lundi 10 septembre 2012

Bernard Arnaud : un communiqué de Nathalie Arthaud


Bernard Arnault : expropriation !

Bernard Arnault gagne 10 millions par an au titre de président de son groupe de luxe LVMH et 200 millions de revenu du capital. D’où vient cet argent si ce n’est du travail de milliers de salariés ! Il a bâti sa fortune grâce aux aides publiques. C’est le gouvernement Fabius qui lui a mis le pied à l’étrier en lui faisant le cadeau du groupe Boussac, puis les commandes de l’Etat français, les subventions, les cadeaux en tout genre ont continué ce qui lui a permis d’avoir sur son compte en banque, 35 milliards d’euros. 35 milliards, c’est plus que n’en cherche aujourd’hui le gouvernement !
     On nous parle de « capitaines d’industrie », on nous dit qu’ils font beaucoup pour le pays. Mais il y a une chose et une seule qui compte pour eux : leur portefeuille, leur fortune et leurs milliards. Et quand le gouvernement veut, au nom des « sacrifices partagés », les faire un peu contribuer, les voilà qu’ils menacent de partir ! Eh bien, je dis : expropriation ! Qu’il parte, bon débarras, mais on garde tout, jusqu’au dernier centime d’euro !
                                                         Nathalie Arthaud


dimanche 9 septembre 2012

Arnaud en va-t-en guerre de sa classe

"Taxera-t-il à 75% ? Taxera-t-il pas?", depuis plusieurs jours les supputations vont bon train sur la volonté de Hollande de taxer davantage les plus riches, une de ses promesses électorales. Un jour, on dit que c'est oui, et le lendemain non. Taxés ou pas, dans tous les cas, les riches auront mille moyens de se défausser.
     En attendant, la première fortune de France, Arnaud, le patron de LVMH, a jeté son caillou doré dans la mare : acquérir la nationalité belge. Via la Belgique, on dit que cela lui permettrait de se faire domicilier à Monaco, le paradis fiscal que l'on sait.
     Mais à ce que l'on sache, ce monsieur a châteaux, hôtels particuliers, et autres richesses que l'on ne transporte pas d'un pays à l'autre avec facilité.
     Ces propriétés immobiles et immobilières peuvent toujours être expropriées.

Une société malade

Le gouvernement vient de décider d’envoyer 200 policiers supplémentaires dans la cité de Marseille, où sévit une insécurité grandissante du fait de bandes de voyous qui terrorisent sa population.
     Certes, cela peut être dissuasif, encore que les policiers eux-mêmes expliquent comment leur présence entraîne plus le déplacement du problème que sa solution. Mais quant à supprimer vraiment la délinquance qui transforme la vie des familles populaires habitant ces quartiers de Marseille en cauchemar, il y a loin. Tant il est vrai que la situation s’aggrave et se dégrade à la mesure de la montée du chômage et de la misère, c’est-à-dire à grande vitesse.
     Tels sont aussi les fruits vénéneux de cette société capitaliste malade de la crise.

États-Unis : pendant le cirque électoral, la pauvreté explose

Pendant qu’Obama bat la campagne pour se faire réélire et que Romney prend des bains de foule pour lui ravir la place, les chiffres officiels de la « grande pauvreté » explosent. Un Américain sur sept (plus de 45 millions de personnes) entre aujourd’hui dans cette catégorie, de même que 40 % des enfants afro-américains et 35 % des enfants latino-américains.
      Mais contre ce fléau, pas plus Obama que Romney ne sont prêts à prendre les mesures qui s’imposeraient contre le chômage, l’impossibilité de se soigner ou les expulsions immobilières. Les trusts comme Microsoft, ou les bandits de la finance comme Goldmann Sachs ne les paient pas pour ça !

Revlon : des des côtés de l'Atlantique, la même recherche effreinée de profits

La multinationale étatsunienne du cosmétique Revlon veut fermer deux de ses entreprises, l'une à Bezons, l'autre dans l'est des Etats-unis. Des deux côtés de l'Atlantique, deux cent cinquante travailleurs sont concernés par le même fléau capitaliste.
     Selon le blabla du trust, il s'agit de réduire les coûts. On connaît la musique.
     En tout cas, dans le pays, une usine de plus sur la longue liste des usines fermées.

samedi 8 septembre 2012

Chômage : pour un plan d'urgence, ne comptons que sur la lutte des travailleurs

Selon les statistiques officielles, le nombre de chômeurs répertoriés a augmenté de 2,4% à Argenteuil sur un an. C'est 6,7% de plus à Bezons et 7% sur le département.
     Il faut interdire les licenciements, répartir le travail entre tous en maintenant les salaires, et embaucher massivement dans les services publics.

Lutte Ouvrière aujourd'hui à Argenteuil


Journée de présence militante de Lutte Ouvrière à Argenteuil
demain Samedi 8 septembre

Le matin, de 10 à 12 heures :
Dans le centre : au carrefour "Babou", Paul Vaillant Couturier-Gabriel Péri
Au Val Sud : devant le magasin Atac
A Joliot-Curie : centre commercial, devant le libraire

L'après-midi : dans le centre au carrefour Babou, de 15 à 17 heures


vendredi 7 septembre 2012

Grèce : nouvelle attaque contre les travailleurs


La « troïka » (Commission européenne, FMI et BCE) qui joue le rôle d’huissier des banques pour pressurer au maximum la Grèce, vient de proposer que la semaine de travail officielle des salariés grecs soit de 6 jours, ce qui permettrait de ne plus payer d’heures supplémentaires majorées.
     Alors que le chômage touche des millions de personnes, pour pressurer toujours plus les travailleurs grecs qui ont un emploi, l’imagination des financiers internationaux ne connaît pas de bornes. Là-bas comme ici, les intérêts du monde du travail sont les mêmes.
     Oui, en Grèce comme ailleurs, il faudrait répartir le travail entre tous les bras, sans perte de salaire, pour supprimer le chômage et permettre à tous de vivre correctement.