Non aux suppressions d’effectifs
Comme
ailleurs à la RATP
depuis plusieurs années, il y a des suppressions d’emploi. On est aujourd’hui
moins nombreux qu’en 2004 et de 600 à 700 emplois sont supprimés tous les ans
dans tous les secteurs, machinistes, ouvriers de maintenance, en station etc.
Et bien sûr l’activité ne diminue pas et
nos conditions de travail se dégradent. Alors le 9 octobre nous devons être le
plus nombreux possible de la RATP
dans la rue et en grève.
Machisme pas mort
La RATP a ouvert un nouveau pôle de formation et de
maintenance en bordure du périphérique.
L’architecte se félicite de son œuvre dans
ces termes : “ je voulais un bâtiment viril qui soit à l’image des gens qui
travaillent sur ce site”.
Personne n’a averti ce macho qu’il y a du
personnel féminin dans les ateliers.
Les voies de la RATP sont impénétrables
La RATP a refusé une affiche publicitaire pour la fiction
d’Arte consacrée aux jeunes séminaristes.
Le motif c’est qu’on voit une main de
femme dans le dos d’un prêtre.
La RATP ne nous avait pas habitués à tant de pruderie avec
toutes les affiches faisant la publicité des dessous féminins.
C’est à y perdre son latin...
Déjanté
Sur
le 304, un régulateur à demandé à un machiniste de continuer à rouler, en
charge, avec une roue crevée sur la remorque.
Avec
cette obsession de ne pas perdre de kilomètres faudra-t-il aussi pousser les
bus quand ils seront en panne ?
organisation au rabais
Dimanche
30 septembre, le boulevard Wallace à Puteaux était fermé à cause de la brocante
et rien n’avait été prévu pour faire dévier les bus.
La brocante à pourtant lieu tous les ans
et un machiniste avait prévenu la veille que des barrières étaient en train
d’être mise dans la rue.
Il
parait que diriger c’est prévoir…
les casseurs
À
Grande Arche, plusieurs d’entre nous se sont retrouvés enfermés dans la salle
des machinistes. C’est dire la qualité du matériel RATP.
On est venu casser la serrure de la porte
pour nous libérer. Fallait pas se donner tant de peine, on aurait pu attendre
le serrurier.
Anonymous
Le
directeur du département est venu nous faire une petite visite à Nanterre.
Il
est passé vite fait dans la salle des machinistes, serrant les mains au passage
sans même que personne ne sache qui il était.
Il
préfère sûrement éviter quelques questions embarrassantes sur nos conditions de
travail.