lundi 12 novembre 2012
dimanche 11 novembre 2012
Agenda
Mercredi 14 novembre
Manifestation contre l'austérité
14 heures Montparnasse
Vendredi 16 novembre
Conférence de Lutte Ouvrière : le cercle Léon Trotsky : Montreuil
sur la Guerre d'Algérie et ses suites
Lundi 3 décembre
prochain Conseil municipal d'Argenteuil
Alima Boumédienne sanctionnée pour ses convictions de solidarité avec le peuple palestinien
L’ancienne
sénatrice Alima Boumédienne vient de voir rejetée sa demande d’inscription au
barreau des avocats du Val d’Oise alors qu’elle en réunissait toutes les
conditions. Les justifications avancées du côté de cet organisme sont plus croustillantes,
si l’on peut dire, les unes que les autres. Parmi elles, nous citerons celle
avancée par le représentant de l’ordre
des avocats du 95 : il est reproché à Alima Boumédienne « (d’exercer)
un militantisme efficace dans le cadre de
ses activités politiques lequel apparaît contraire à l’honneur, à la
probité, aux bonnes mœurs… et aux
respects des principes essentiels de dignité et de modération… » !
Rien de moins, et tout cela en rapport avec l’engagement, en particulier, d’Alima
Boumédienne aux côtés du peuple palestinien.
Voilà des gens bien sourcilleux de l’honneur
et de la dignité.
Bien sûr ce représentant comme ses mandants
n’étaient peut-être pas nés pour la plupart en 1940 et le département du Val d’Oise
pas créé, mais tout de même, il aura
fallu 2011 pour que l’ordre des avocats de Paris reconnaisse enfin la « faute »
de l'Ordre des avocats de Paris à l'égard de leurs confrères juifs sous Vichy,
ordre qui appliqua sans vergogne le numérus clausus à l’encontre des avocats
juifs décidé par Pétain en juillet 1941.
Question honneur et dignité, voilà une
étonnante tradition pour un organisme d’un autre âge.
La misère explose
Le
nombre de personnes vivant sous le seuil de pauvreté a atteint un nouveau record :
8,6 millions de personnes en France. En quatre ans, depuis le début de la crise
en 2008, ce chiffre a augmenté de près de 10%.
Pour maintenir ses profits malgré la
crise, la bourgeoisie a obtenu des centaines de milliards de l’État qui, en
retour, a fait payer toute la population en remettant en cause les retraites,
les salaires, les emplois publics ; des centaines d’entreprises ont été
fermées, se traduisant par des dizaines de milliers de travailleurs jetés à la
rue.
Les couches populaires payent cher la domination de l’économie par une minorité d’exploiteurs.
Les couches populaires payent cher la domination de l’économie par une minorité d’exploiteurs.
samedi 10 novembre 2012
Après les décisions du gouvernement suite au rapport Gallois : un communiqué de Nathalie Arthaud du mardi 6 novembre
Compétitivité : les
vœux du patronat sont exaucés, les engagements vis-à-vis des travailleurs sont
piétinés
C’est Noël en novembre pour le patronat ! Le gouvernement lui offre 20
milliards d’euros, soit une baisse de moitié de l’impôt sur les sociétés.
C’est un cadeau sans contrepartie. Le gouvernement prétend que ces milliards
doivent « inciter » le patronat à investir, mais depuis des années, les grandes
entreprises, celles qui exportent et qui n’ont que le mot « compétitivité » à la
bouche, dépensent plus en dividendes qu’elles n’investissent !
Pour financer son cadeau au patronat, le gouvernement piétine sans vergogne
son engagement de ne pas augmenter la TVA. Mais si cette TVA était injuste sous
Sarkozy, elle le reste avec Hollande !
Les travailleurs vont payer à double titre : par l’augmentation de la TVA et
par la réduction des dépenses publiques qui va encore dégrader les hôpitaux,
l’Éducation, les transports et priver les collectivités de ressources
indispensables pour la population.
Il n’aura pas fallu longtemps pour que le gouvernement socialiste montre à
quel point il est prêt à s’aplatir face au patronat et capable des pires
attaques contre les travailleurs.
Nathalie Arthaud
Le 14 novembre, contre les politiques d'austérité : manifestations dans toute l'Europe
La Confédération européenne des syndicats (CES), qui regroupe la plupart des grandes confédérations syndicales de l'Union européenne, a lancé un appel à manifester contre les politiques d'austérité mercredi 14 novembre.
En Grèce, en Espagne et au Portugal, pays où les coups portés aux travailleurs sont parmi les plus sévères, des journées de grève nationale interprofessionnelle sont prévues. En Italie, la CGIL appelle à quatre heures de grève. En France et en Allemagne, des manifestations sont organisées dans de nombreuses villes, avec ou sans appel à la grève, suivant les régions et les fédérations professionnelles. Dans les autres pays, de la Roumanie à la Belgique, les travailleurs sont également appelés à se faire entendre.
