mercredi 11 février 2015

Personnels territoriaux dans l'action à Argenteuil : leurs intérêts sont aussi ceux de toute la population, leur lutte est la nôtre



Pour que la lutte se développe, l’organiser, se retrouver pour en discuter

Depuis jeudi dernier, des actions grévistes ont lieu dans différents services des personnels de la Ville. Elles font suite à la grande journée de grève de mercredi qui a concerné plus de la moitié du personnel de la commune et amené des centaines de travailleurs sur le parvis de l’Hôtel de Ville. Cette mobilisation illustre le grand mécontentement qui n’a pas cessé de grandir ces derniers mois dans les services contre des situations inacceptables qui entravent largement leur bon fonctionnement mais pèsent surtout sur les agents.
         Pour l’instant, la municipalité fait, sur le fond, la sourde oreille. Elle ne veut toujours pas mettre un terme à sa politique de non renouvellement de contrats, de suppression de postes, de désorganisation générale.
         Pour qu’elle cède aux revendications, les personnels devront encore hausser le ton, se retrouver encore plus nombreux sur le parvis de l’hôtel de Ville qu’ils ne l’ont été la semaine passée. Il leur faudra se retrouver encore plus nombreux en grève, et montrer, à un moment ou à un autre,  qu’ils y resteront tous tant qu’ils ne lâcheront rien, et que cela sera à prendre ou à laisser. Il faut qu’ils se retrouvent tous ensemble pour discuter collectivement de l’avenir de leur mouvement, pour éviter de se retrouver isolés.
         Dans ce combat, les personnels de la Ville doivent pourvoir compter sur la solidarité de la population, quels que soient les désagréments que le mouvement provoque. La population ouvrière d’Argenteuil connaît aussi les licenciements, le surcroît de travail, le harcèlement des chefs. C’est contre cela que le personnel communal se bat. Leur combat est le combat de tous pour que les écoles fonctionnent correctement, pour que la cantine des enfants soit assurée dans de bonnes conditions, pour que les équipements sportifs soient entretenus comme ils doivent l’être, pour que les enfants soient bien « encadrés » dans les centres de loisirs, pour que les agents des médiathèques puissent travailler dans de bonnes conditions, pour que les conditions d’accueil de la mairie permettent de bien accueillir les demandeurs, etc, etc, etc.
         Il faut que la municipalité  change vite de politique, à l’égard des personnels, et donc à l’égard de la population, et qu’elle cède sur les revendications !

Les organisations syndicales CGT, FSU et CFDT des personnels municipaux appellent à se rassembler demain jeudi 12 février à 18 heures 30 à l’Hôtel de Ville à l’occasion du conseil municipal.

Contrôle des comptes des entreprises, contrôle des comptes des collectivités locales



Il faut le contrôle de la population !

Dans la « lettre du maire » de février, nous assistons, par écrit, à la énième offensive, de la part du maire, contre son adversaire de l’Agglomération, comme un nouvel épisode de de « la guerre des petits chefs ».
         Mais à l’approche de nouvelles élections, cela sent tellement le type de campagne électorale qui est le leur que tous les doutes sont permis sur ce que déclarent les uns et les autres.
         Non pas qu’il n’y est pas sans doute bien des choses de vrai dans ce qu’ils déclarent, mais quels moyens, nous les habitants, avons-nous pour le vérifier, et quels moyens nous donnent-ils pour le faire ?
         Oui, il faudra que la population contrôle les comptes des collectivités locales comme ceux des entreprises. Cela exigera bien sûr la mobilisation de la population, pour recouper et exiger les informations, mais cela nécessitera la collaboration et l’action de ceux qui les détiennent, les employés municipaux en premier lieu.
         Un exemple, peut-être dérisoire pour certains, mais qui montre la voie. Hier nous indiquions la suppression scandaleuse du bureau de vote « n°15 » de la cité Joliot-Curie. Si c’est la préfecture qui nous a confirmé le fait, c’est un employé municipal qui nous avait, d’abord, donné l’information.

La fête et son banquet de Lutte Ouvrière à Argenteuil



Se retrouver ensemble, le 8 mars, nous du monde du travail.

C’est bientôt, dans moins de quatre semaines maintenant. Le « banquet de Lutte Ouvrière » à Argenteuil fête ses 25 ans le dimanche 8 mars prochain, à partir de 12 heures, à l’espace Jean-Vilar, 9 boulevard Héloïse.
         Cette date nous a été « imposée, » mais elle nous convient très bien. Loin de ce qu’elle est devenue, cette « Journée des femmes » fut instituée, avant tout, au début du XXème siècle par le mouvement socialiste international comme une journée de combat pour le droit des femmes. Alors, nous sommes heureux que la fête-banquet de Lutte Ouvrière à Argenteuil ait lieu ce jour-là.
         Le 8 mars, on compte sur vous. (à suivre)