« Carte de l'éducation prioritaire »: la grève un atout !
Mardi 9 décembre, une grande
partie des enseignants du Lycée de Bezons qui regroupe, en un nouvel
établissement, les deux anciens lycées de Ronceray et du Grand Cerf étaient en
grève. Ils protestaient contre « la nouvelle carte de l'éducation prioritaire
». Encore une appellation trompeuse, derrière laquelle le ministère de
l’éducation tente de faire croire qu'il redistribue les moyens, avec une plus
grande « exigence de justice ». Dans les faits, de nombreux établissements
scolaires vont perdre les moyens supplémentaires qui accompagnaient leur
désignation ZEP (Zone d'éducation prioritaire). Et conséquence de ces
changements, le nombre d'élèves dans les classes risque d'augmenter, les
difficultés pour les profs comme pour les élèves aussi, tandis que des emplois
seront supprimés dans différentes catégories de personnel.
C'est
pour dénoncer cela qu'environ 2000 enseignants ont manifesté ce même jour
devant le ministère. Ils ont tenu à affirmer que les difficultés n'avaient pas
disparu parce qu'une ministre l'avait décidé. Quant à l' « exigence de justice
» cela commence par garantir des conditions d'éducation correctes à tous les
jeunes, dans tous les quartiers.
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