Quelles que soient les limites du programme revendicatif de la CES, quelle que soit la plus ou moins bonne volonté des confédérations à relayer cet appel, la journée du 14 novembre a au moins le mérite d'affirmer que tous les travailleurs européens ont les mêmes problèmes, les mêmes adversaires et les mêmes intérêts. En ces temps où nombre de politiciens proposent la fermeture des frontières, voire la création de nouvelles séparations, et l'union nationale derrière les patrons comme seule perspective, il est de l'intérêt des travailleurs d'affirmer qu'ils constituent une seule et même classe sociale à travers tout le continent.
Partout les licenciements font rage, les salaires sont bloqués et parfois diminués, l'âge de la retraite repoussé, les pensions diminuées, les services publics dévastés. Car partout les États dépouillent les classes populaires pour garantir les profits des magnats de l'industrie et de la finance. Partout également les gouvernements se succèdent, de la droite à la gauche ou de la gauche à la droite, pour finalement appliquer encore et toujours cette même politique.
Les travailleurs de toute l'Europe ont un intérêt commun à lutter pour des objectifs comme l'interdiction des licenciements et la répartition du travail entre tous, l'indexation des salaires sur les prix, l'embauche dans les services publics, le contrôle des travailleurs sur les comptes des entreprises.
Ce n'est évidemment pas le programme proposé par la CES, ni même par les confédérations syndicales qui se disent plus radicales. Mais plus il y aura de travailleurs pour le mettre en avant dans les cortèges du 14 novembre, mieux cela vaudra.
Paul Galois
En France, CGT, CFDT, FSU, Solidaires et UNSA appellent à diverses manifestations. À Paris la manifestation unitaire partira de la gare Montparnasse à 14 heures. (article extrait de Lutte Ouvrière)
Quelles que soient les limites du programme revendicatif de la CES, quelle que soit la plus ou moins bonne volonté des confédérations à relayer cet appel, la journée du 14 novembre a au moins le mérite d'affirmer que tous les travailleurs européens ont les mêmes problèmes, les mêmes adversaires et les mêmes intérêts. En ces temps où nombre de politiciens proposent la fermeture des frontières, voire la création de nouvelles séparations, et l'union nationale derrière les patrons comme seule perspective, il est de l'intérêt des travailleurs d'affirmer qu'ils constituent une seule et même classe sociale à travers tout le continent.
Partout les licenciements font rage, les salaires sont bloqués et parfois diminués, l'âge de la retraite repoussé, les pensions diminuées, les services publics dévastés. Car partout les États dépouillent les classes populaires pour garantir les profits des magnats de l'industrie et de la finance. Partout également les gouvernements se succèdent, de la droite à la gauche ou de la gauche à la droite, pour finalement appliquer encore et toujours cette même politique.
Les travailleurs de toute l'Europe ont un intérêt commun à lutter pour des objectifs comme l'interdiction des licenciements et la répartition du travail entre tous, l'indexation des salaires sur les prix, l'embauche dans les services publics, le contrôle des travailleurs sur les comptes des entreprises.
Ce n'est évidemment pas le programme proposé par la CES, ni même par les confédérations syndicales qui se disent plus radicales. Mais plus il y aura de travailleurs pour le mettre en avant dans les cortèges du 14 novembre, mieux cela vaudra.
Paul Galois
En France, CGT, CFDT, FSU, Solidaires et UNSA appellent à diverses manifestations. À Paris la manifestation unitaire partira de la gare Montparnasse à 14 heures. (article extrait de Lutte Ouvrière)
Un car de la CGT part d'ARGENTEUIL à 13 H. à la Salle Jean Vilar Boulevard Héloïse.
. Inscriptions auprès de l’UL d’Argenteuil au 01 34 10 55 11 ou auprès de Patrick au 06 72 01 83 93
Sénat : groupe se réclamant du "Front de gauche" : distance minimum
Le groupe se réclamant du Front de gauche au Senat (dont la majorité est du
PCF) a voté contre la loi de programmation budgétaire après avoir voté contre
une autre, concernant elle, la politique énergétique. Le parti socialiste
n’ayant pas la majorité absolue au Sénat, le texte a donc été repoussé. Ces
votes restent donc symboliques, puisque c’est le parlement qui aura le dernier
mot et que le PS y a la majorité.
Mais comme ce Front refuse de se dire dans l’opposition on ne peut comprendre
ce geste que comme une manœuvre, ou un calcul politique. Disons plutôt
politicien.
jeudi 8 novembre 2012
Argenteuil : à la rencontre des militants de Lutte Ouvrière
Ce samedi 10 novembre
de 10 à 12 heures :
Carrefour Péri-Paul Vaillant Couturier
Devant Simply au Val-Sud
Centre commercial Joliot-Curie
de 15 à 17 heures
au carrefour Péri-PV Couturier dans le centre
Venez discuter avec les militants de Lutte Ouvrière
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