Alors qu'elle n'était appelée que par des syndicats "minoritaires" dans l'Ecole primaire, la grève est très importante aujourd'hui dans le département. De très nombreuses écoles sont fermées.
Comme à Bezons, les enseignants grévistes le sont parfois aux côtés des personnels des Ecoles de la commune qui y ont été appelés par leur syndicat CGT des territoriaux.
Il y a bien sûr le refus de cette réforme des "rythmes scolaires", même lorsqu'elle n'est pas en place comme à Argenteuil et Bezons, la volonté de la voir abandonnée purement et simplement. Mais il y a aussi l'exaspération qui monte contre les dégradations actuelles qui touchent le monde du travail. Davantage de travail pour un pouvoir d'achat qui régresse. L'exaspération également de voir l'éducation sacrifiée sur l'autel d'économies qui bénéficient aux riches.
L'exaspération monte. Elle doit se transformer en colère. "Rythmes scolaires", moyens pour l'éducation, revendications des personnels. Avec cette colère partagée, ce sera la voie de la solution.