vendredi 13 février 2015

Maison des femmes : il faut une véritable Maison des femmes à Argenteuil



Une véritable nouvelle « Maison des femmes » est nécessaire.

Le déplacement de la Maison des femmes rue Pierre-Joly est une catastrophe pour les femmes d’Argenteuil, pour leurs difficultés, pour l’égalité. Locaux inadaptés, absence de discrétion, exiguïté, manque de personnel, défaut de convivialité font de ce lieu un ersatz de lieu pour les femmes, mais en aucune manière une « Maison des femmes » digne de ce nom.
         Depuis des mois, des femmes, mais aussi des associations, des militants comme nous-mêmes ont alerté que cela n’était plus tenable. Des promesses ont été faites, des encouragements dispensés, mais rien n'a été résolu sur le fond. La liquidation de la Maison des femmes, rue du 8 mai 1945, s’est faite à l’automne. C’est un gâchis dont les femmes en difficulté sont les premières victimes.
         La municipalité doit revoir sa copie. Elle qui est capable sans rechigner de donner chaque année aux banques des millions et des millions d'euros, elle ne serait pas capable de trouver les fonds et les moyens pour répondre aux exigences de la moitié de la population d’Argenteuil, ses femmes ?
         Nous le disons, rien n’est perdu. Que vive à nouveau une véritable Maison des femmes !




Je n’ai pu assister qu’au début et à la fin du Conseil municipal d’Argenteuil, dans les rangs du public, sur lequel nous reviendrons néanmoins. Très intéressant contre-rendu sur http://engagespourargenteuil.fr/ du conseiller municipal d’opposition Fr. Lefebvre-Naré, conseiller d’opposition, proche de la tradition, si je ne me trompe, du « catholicisme social ». Un travail toujours scrupuleux et honnête. Nous ne partageons pas de nombreuses options, mais cela ne nous empêche pas de reconnaître ce travail. DM

jeudi 12 février 2015

MJC d'Argenteuil : quand la municipalité joue les "jeunes" contre "les plus anciens"



Une Maison des Jeunes et de la Culture, ça sert justement à « relier » les plus jeunes aux plus anciens.

Mme S. a fait parler d’elle hier dans le supplément du 95 du journal le Parisien. Vous n’avez pas oublié cette octogénaire, ancienne institutrice de l’école Jules Ferry d’Argenteuil qui proteste contre la manière dont la vieille section reliure de la Maison des Jeunes et de la Culture d’Argenteuil a été traitée et éjectée par la municipalité de son local pour un autre bien plus inconfortable.
         Cela se fait dans le cadre de la « restructuration » initiée par la municipalité, du bâtiment qui abrite  cette MJC depuis des lustres.
         La municipalité responsable de cette transformation évoque une « concertation » qui aurait eu lieu. C’est parole contre parole. Il n’y a jamais eu de concertation. A moins qu’elle entende le terme par : « Je décide d’abord, mais je peux ensuite bavarder sur le sujet si vous le voulez ».
         Selon Le Parisien, le cabinet du maire leur a déclaré  sur le sujet : « Nous n’avons méprisé personne. Mais nous avons un projet, la jeunesse est une priorité. »
         Jouer les jeunes contre les vieux ? Pas joli-joli. En tout cas, les « vieux » et bien des plus jeunes n’apprécient pas du tout.