lundi 14 mai 2012

JP Morgan, Ikea : brèves du jour sur le capitalisme


Banques : pour les empêcher de nuire : exproprions-les

La grande banque américaine JP Morgan vient de connaître un déboire important.  au niveau de ses opérations de spéculation. Il s’agit d’une perte de plus de 2 milliards de dollars opérée à la suite d’une opération d’un de ses traders.
     Selon les Echos, celui-ci opérait « au sein d’une unité chargée de réduite les risques de la banque par des opérations de couverture… »
     Si le capitalisme ne brutalisait pas le sort de la société, on pourrait en rire.

Ikéa : le grand patronat mène la guerre de classe

Ikéa est soupçonnée très fortement d’avoir fait surveiller de manière illégale des salariés et des clients.  Le syndicat Force ouvrière de l’entreprise avait porté plainte. La justice vient d’engager une information judiciaire sur le sujet.
      Aboutira-t-elle ?

dimanche 13 mai 2012

CG95 : C comme casse, G comme générale

Les Centre d'Information et d'orientation si nécessaires aux élèves sont en péril. Le Conseil Général a supprimé 280 000 euros de subventions pour ces CIO et envisage de ne laisser qu'un centre sur six dans le Val d'Oise.
     Les personnels Education nationale seront toujours là, mais sans locaux.
     C'est aussi cela la décentralisation. Bien sûr ce genre de tâches devrait revenir à l'Etat.
     Mais en attendant, il n'y a aucune raison de laisser les élèves en plan.

Au total, ça serait mieux !

L'inspection académique du 95 relance les écoles pour que des enseignants acceptent de partir en "classes transplantées" dans le cadre d'un partenariat avec Total.
     C'est très bien que les enfants aillent prendre l'air à la campagne ou au bord de la mer, cela l'est moins que ce soit en rapport avec Total.
     C'est un partenariat avec le Comité Central d'Entreprise de chez Total, soit, mais c'est tout de même de la pub pour Total qui ressort.
     Cette entreprise fait d'énormes profits sur les consommateurs que sont les parents d'élèves. On pourrait plutôt augmenter l'imposition de cette entreprise, et ainsi, l'Education nationale elle-même, en direct, aurait l'argent pour organiser elle-même ces classes transplantées.

samedi 12 mai 2012

Ecole : un rassemblement à Argenteuil pour prendre date

Un beau rassemblement


Nous nous sommes retrouvés plus d'une centaine devant la Sous-préfecture pour marquer notre refus de la dégradation de l'Ecole publique qui s'accélère. Les suppressions de postes pour la rentrée prochaine auront de nouvelles conséquences catastrophiques. Et pourtant la situation actuelle n'est déjà pas brillante. Les revendications sont nombreuses. Entre autres :
-un plan d'urgence pour la scolarisation des moins de trois ans ;
-le remplacement des enseignants absents ;
-un recrutement des "rased" pour aider les enfants en difficulté ;
-pas de classes à plus de 24 en section professionnelles, et à plus de 30 en sections générales dans les lycées "ZEP";
-baisse des effectifs dans les collèges...
     Bref il faut revenir sur les 80 000 suppressions de postes de ces dernières années.
     Les maires d'Argenteuil et de Bezons, présents, ont apporté leur soutien. Une forte délégation d'Ermont était présente.
     On notait un nombre notable de militants du PS et de Lutte Ouvrière.
     Le dilemme est clair : il faut rétablir les postes manquants à Argenteuil-Bezons. Sinon, ce sera la lutte dès le 1er septembre...

Dolto, au secours
     Sixième journée d'occupation à la maternelle Dolto en lutte pour le maintien d'une classe à la rentrée prochaine.
     La lutte, le combat, la mobilisation, c'est ainsi que l'on peut gagner !

Conseil général du 95 : non à la dégradation du service public, non à la baisse des revenus

Non à la baisse de la subvention pour le FJT Daniel Féry
Les jeunes travailleurs du Foyer de Jeunes Travailleurs du Val-Nord à Argenteuil risquent de subir une hausse de leur loyer suite à une diminution notable de la subvention annuelle du Conseil Général.
    N'oublions pas que ces subventions ne sont qu'un retour sur les impôts que paie toute la population, jeunes comme anciens.
    Non à la baisse des subventions qui vont à la population !
    Oui, à la liquidation de toute aide directe ou indirecte au grand patronat !
    Et pour suivre tout cela, mettons le nez dans les comptes des collectivités locales comme du reste ! Pas de secret en la matière.


Suppression de subventions là, dépenses très discutables ici
Le Conseil Général fait parler de lui au niveau des publicités payantes du Parisien, comme nous avons pu le constater avant-hier.
     Soit, cela permet de bouster les comptes de ce quotidien que nous lisons.
     Mais, le Conseil Général n'est-il pas à l'heure des économies ?

vendredi 11 mai 2012

Ecole : rassemblement demain pour affirmer nos exigences


Il faut rebâtir l'École
Publique !
Après le grand succès des Ecoles désertes du 13 mars
sur Argenteuil et Bezons,
poursuivons l'action !
Parents et enseignants d'Argenteuil et Bezons
Samedi 12 Mai 11h00
Grand rassemblement devant la
sous-préfecture d'Argenteuil
Une audience est demandée au sous préfet
La France a choisi un nouveau président. Les problèmes de l'École ne
sont pas résolus pour autant, et nos revendications persistent
- Une réelle formation des enseignants
- Une réelle politique de réussite en ZEP
- Un maximum de 24 élèves par classe en collège et 30 en lycée
- Un recrutement suffisant de professeurs et de professeurs remplaçants
- Le rétablissement des RASED
- Les moyens financiers permettant un réel accès à la culture.
Nous étions plus de 40 000 à nous exprimer le 13 mars 2012 en
organisant les écoles désertes sur nos communes,
exigeons les moyens promis pour l'Éducation.
Cette action est soutenue et accompagnée par les organisations syndicales
SNUipp-95, CGT Éduc'action-95, SNES-FSU-95, coordination Argenteuil-Bezons de la FCPE.

