dimanche 25 janvier 2015

Théories du complot : des thèses d'extrême droite. Un article de l'hebdomadaire Lutte Ouvrière de cette semaine



Théories du complot : des thèses d'extrême droite

Depuis les attentats contre Charlie Hebdo et le magasin Hyper casher, de nombreuses interprétations plus délirantes les unes que les autres circulent sur Internet.
Pour les uns, l'attentat serait un coup monté du gouvernement français ou des États-Unis, voire d'Israël. Pour d'autres, il s'agirait bien d'attentats islamistes, mais les autorités françaises auraient laissé faire alors qu'elles étaient au courant. D'innombrables rumeurs, confuses et sans fondement, alimentent des soupçons et des doutes sur la version officielle des événements.
Une partie de la population se défie a priori des explications officielles, qu'elles viennent des politiques ou des médias. Et il y a évidemment de bonnes raisons pour cela.
Mais le succès de ces rumeurs complotistes, en particulier dans une partie de la jeunesse, reflète un recul culturel et une absence de références politiques qui laissent la porte ouverte à n'importe quelles idées les plus folles et les plus réactionnaires.
Ceux qui les créent et les colportent se situent pour la plupart à l'extrême droite, tel Alain Soral. Jean-Marie Le Pen y a ajouté son grain de sel en déclarant à un journal russe : « L'exécution de Charlie Hebdo porte la signature d'une opération des services secrets. » Derrière ces théories, il y a souvent l'antisémitisme qui consiste à montrer d'un même doigt Israël et les juifs comme coupables de sombres machinations, amalgame nuisible et calculé.
August Bebel a dit que « l'antisémitisme, c'est le socialisme des imbéciles ». Il consiste à s'appuyer sur le rejet de cette société pour tout expliquer par un complot attribué à tel service secret, aux francs-maçons ou aux juifs. C'est bien plus simple que d'analyser réellement les causes de la pourriture de cette société pour indiquer les moyens révolutionnaires de la changer. Mais c'est enfoncer encore un peu plus dans l'impasse ceux qui y accordent du crédit.



Prochaine réunion du« Groupe d’Etude Ouvrière » organisé par Lutte Ouvrière à Argenteuil

Jeudi 29 janvier à 20 heures 15

Un exposé de 30 à 40 mn suivi d’une heure de libre débat
Espace Nelson Mandéla, 82 bd Gl Leclerc

« la naissance militante du mouvement ouvrier en France à la fin du XIXème siècle »

Bien évidemment, la situation actuelle dans le pays est bien différente de celle des années sur laquelle portera l’exposé introductif. Mais aujourd’hui, face à la situation sociale de crise, et aux problèmes politiques actuels, plus que jamais, la renaissance d’un mouvement ouvrier communiste est nécessaire. Et la tâche qu’entreprirent il y a 130 ans des militants pour faire naître ce mouvement a bien des éléments communs avec celle que nous devons assumer aujourd’hui.
         Cette question concerne tous les militants ouvriers d’autres organisations sincèrement préoccupés de faire sortir le monde de l’ornière dans lequel le capitalisme le maintient. Au-delà de nos proches, c’est avec eux aussi que nous aimerions discuter. Ce Groupe d’Etude Ouvrière, espace de libre-débat, leur est, comme de bien entendu, fraternellement ouvert.
Nous pourrons bien évidemment discuter des évènements de ces dernières semaines et de tous les problèmes qu’ils posent.

                                         -un covoiturage est organisé pour le retour-

 

samedi 24 janvier 2015

Agenda militant : prochaine réunion



Prochaine réunion du« Groupe d’Etude Ouvrière » organisé par Lutte Ouvrière à Argenteuil

Jeudi 29 janvier à 20 heures 15

Un exposé de 30 à 40 mn suivi d’une heure de libre débat
Espace Nelson Mandéla, 82 bd Gl Leclerc

« la naissance militante du mouvement ouvrier en France à la fin du XIXème siècle »

Bien évidemment, la situation actuelle dans le pays est bien différente de celle des années sur laquelle portera l’exposé introductif. Mais aujourd’hui, face à la situation sociale de crise, et aux problèmes politiques actuels, plus que jamais, la renaissance d’un mouvement ouvrier communiste est nécessaire. Et la tâche qu’entreprirent il y a 130 ans des militants pour faire naître ce mouvement a bien des éléments communs avec celle que nous devons assumer aujourd’hui.
         Cette question concerne tous les militants ouvriers d’autres organisations sincèrement préoccupés de faire sortir le monde de l’ornière dans lequel le capitalisme le maintient. Au-delà de nos proches, c’est avec eux aussi que nous aimerions discuter. Ce Groupe d’Etude Ouvrière, espace de libre-débat, leur est, comme de bien entendu, fraternellement ouvert.
Nous pourrons bien évidemment discuter des évènements de ces dernières semaines et de tous les problèmes qu’ils posent.

                                         -un covoiturage est organisé pour le retour-

Argenteuil : le maire et la méthode Coué



Les « lumières » aveuglantes et déformantes de G. Mothron

Dans sa dernière lettre d’information et de vœux pour 2015 du maire d’Argenteuil distribuée actuellement, le paragraphe de conclusion a particulièrement retenu notre attention : « les efforts accomplis commencent à porter leurs fruits, les procédures sont redéfinies, l’autorité est rétablie, et les services administratifs tentent chaque jour d’offrir le meilleur service au moindre coût. » Rien de moins.
         M. Mothron est content et pratique apparemment à merveille la méthode Coué qui l’arrange, car la réalité est bien différente, et un tout autre paragraphe correspondrait mieux à la réalité. Nous le proposons à nos lecteurs :
         « Nous avons pris la population pour des imbéciles en avançant la menace de la mise sous tutelle de la Ville. Les attaques contre les contribuables, les parents d’élèves, contre les femmes, contre les personnels se poursuivent. La Maison des femmes a été réduite comme peau de chagrin. Nous espérons d’être en mesure de faire connaître à la MJC le même sort. La hausse des services municipaux se poursuit, et nous continuerons à avoir en ligne de mire le contenu de l’assiette des enfants des écoles. Les couacs se multiplient, et la municipalité tente chaque jour de réduire le service public offert pour un coût demandé qui ne cesse d’augmenter. »
         Bien sûr, tout est une question d’éclairage, de lumière et de point de vue. Mais sur ce plan, il serait peut-être temps que monsieur le maire change ses lunettes.