vendredi 5 décembre 2014

Terrritoriaux d'Argenteuil



La méthode Coué

La Ville a un « magazine des agents de la Ville d’Argenteuil » intitulé « Argenteuil en Action ».
            Sur la couverture de la parution de décembre deux agents territoriaux des Ecoles sont en photo. Une légende en gros titres : « Education et enfance Le temps de l’écoute et des solutions ».
            Il y a quelques jours, un spectacle du prestidigitateur Kamel a eu lieu sur la Ville. Un succès.
            Cela a donné apparemment des idées à la municipalité et à la direction des services municipaux.
            Passons sur « le temps de l’écoute » qui confirme que depuis avril, ils n’ont pas écouté ni les personnels ni les parents.
            Quant aux « solutions » : miracles de noël ? Tours de passe-passe ?
            Mais rien dans les faits.

Elections à la Ville des représentants du personnel

Les élections des représentants du personnel de la Ville viennent d’avoir lieu. Trois listes étaient en présence. Celle de la CGT a obtenu 551 voix, celle de la FSU 367 voix, et celle de la CFDT a recueilli 118 voix.
            Le fait majeur est la très forte abstention qui dépasse les 50%.
        Nous reviendrons sur le problème général de la « représentation » des travailleurs, organisée et contrôlée par le patronat et l'Etat qui fait qu’aujourd’hui, par exemple, les délégués élus le sont pour quatre ans, alors même qu'ils devraient être révocables à tout moment.

Seine-Défense et Argenteuil : pour qu'elles se joignent, il reste le bon vieux courrier postal...



Quand la révolution numérique atteint… La Défense !

La municipalité d’Argenteuil a fait, à la hussarde, adhérer la Ville à une communauté plus fictive que réelle, du côté de Puteaux et Courbevoie, Seine Défense. Même si elle n’existe que sur le papier, nous donnerons quelques informations sur une « communauté d’agglomération » quelque peu étonnante.
         Ci-dessous un article extrait du site « monputeaux.com » animé par un conseiller municipal d’opposition, Christophe Grébert :

« …Lors du dernier conseil communautaire, j'avais fait remarquer que nous versions avec nos impôts 50.000 euros d'indemnités par an à 2 vice-présidents chargés de la communication pour l'un et du numérique pour l'autre... mais que "Seine Défense" n'avait pas de site internet pour communiquer avec les citoyens... Pire, on séance nous nous apercevons que nos chers élus n'ont même pas de courriel !
Quelques jours plus tard, un prestataire - proche du maire UMP de Puteaux - a été chargé de fournir site et adresses aux élus. Dans la foulée, le directeur de cabinet du président UMP de l'interco Eric Cesari nous écrit (voir ci-dessous) : '"une adresse mail seine-defense.fr a été créée pour les élus avec délégation, "afin que vous puissiez les contacter si nécessaire". Le "si nécessaire" est drolatique. En effet, quelle nécessité de contacter des élus indemnisés à hauteur de 500.000 euros par an pour un travail inexistant. Madame Capucine Barraud, directrice de cabinet du président de Seine Défense, a en 2 mots parfaitement résumé la situation !
Pour le site internet de la communauté, il faudra attendre "le 1er trimestre 2015". A NOTER QUE LE NOM DE DOMAINE SEINE-DEFENSE.FR APPARTIENT À LA COMMUNE DE PUTEAUX.
Combien de dizaines de milliers d'euros va toucher le prestataire bien entendu choisi uniquement pour ses qualités professionnelles et pas pour sa proximité amicale et politique avec Joëlle Ceccaldi-Raynaud ? A suivre dans quelques mois... »

Tencate-Bezons : un ouvrier, un gréviste, un militant visé pour son activité de syndicaliste. L'inspection du travail refuse l'autorisation de le licencier. Une victoire pour lui-même et tous les travailleurs. La CGT-Bezons nous informe.



Tencate : L'inspection du travail a refusé l'autorisation de licencier notre camarade

L'inspection du travail a finalement refusé de suivre la direction de l'entreprise qui accusait le délégué syndical CGT d'avoir entravé la liberté du travail et empêché ses collègues de travailler. Par contre, Il faisait partie des animateurs de la grève du mois de juin, largement suivie par le personnel.
Par leur mouvement, les grévistes ont contraint leur direction à reculer sur l'attribution de prîmes qu'elle refusait jusqu'à la grève.
         Ce refus du licenciement est une bonne nouvelle, pour tous ceux qui se sont battus contre l'arrogance patronale, mais aussi pour notre camarade qui travaille dans cette entreprise depuis 30 ans. La solidarité des travailleurs de l'entreprise s'est exprimée à plusieurs reprises et a été importante.

Devant l'usine, pour dire non.