Un monde de politiciens, si mesquin, si petit,… et pourtant si cruel
avec les travailleurs
Les Argenteuillais se souviennent
certainement de Faouzi Lamdaoui. Ce proche de Hollande arrivait en 2006 sur la
commune pour se présenter au nom du PS aux élections législatives. Chacun se
souvient de son lien étroit avec la commune, un local loué pour la
circonstance, boulevard Léon Feix. Chacun se souvient de son combat épique où
tous les coups étaient permis avec son rival du PS P. Doucet en vue des
élections municipales de 2008.
La
guerre intestine s’était terminée par une paix des braves faisant en mars 2008
de F. Lamdaoui l’adjoint-au-maire de son rival. On s’interroge toujours sur son
activité. A part une intervention, malencontreuse où il tentait de contrer son ex-adversaire
interne et toujours rival de maire, il se taisait lors des conseils municipaux.
Puis il démissionna.
On
le retrouva dans le staff de Hollande dont il était le fidèle et l’homme à tout
faire avant les élections de 2012. Il se retrouva, tout de même à l’étonnement
de nombreux habitants d’ici, « conseiller à l’égalité et à la diversité »
( !) du nouveau président.
Il
vient d’être hier poussé à la démission de ce poste après avoir été cité à
comparaître dans une affaire d’abus de bien social, selon la presse, «
dans le dispositif politique de celui qui n’était pas encore président de la
République » (!)
Cet
été il avait été égratigné par le Canard enchaîné pour avoir obligé les
policiers qui assuraient sa protection d’aller lui chercher le matin ses pains
au chocolat !
Si
le petit parcours de F. Lamdaoui est révélateur de quelque chose c’est bien de
ce petit monde des cercles politiciens faits d’étiquette de cours, de réseaux,
de promotions entre amis,…
Pour
un certain nombre d’habitants de la commune qui avaient visionné un
documentaire très triste où il apparaissait il restera de celui qui déclarait à
propos d’une image où on le voyait serrer des mains : « une poignée
de main, une voix ! »
Tristes
pour ces jeunes et d’autres qui l’avaient soutenu que leur première expérience « politique »
ait été de cette nature.
Qu’ils
sachent que le seul engagement politique qui vaille est celui de l’utilité pour
un avenir meilleur de la société, loin des carrières dérisoires qu’offre la
bourgeoisie à ceux qui la servent.