lundi 9 septembre 2013

Le 11 septembre 1973 au Chili : un avertissement toujours d’actualité

La municipalité rendra hommage à Salvadore Allende ce mercredi à l’occasion du 40 ème anniversaire de sa mort alors que le coup d’Etat militaire de Pinochet, organisé avec le soutien de la CIA, était en train de l’emporter, ce 11 septembre 1973.
     L’invitation à la cérémonie évoque la politique d’Allende dans les termes suivants : « Elu le 3 novembre 1970 à la tête d’une coalition –« Unité populaire »-, il menait une politique progressiste (nationalisations, amélioration du système de santé…). Allende, médecin de profession,  inquiétait les conservateurs et grands propriétaires de son pays, ainsi que les services secrets (CIA)… »
     Certes, il « inquiétait » tous ces gens-là, mais la préparation le coup d’état militaire était dans l’air depuis des mois, et celui qui emporta le régime de l’Unité populaire et Allende était la seconde tentative en quelques mois. Quinze jours avant le putsch de Pinochet, celui-ci avait été nommé chef des armées par Allende lui-même. Allende a démobilisé politiquement les classes populaires chiliennes, alors que la mobilisation des forces réactionnaires nécessitait l’armement politique et militaire du camp des travailleurs, l’affrontement devenant inévitable. Les classes populaires l’ont payé de décennies de dictature, et de dizaines et de dizaine de milliers de victimes.

     Ce sont ces idées essentielles qu’il faut rappeler. Car elles sont essentielles pour l’avenir.

L'assassin et sa victime qui l'avait promu

Crédit d'impôt compétitivité : pour les déjà plus que nantis : l'exemple du groupe Safran. Un extrait du bulletin Lutte Ouvrière de l'usine de Gennevilliers

"PAS PERDUS POUR TOUT LE MONDE
Le groupe Safran a touché cette année 12 millions d’euros au titre du Crédit Impôt Compétitivité Emploi et 70 autres pour la recherche et le développement. Ces 82 millions d’euros sont versés par le gouvernement pour soi-disant aider les « pauvres » entreprises.
      Eh bien, la direction Safran, empoche nos impôts en plus de notre sueur.
Elle gagne sur plusieurs tableaux, 1400 euros par salarié."

Education : la priorité des priorités : l'école maternelle

Je suis allé, à l'heure de la rentrée des classes, ce matin à l'école maternelle Jacques Prévert du centre où je participe au conseil d'école. Une huitième classe vient d'ouvrir. C'était nécessaire. C'est bien.
     Il manque maintenant seulement l'agent Atsem pour que la nouvelle classe puisse démarrer correctement.
     Le binôme enseignante-agent atsem, un binôme qui caractérise les écoles maternelles d'Argenteuil : un élément essentiel de la réussite éducative et scolaire.

dimanche 8 septembre 2013

10 septembre : éditorial des bulletins d'entreprise Lutte Ouvrière

Mardi 10 septembre, manifestons notre refus de la politique du gouvernement !