Législative Argenteuil-Bezons : 1er tract de campagne


LUTTE OUVRIERE
DIRE DANS LES ELECTIONS LEGISLATIVES DES 10 ET 13 JUIN PROCHAINS :
Un véritable changement ne peut venir que des travailleurs eux-mêmes
La satisfaction de s’être débarrassé de Sarkozy, largement partagée, relève maintenant du passé. L’électorat populaire qui s’est servi du bulletin de vote en faveur de Hollande pour se débarrasser de Sarkozy ne nourrit pas beaucoup d’illusions à l’égard de Hollande. À juste raison.
     Car si Sarkozy était le président des riches, Hollande n’est pas pour autant le président des pauvres. Même pendant sa campagne électorale, il n’a jamais pris d’engagement concret à l’égard des travailleurs.
   Les maîtres de l’économie, les banquiers, les grands groupes industriels et financiers restent en place. Ils ont fait la pluie et le beau temps. Ils  veulent continuer à le faire.  C’est à cette puissance-là que les travailleurs auront à s’opposer s’ils veulent défendre leurs conditions d’existence, leurs emplois comme leurs revenus.
     Et le grand patronat, les banquiers ne feront aucun cadeau. Confrontés à la crise de leur économie, ils continueront à vouloir obtenir sur le dos des salariés les profits que le marché n’est pas capable de leur donner. Cela se traduira par de nouveaux licenciements, par de nouveaux reculs des revenus du monde du travail, par de nouvelles attaques contre les services publics.
     Ils continueront cette politique jusqu’à ce qu’ils se heurtent à la résistance du monde du travail. Mais il faut que les luttes futures soient conscientes et visent des objectifs qui renforceraient réellement le rapport de force en faveur des travailleurs.
     Il est urgent d’imposer l’interdiction des licenciements et la répartition du travail entre tous sans diminution de salaire.
    Il est vital d’imposer une augmentation générale des salaires et des retraites et leur indexation sur les hausses de prix.
     Il est vital d’imposer le contrôle des travailleurs et des classes populaires sur les comptes des entreprises pour connaître les mauvais coups qu’ils nous préparent.
     À peine l’élection présidentielle terminée, le Parti socialiste cherche à convaincre l’électorat populaire qu’il est important de donner à Hollande la majorité à l’Assemblée nationale dont il aurait besoin pour mener sa politique.
     Ne nous laissons pas piéger, une fois de plus, par le vote utile. Un député socialiste de plus ou de moins ne changera rien au fait que l’Assemblée nationale est une chambre d’enregistrement impuissante face au pouvoir de l’argent. Le Parti socialiste peut demain avoir tous les pouvoirs institutionnels. Mais les travailleurs ont toutes les raisons de ne pas lui faire la moindre confiance.
     La droite qui se retrouve dans l’opposition sera d’autant plus virulente qu’elle a ses dix ans de gouvernement à faire oublier. Et elle sera doublée par l’extrême droite qui, jamais, au grand jamais, ne s’en prendra à l’exploitation et à la dictature de la classe capitaliste sur l’économie.
     Il ne faut pas laisser à la droite et à l’extrême droite le monopole de l’opposition. Il faut affirmer les exigences du monde du travail. Lutte Ouvrière sera présente dans les élections législatives à venir afin que l’opposition politique au pouvoir socialiste ne vienne pas seulement de la droite, mais de femmes et d’hommes qui sont du côté des intérêts du monde du travail et n’acceptent pas qu’ils soient bradés.
SOUTENEZ LA CANDIDATURE LUTTE OUVRIERE SUR LA CIRCONSCRIPTION D’ARGENTEUIL-BEZONS
Dominique MARIETTE (suppléant Michel CAMPAGNAC)

Conseil Général : le feu contre les services à la population.

Le Conseil général qui chapeaute financièrement leur activité, a décidé de rendre payantes un certain nombre des interventions des pompiers. Cela concernerait entre autres "des interventions dont l'urgence n'est pas avérée", telles que le blocage d'un ascenseur ou la destruction d'un nid de guêpes, selon le Conseil Général ! Les personnes bloquées et menacées apprécieront.
     D'une façon ou d'une autre, ce sont les usagers qui paieront.
     S'attaquer aux services publics, s'attaquer aux revenus de la population la moins riche, c'est sans doute la façon un peu particulière de G. Mothron, conseiller général et membre de la majorité de droite d'être "toujours au service des Argenteuillais" ! Il est vrai que depuis 1993, date de son élection comme député, le monsieur doit en la matière avoir un sacré métier.