Pour « gérer « en paix, gérons cachés
La presse locale vient d’évoquer
un nouvel épisode de la petite «Guerre d’Argenteuil qui a lieu » depuis
des mois entre le nouveau et l’ex-maire de la Ville.
Le
budget 2015 de l’Agglomération d’Argenteuil- Bezons, toujours debout, au moins
jusqu’au 1er janvier 2016, vient d’être jugé « insincère »
selon le préfet du val d’Oise qui demande à ce qu’il soit retoqué et qui a tenu
à préciser que cela l’était d’un point de vue « comptable » et
« non moral ».
Un
des deux litiges porte sur les sommes que se doivent réciproquement les deux
édiles, en tout cas selon leurs dires.
Qu’en
dire ?
Pas
grand-chose tant que les livres de compte ne seront pas ouverts, et
complètement, et au grand jour ! Bien évidemment cela exige la
mobilisation de la population pour opérer collectivement ce contrôle.
(une sorte de suite à la brève précédente) : Pour exploiter en
paix, exploitons cachés
Un amendement de la loi Macron
prévoit de renforcer le « secret des affaires », mesure qui pourrait
interdire plus rigoureusement à des journalistes de publier des informations
mettant en cause des entreprises, sous prétexte de lutte contre l’espionnage
industriel.
Si le scandale de l’amiante ou celui du Mediator ont pu être longtemps
maintenus sous le boisseau, c’est que des patrons se sont protégés derrière ce
fameux « secret des affaires ».
Ce projet
suscite à juste titre une levée de bouclier parmi les journalistes à tel point
que le gouvernement parle de l’atténuer. Quoi qu’il en soit, cet épisode est
révélateur. Une fois encore, le gouvernement s’est décarcassé pour assurer une
meilleure protection au patronat.