Les gesticulations guerrières de Hollande en direction de la Syrie ne peuvent certainement pas faire oublier les coups portés aux travailleurs. Avec l’attaque du gouvernement contre les retraites, l’occasion nous est donnée de dire notre colère contre sa politique anti-ouvrière.
Mardi 10, la CGT, FO, la FSU et Solidaires appellent à faire grève et à manifester. Quels que soient leurs calculs et leurs arrière-pensées, c’est l’occasion de protester contre ce nouveau racket sur les pensions. Le PS qui, en 2010, prétendait s’opposer à la réforme des retraites de Sarkozy veut l’aggraver maintenant qu’il est au pouvoir !
     Tout est odieux, dans cette attaque : l’allongement de la durée de cotisation à 43 annuités, dont le but est d’abaisser les pensions ; l’augmentation des cotisations, à sens unique, puisque les patrons ont l’assurance qu’elle sera compensée tandis que les travailleurs, eux, paieront ; le report de la revalorisation des pensions du 1er avril au 1er octobre, qui est un vol dissimulé de 1,5 milliard dans les poches des retraités.
     Le gouvernement Hollande-Ayrault ressasse comme la droite : « Nous vivons plus longtemps, il faut travailler plus longtemps ». Mais avant de forcer les anciens à travailler jusqu’à 67 ans, qu’ils donnent du travail aux chômeurs et aux jeunes !
     Quant à l’espérance de vie, elle n’y est pour rien. Qu’elle progresse n’est pas chose nouvelle, elle augmentait déjà en 1981 quand l’âge de départ a été abaissé à 60 ans par Mitterrand, avec 37,5 annuités de cotisation pour une retraite à taux plein.
     Si ce qui était possible en 1981, avec un niveau moindre de richesses, ne l’est plus aujourd’hui, c’est que le chômage et l’exploitation se sont aggravés, creusant les déficits sociaux tandis qu’une poignée de riches accumule des sommes extravagantes. C’est que la rapacité patronale a grandi et que la part que les riches prélèvent sur la société, avec la complicité des gouvernements de droite et de gauche, est de plus en plus grande.
     Cette attaque contre les retraites justifie à elle seule de manifester, mais il y a bien d’autres raisons. Flambée des prix, gel des salaires, angoisse du chômage et de la précarité, les conditions de vie sont menacées par tous les bouts.
     Combien de travailleurs ont reçu un choc en découvrant leur avis d’imposition ? Combien ont cru à une erreur du fisc en voyant leurs impôts augmenter de 100, 200, 300 € alors que leur revenu n’a pas augmenté d’un centime ?
     Pour les uns, c’est le résultat de la refiscalisation des heures supplémentaires ; pour d’autres, c’est le fruit du gel du barème de l’impôt ou la suppression de l’avantage pour celles et ceux qui ont élevé seuls un enfant… Quand tout ne se cumule pas !
     Et comment payer toujours plus quand son salaire stagne, baisse ou, pire, disparaît ? Car en dépit des boniments sur la « reprise », le grand patronat veut encore laminer les salaires, les primes, les majorations. Il veut allonger le temps de travail, accroître la flexibilité. Il pense qu’il peut tout se permettre, faire travailler gratuitement les ouvriers trois heures de plus par semaine par exemple !
     L’entreprise Revima, près de Rouen, qui impose cela n’est pas un cas isolé. Grâce au gouvernement Hollande-Ayrault, c’est même… la loi ! Alors aujourd’hui, tous les grands patrons veulent leur « accord de compétitivité » qui forcera les salariés à travailler plus, pour moins de salaire.
     Et pourquoi le patronat se gênerait-il, quand le gouvernement prétendument socialiste lui donne un blanc-seing et traite les travailleurs de la Fonction publique de la même façon ?
     L’entreprise a des difficultés ? Les patrons veulent faire payer les salariés ! Et qu’ils soient eux-mêmes mis dans les pires difficultés n’arrête ni le patronat ni le gouvernement.
   Alors, sans réaction collective, sans opposition résolue, gouvernement et patronat continueront à faire les poches des travailleurs. Ce n’est pas la journée du 10 qui les fera reculer. Pour qu’ils stoppent leurs attaques, il faudrait que les travailleurs se lèvent en masse, par centaines de milliers, par millions, une journée, puis deux, puis trois… jusqu’à ce qu’ils soient contraints de reculer.
     On n’en est pas à bouleverser le rapport de forces au point de faire peur au grand patronat mais il faudra en passer par là pour ne pas être poussés vers la pauvreté par un patronat avide et un gouvernement servile. Ils peuvent nous imposer bien des choses, mais ils ne peuvent pas nous empêcher de crier notre colère. Mardi, manifestons pour dire « Non, ça suffit » !

agenda militant



Mardi 10 septembre : journée de mobilisation syndicale où nous serons.
Rendez-vous des militants de Lutte d’Argenteuil :
12 Heures 45 devant le parking Jean Vilar : nous prendrons le car de la CGT ou nous irons par nos propres moyens pour rejoindre la Place de la République

