pauvres la nécessité de faire encore et toujours des sacrifices pendant que les classes riches vivent dans le luxe et continuent à s’enrichir. Dites que vous en avez assez d’être poussés vers la misère alors qu’on déverse des milliards sur les grandes entreprises et sur leurs riches actionnaires qui n’utilisent ce pactole que pour spéculer et pour aggraver encore la crise. Dites que vous en avez assez aux représentants des grands partis, de l’UMP au PS, qui se relaient au gouvernement et à ceux du Front national dont la seule ambition est d’accéder à la mangeoire. Dites que vous en avez assez de ces politiciens qui prétendent parler au nom des intérêts du peuple mais qui, lorsqu’ils gouvernent, agissent en valets de la grande bourgeoisie et de la haute finance ! Affirmez les exigences vitales du monde du travail.

Voter pour les candidates et les candidats de Lutte Ouvrière,
 c’est affirmer que :
l  Le seul moyen de mettre fin au chômage, cette catastrophe pour les classes populaires, est d’imposer aux grandes entreprises, au grand patronat, l’interdiction des licenciements et le partage du travail entre tous sans perte de salaire,
l  Il est juste et nécessaire d’augmenter les salaires, les allocations et les pensions dont les niveaux d’aujourd’hui ne permettent pas de vivre décemment, •
l La dictature des capitalistes de l’industrie, de la finance et de la grande distribution sur l’économie mène la société droit dans le mur. Les grandes entreprises et les banques doivent fonctionner dans la transparence en rendant publics tous leurs comptes et en se soumettant au contrôle des classes populaires.
Votez pour
 Michel CAMPAGNAC et Aline GRESSIER
avec comme remplaçants
Rémi Gajdos et Odette Gardeux
Pour dénoncer les sacrifices que les classes riches imposent à la population.
Pour faire entendre les exigences du monde du travail.
nous présentons des candidats dans les trois cantons d'Argenteuil.
Voici la liste :

Canton d’Argenteuil-1
(Les Côteaux-Saint-Gratien-Sannois)
Hélène HALBIN, institutrice, et Abdel-Basett NEFTIA, ouvrier de l’aéronautique.
Remplaçants : Agnès REINMANN, professeure des écoles spécialisée, et Abdelatif EL MARBATI, aide-soignant.

Canton d’Argenteuil-2
(du Val à Orgemont)
Sonia ALLANI, informaticienne et Dominique MARIETTE, enseignant retraité.
Remplaçants : Valérie SUAREZ, employée dans un lycée, et
Ahmed EL AÏSSAOUI, chauffeur-livreur.

Canton d’Argenteuil-3
(Bezons et le quartier du Val-Notre-Dame d’Argenteuil
Michel CAMPAGNAC, enseignant et Aline GRESSIER, employée territoriale retraitée
. Remplaçants : GAJDOS, ouvrier de l’automobile et
Odette GARDEUX, ouvrière retraitée.

Exprimez votre révolte contre l’organisation sociale actuelle, affirmez votre conviction qu’il est nécessaire de mettre fin à la dictature de la classe capitaliste qui nous exploite et nous opprime.
Votez pour les candidats de Lutte ouvrière.
Réunion publique à Bezons
jeudi 19 mars
18h30
salle Louise Michel
(sous l'école du même nom, à coté du marché et du parking Intermarché).

mardi 10 mars 2015

Bulletin Lutte Ouvrière des Territoriaux d'Argenteuil et de l'Agglomération de ce mardi 10 mars 2015



Petit Oscar pour grande série noire
On croyait qu’il s’agissait d’un DGS. Mais non ! Pistolet à la main, il s’avance. Sans état d’âme. Déterminé, il tire sur sa 380ème victime, encore un CDD.
« Costkiller »... pardon, « Low costkiller ».

Très-très cher en tout cas
Les paris sont ouverts : combien les contribuables argenteuillais ont-ils payé pour permettre l’embauche de « Costkiller » ?
Nous nous sommes renseignés : sur le marché : on n’en trouve pas à moins de 10 000 euros mensuels. Sans compter les avantages en nature.
Il ne s’est tout de même pas bradé pour les beaux yeux du maire !

Retour très loin en arrière
Les animations passées à l’occasion du 8 mars nous donnaient au moins l’occasion de nous retrouver entre copines. C’en était trop pour les hommes du 3ème. Ils les ont supprimées comme ils ont réduit à l’ombre de ce qu’elle fut la « Maison des femmes ».
Ils doivent nous préférer à la cuisine et dans les magazines.

