dimanche 9 mars 2014

Comptes en trompe-l’oeil



Les requins du CAC 40 ont fait 48 milliards d’euros de bénéfices en 2013. Des commentateurs font mine de s’inquiéter car ces bénéfices seraient en baisse par rapport à l’année dernière. Mais ces baisses annoncées résultent souvent de manipulations comptables.
       Un exemple, GDF-Suez annonce une perte de 9,3 milliards. Mais il a inscrit dans son bilan 15 milliards de perte en « dépréciation d’actifs ». En fait le trust a fait presque 6 milliards de bénéfices mais il se débrouille pour ne pas avoir à payer d’impôts. En trafiquant ses bilans.
      Le moyen de savoir vraiment combien ces grosses sociétés et leurs actionnaires gagnent, serait que les travailleurs mettent leur nez dans leurs comptes.

samedi 8 mars 2014

Commerce : une drôle de boutique (suite)

En circulant boulevard Léon Feix, nous avions constaté que l'ancienne "boutique" de F Lamdaoui était occupée par une activité de promotion argenteuillaise du chauffage urbain. Nous rappelions à cette occasion les difficultés de notre kiosquère Fati qui a été obligée fin août dernier de mettre la clé sous la porte. Nous nous interrogions sur le fait que ce local de promotion du chauffage urbain aurait très bien pu être installé à l'emplacement de la boutique de Fati.
       Toujours en voiture, si nous n'avons pas la berlue, nous avons pu lire que cette boutique de promotion serait ouverte... le jeudi, de 14 à 18 !
       Tout cela valait-il la location d'une telle boutique ?
   Oui, il est tout à fait concevable et nécessaire pour une municipalité, d'aider le petit commerce, et lui seul, qui est nécessaire à la population, avec des commerçant qui font partie du monde du travail  et qui dépendent du pouvoir d'achat de ce monde. Mais il faut aider tous les commerces. 
        Elle manque tellement dans le quartier Fati. DM

Logement à Argenteuil : la démagogie en encre noire



Quand on habite Joliot-Curie, par exemple, c’est avec le plus profond dégoût que l’on lit le dernier tract sur le logement de Georges Mothron. On en vient même à se dire que, dans son camp, certains doivent lire ce genre de prose de quelque Buisson de passage local en se disant : « Il y va un peu fort ». Oui à l’égard de cette prose de quelque conseiller communiquant à la manière de cet ex-de Sarkozy, ex- de l’extrême-droite Minute dont nous parlons par ailleurs ci-dessous.
         Quand Georges Mothron était maire, il a bien participé au plan de rénovation ANRU, mais en oubliant de rénover quelques écoles au Val Nord, tout comme le foyer de jeunes travailleurs Daniel Féry…
         Les loyers des locataires des cités d’AB-Habitat ont explosé sous son mandat. A côté, les hausses de son successeur, hausses que nous contestons, sont de la petite bière.
        Quant aux démolitions, quant au mépris à l’encontre des locataires, nous sommes bien placés pour nous en souvenir.
         G M se plaint que les rénovations ne soient que celles des façades ? Mais lui, il voulait liquider non seulement l’intérieur des appartements, mais les façades elles-mêmes !
        Le clientélisme ? Il est aujourd’hui bien de droite, comme de gauche, et G Mothron le sait, bien sûr Il faudra la mobilisation de la population pour lutter contre l’opacité, et pour rendre transparent ce qui ne l’est pas aujourd’hui. Il faudra cette mobilisation pour éradiquer ce fléau qui nous divise et ronge aussi la société. DM

On n’est jamais trahi que par les siens



L’affaire Buisson, ce conseiller de Sarkozy qui a enregistré les conversations privées de l’Élysée, arrive juste après l’affaire Copé, accusé, lui, d’avoir aidé des copains proches de lui à s’en mettre plein les poches avec l’argent de la campagne de Sarkozy.
      Ces affaires lèvent - timidement - le voile sur les mœurs qui régnaient au sommet de l’État sous Sarkozy, et qui n’ont certainement pas beaucoup changé sous Hollande. Les dirigeants de l’UMP ne sont pas seulement liés par de multiples liens aux grands patrons et aux riches fortunes de ce pays. Ils en ont les pratiques : pour faire du fric et se faire une place au soleil, tous les sales coups leur sont permis.

Avec la liste Luttee Ouvrière Faire entendre le camp des travailleurs à Argenteuil

Meeting de soutien
A ARGENTEUIL
A la liste conduite par Dominique MARIETTE et Sonia ALLANI
Enseignant retraité
Conseiller municipal Lutte Ouvrière d'Argenteuil

Informaticienne
Militante syndicale

Mercredi 12 mars
Salle Pierre DUX
(espace Jean VILAR)
A 20 heures
-avec libre débat-

vendredi 7 mars 2014

Localisation industrielle : la loi de la propriété privée des moyens de production

« Nous devons par ailleurs engager une politique de revalorisation économique et industrielle de notre territoire pour y refaire venir des investisseurs et des entreprises créatrices d’emplois… »
      De qui est ce morceau choisi ? De G Mothron ? Du maire sortant ?
      Que non ? De M Leikine qui après avoir discuté pendant des mois avec ce dernier s’est une nouvelle fois fâché avec lui.
     Poser la question sur l’auteur de la phrase sus mentionnée est tout à fait légitime. C’est à peu près le langage commun de tous ces candidats.
     Pendant ce temps-là, le grand patron, lui,  fait ce qu’il veut, localise où cela lui chante, puis délocalise, puis relocalise,…

     Tout cela tant que la population n’usera pas de contrainte. Mais cela s’appelle la révolution sociale.

Avec Nathalie Arthaud, Jean-Pierre Mercier et les candidats des listes Lutte Ouvrière Faire entendre le camp des travailleurs, ce sori à la Mutualité

Meeting de LUTTE OUVRIERE
De soutien aux listes
LUTTE OUVRIERE Faire entendre le camp des travailleurs
De la Région parisienne
Vendredi 7 mars
A 20 heures 30
 Salle de la MUTUALITE
PARIS 5ème
Un départ collectif sera organisé d'Argenteuil : 18 heures 45 au "Café des 2 gares" sortie Orgemont de la gare d'Argenteuil.

A ce meeting parisien prendront la parole :
Jean-Pierre MERCIER  et Nathalie ARTHAUD


Echo de campagne : la pression au travail



Une habitante m’a évoqué le suicide dernièrement dans le Monoprix de Bois-Colombes d’un cadre qui avait la réputation d’être « humain ».
       Aujourd’hui, partout la pression augmente, à tous les niveaux de la hiérarchie, conduisant parfois au pire.
       C’est cette société-là qu’il nous faut changer, radicalement.