Lutte Ouvrière appelle à participer le plus nombreux possible aux grèves et aux manifestations du 10 septembre. À Paris, le point de rassemblement de Lutte Ouvrière est fixé au métro Saint-Ambroise à partir de 13h pour participer à la manifestation qui démarrera de République à 14h pour se rendre Place de la Nation.
Nos deux banderoles :
- Retraites démolies, emplois massacrés, tous ensemble pour faire reculer le patronat et le gouvernement
- Trop, c’est trop ! Retraites, salaires, emplois, les mauvais coups pleuvent. Tous ensemble on peut les arrêter !

Jeudi 12 septembre :

13 heures 30 : tribunal de Pontoise : soutien aux militants poursuivis pour leur soutien à la cause palestinienne ;

Comme tous les vendredis, vendredi13 :
permanence régulière devant "Chez Paul" au carrefour Péri-Paul Vaillant Couturier-Gabriel Péri 
de 17 heures 15 à 18 heures 15 ;

Vendredi 13, samedi 14 et dimanche 15 :

Fete de l'Huma, présence de Lutte Ouvrière. Venez au stand !

Samedi 14 septembre :

grande journée de présence de Lutte Ouvrière sur Argenteuil ;

Vendredi 4 octobre :
Réunion de "bilan de mandat" des élus Lutte Ouvrière d'Argenteuil.
20.15 Espace Mandéla. Grande salle
Avec Patrice CRUNIL et Dominique MARIETTE

Et pour ceux qui réservent des congés à l'avance :
Fête de Lutte Ouvrière à Argenteuil
Dimanche 26 janvier 2014...

Les feuilles d'impôts se ramassent à la pelle et les difficultés aussi

Les feuilles d'impôt fonciers, elles, arrivent dans les boîtes à lettres.
     La douloureuse est à la hausse, même si c'est mois que l'année précédente.Cela fait tout de même près de 7% en deux ans. Vous êtes seule, vous avez un petit appartement, vous payez près de  1250 euros : comment s'en sortir ?    
     Et une nette augmentation des taux a été votée par le Conseil général pour l'année prochaine ?
     Impôts de droite, impôts de gauche, ils saignent le malheureux.
     Au fait, on ne nous a toujours pas répondu : à combien l'"aide" du Conseil général du 95 à l'opération Zeppelin ?

Impôts : les moyens matériels aussi performants qu'ils soient sur le papier ne remplaceront pas les moyens humains

Certains d'entre nous n'ont toujours pas reçu leur feuille du montant de l'impôt sur le revenu qu'ils doivent acquitter pour leurs revenus de 2012.
    Vu de loin, on pourrait dire que c'est tant mieux, loin de nous ces feuilles de mauvaise augure ! Mais cela permet tout de même lorsqu'on les a en main de savoir où l'on va.
     Renseignement pris, il s'agirait d'une conséquence fâcheuse d'une procédure mise en place par les Finances depuis l'an dernier. On centralise les déclarations papier à Lille, on les photographie et les ordinateurs traitent les éléments scannés. Elémentaire !
     Le hic est que cette procédure avait mis la pagaille l'an dernier. Alors, elle remet cela cette année ?

Eau ou comme pour le reste, au niveau de la commune comme au niveau de la société : le contrôle de la population

Dans une cité relevant d'AB-Habitat, aux Champioux, une fuite importante d'eau se produit. Elle a lieu en deça des compteurs individuels. C'est donc l'affaire du bailleur.
     Des bruits ont couru que ça allait pourtant être aux habitants de payer. Des bruits, mais qu'à cela ne tienne, il n'y a qu'à les vérifier ou à les infirmer. A l'initiative d'un locataire, une demande a été faite de rencontrer l'Adjoint au maire référent du quartier. Celui-ci a donc rencontré une dizaine de ces locataires inquiets. Des assurances leur ont été données.
     La vigilance demeure toujours en pareil cas. Mais comme voilà une bonne méthode !
     Celle du contrôle des intéressés sur leurs propres affaires.