Derrière les intentions…
Il y avait dans l’agora la semaine passée une exposition consacrée à des femmes « connues ». Les panneaux étaient encadrés de pots de plantes vertes.
Remettre les femmes au milieu des pots de fleurs tout un symbole.

Même les bambins ne s’en lavent pas les mains
À la maternelle Cachin, rue Utrillo, un bambin s’est retrouvé hors de l’école mercredi dernier.
La municipalité dit qu’elle n’y est pour rien.
L’Éducation  nationale dit la même chose.
Rien à voir avec la grande pagaille qui règne depuis des mois dans les écoles maternelles, en liaison avec les horaires scolaires actuels en particulier ?

À fermer rapidement à clé
On croyait avoir trouvé le pire aux ateliers municipaux de la rue Pierre Guienne. Et bien non, il y a pire que pire, l’atelier de la serrurerie… sordide.

Et pas à la saint glin-glin
À l’école maternelle Jules Ferry, trois agents contractuels ont appris que leurs contrats ne seraient pas renouvelés.
Et à quelques jours de la « journée des femmes ».
Un jour, on leur fera aussi leur « fête ».

ans réserve, à fond contre nous
Cela nous arrive que l’on nous répète qu’en tant que fonctionnaires, nous aurions une « obligation de réserve ».
« Costkiller », l’autre soir sur France 2, son « obligation de réserve » il l’avait mis dans son holster.
Ce n’est pas lui qui avait diffusé une note de service sur le sujet ?

Basses manœuvres
Dans les écoles, par une note de service emberlificotée affichée dès la rentrée, la municipalité, sous prétexte de l’existence d’un préavis de grève, a voulu semer la zizanie entre les personnels et les parents.
Pour régner, elle a besoin de la division.
Son entreprise a fait : « plouf ».

Calomnie
Une habitante proteste contre une menace d’huissier. Il y a erreur. Un conseiller municipal donne l’explication suivante : « certains dans les services veulent peut-être discréditer la municipalité » !
C’est la municipalité qui discrédite le travail des agents en supprimant des postes en organisant la désorganisation.

Avec nos impôts ?
Avec la campagne électorale, on voit des choses étonnantes. Des agents de la Ville recrutés par la municipalité après mars se retrouvent à faire campagne dans la journée pour des candidats de la… municipalité.
Une façon pour cette dernière de faire des économies… de militants ?

L'art de dissimuler les chômeurs
Le gouvernement va débloquer 170 millions d'euros pour des « contrats aidés » qui permettent d'embaucher des chômeurs, surtout dans des collectivités locales ou associations. Tant mieux pour les bénéficiaires. Malheureusement cela ne dure que quelques mois, ensuite c'est de nouveau la galère. Mais cela permet de modérer de manière artificielle les chiffres du chômage.
Tant qu'il n'y aura pas de moyens sérieux, à commencer par l'interdiction des licenciements, les mesures prises ne seront que du bricolage.

Territoriaux d'Argenteuil : la CGT, la FSU, la CFDT appellent à la grève ce vendredi 13 mars



Mobilisation des agents municipaux ce vendredi 13 mars. Appel à la grève et à se rassembler.

Le 4 février dernier, le personnel de la Ville d’Argenteuil était massivement en grève pour dénoncer la politique de la municipalité à son encontre. Devant la mobilisation des agents, le maire d’Argenteuil avait dû concéder une nouvelle rencontre pour faire le point sur les revendications avec les trois organisations syndicales des agents, CGT, FSU, et CFDT. La date du 13 mars avait été décidée.
         Aujourd’hui, pour le maire d’Argenteuil, il n’est plus question de recevoir ce jour-là les organisations syndicales.
         Cette rupture d’engagement vient de recevoir la réponse qui s’imposait. Les organisations syndicales appellent les salariés de la Ville à la grève ce vendredi 13 mars donc. Elles appellent également à ce qu’ils se rassemblent ce jour-là à 9 heures sur le parvis de l’Hôtel de Ville.

         Il n’y a pas d’autres choix pour les travailleurs de la Ville que de se défendre. Sur France 2 la semaine passée, la municipalité a annoncé la couleur. Sa politique est celle du privé. Supprimer des activités, fermer des sites, se débarrasser d’agents, augmenter la charge de travail.
         Pour cette tâche, le directeur général des services de la Ville annonçait tranquillement la couleur, comme dans le privé.
         Mais de cette couleur-là, les travailleurs de la Ville n’en veulent pas. Et ils ont droit à la solidarité des habitants. Pas seulement par solidarité ouvrière. Mais s’en prendre aux agents territoriaux, c’est aussi s’attaquer aux services rendus à la population.

(A faire circuler cette information, aux parents d’élèves de nos connaissances en particulier).