vendredi 25 novembre 2011

« Union » hôpitaux Beaumont-Pontoise : danger !

La politique du gouvernement, depuis des années, est de réduire les dépenses hospitalières. Une des voies est la fusion d’hôpitaux, et à défaut, la suppression de services jugés « non rentables » et leur maintien sur un établissement au lieu de deux voire davantage précédemment.
     L’ensemble des hôpitaux du département sont concernés. Ainsi, un prochain conseil de surveillance de l’hôpital de Beaumont-sur-Oise doit se prononcer sur la perspective de rapprochement avec l’hôpital de Pontoise.
     Quand on parle fusion ou plus doucement de « coopération », les travailleurs et les usagers savent de quoi il en retourne : suppression de postes, d’effectifs, de services, allongement de la charge de travail, difficulté de déplacement accrue pour tous. Comme dans les entreprises du privé.
     Mais un hôpital n’est pas une entreprise à profit.

Rassemblement contre l'austérité du mardi 22 novembre : un article de l'Echo Régional

"Cent manifestants contre l'austérité

Mardi 22 novembre, près de cent personnes étaient réunies devant la Sous-préfecture d'Argenteuil pour protester contre la politique de rigueur du gouvernement. Les manifestants, enseignants, retraités, parents d''élèves, agents territoriaux ou simples citoyens ont répondu à l'appel du Syndicat départemental de l'Education nationale. "C'est un premier rassemblement contre la politique d'austérité qui s'accélère, explique Dominique Mariette, conseiller municipal (Lo). C'est toujours la politique des banquiers dont on peut tout craindre."
     A l'image des indignés de la Puerta del Sol ou de Wall Sreet, ceux d'Argenteuil réclament un changement radical. "C'est une crise que l'on veut faire peser sur les salariés. Il y a une menace de régression sociale sans précédent. Nous devons développer un mouvement d'ampleur et une réaction immédiate." Un deuxième rassemblement aura lieu jeudi 1er décembre à l'appel de l'union locale CGT.
                                                                                                                                 R. Da"

jeudi 24 novembre 2011

Droit de vote des immigrés : un communiqué de Nathalie Arthaud

Droit de vote aux immigrés, à toutes les élections !

Sarkozy vient de redéclarer son opposition au droit de vote des immigrés et son parti, l’UMP, distribue sur le sujet depuis mardi un tract aux relents franchement lepénistes . « Le droit de voter, prétend Sarkozy, doit demeurer un droit attaché à la nationalité française. » Quelle hypocrisie ! Les spéculateurs qui dictent leur politique aux États, qui font et défont les gouvernements, personne ne leur demande leur nationalité ! Ils ont pourtant mille fois plus de pouvoir qu’aucun électeur n’en aura jamais.
      Le Parti socialiste a, quant à lui, remis le droit de vote des immigrés dans son programme. Comment le croire ? En 1981, la proposition figurait déjà au programme de Mitterrand, toujours promise, et jamais appliquée par un Parti Socialiste au pouvoir trop couard pour prendre cette mesure élémentaire.
     Lutte Ouvrière est évidemment favorable sans condition au droit de vote des immigrés à toutes les élections : pour paraphraser le slogan des sans-papiers en lutte : « Ils vivent ici, ils bossent ici, ils votent ici ! ». Mais j’affirme en même temps qu’avec ou sans carte d’électeur, les travailleurs auront un poids bien plus décisif que celui que leur donnera un bulletin de vote en luttant côte à côte, toutes origines et toutes nationalités confondues, contre leur ennemi commun, la bourgeoisie capitaliste.

                                                          Nathalie Arthaud, le 24.11.11


Prochaine conférence à Argenteuil

La prochaine conférence de LUTTE OUVRIERE à Argenteuil aura pour sujet : "La gauche au gouvernement en France en 1981 et en 1997 : quand elle tournait le dos aux intérêts du monde du travail"

JEUDI 8 DECEMBRE
20 HEURES 15
ESPACE NELSON MANDELA
82 Boulevard Leclerc
à Argenteuil

Un exposé - un libre débat

La mort d’Ali Ziri, un travailleur, un retraité algérien : ne pas oublier

Le 1er décembre prochain, le Procureur de la République de Pontoise doit rendre son réquisitoire définitif à propos de l’affaire Ali Ziri, ce travailleur retraité algérien mort tragiquement à la suite d’un contrôle de police opéré par la Bac, en juin 2009.
     Le collectif Ali Ziri appelle à un rassemblement le mardi 29 novembre à 19 heures sur le lieu de l’interpellation d’Ali, à l’angle des rue et boulevard Antonin-Georges Belin et Jeanne d’Arc.
    Lutte Ouvrière s’associe à cet appel et appelle tous ses proches et la population d'Argenteuil à ce rassemblement.

Chronique de la vie ordinaire chez Pôle emploi (d’après une correspondance)

… « Chez Pôle emploi, les multiples changements d’organisation subis par le personnel s’ajoutent au manque d’effectif. Un service du personnel inaccessible, des possibilités de mutation volontaire quasi inexistantes, du matériel souvent défaillant et un mobilier inadéquat complètent le tableau. Les employées du service local administratif s’inquiètent d’une menace de disparition de leur métier.
     Des multiples agressions et autres actes de désespoir ont eu lieu récemment dans diverses agences Pôle Emploi d’Ile de France. Quand les auteurs de ces actes voient leur dossier traité en priorité, il y a de quoi démoraliser ceux qui en sont victimes ou qui en ont été témoins… »

mercredi 23 novembre 2011

Un appel à se rassembler le 24 novembre à la CAB

Les syndicats CGT des personnels des villes d’Argenteuil, de Bezons, et de la Communauté Argenteuil-Bezons appellent à un rassemblement jeudi 24 novembre à 20 heures à l’occasion de la tenue du Conseil communautaire. Ils reprochent aux maires d’Argenteuil et de Bezons de n’avoir pas répondu à leur « lettre ouverte » du 16 septembre qui demandait l’ouverture de négociations sur des revendications qui concernent pour l’essentiel le « pouvoir d’achat ».
      Pour tous les travailleurs, actifs et retraités, la question de la baisse des revenus –salaires de bases et primes- est, avec les embauches, la question cruciale : joindre les deux bouts devient de plus en plus difficile voire « mission impossible ».
     Pour cela, pour l’essentiel, il faut que les personnels territoriaux soient au coude-à-coude avec les autres travailleurs pour faire que l’Etat leur donne ce qu’il offre actuellement aux banquiers, aux riches, aux gros industriels. Certains l’étaient hier au soir devant la Sous-préfecture d’Argenteuil.
    Sur l’essentiel, les finances communales, déjà aux abois pour les communes populaires, ne peuvent remplacer ce que l’Etat ne fait pas. Même si, face au recul actuel si nous ne l’empêchons, les communes seront peut-être contraintes d’augmenter le budget-salaires pour assurer la survie de leurs employés, quitte à abandonner d’autres dépenses, la réalisation d’autres projets. Toutes choses à discuter avec le reste de la population.
     Cela pourrait être le contenu de la réponse « ouverte » à la « lettre ouverte » des organisations syndicales à ce jour apparemment toujours sans réponse.
     Je serai présent pour discuter de cela au rassemblement des personnels.

                                               Dominique MARIETTE

"Union nationale" de Fillon : un communiqué de Nathalie Arthaud


Fillon veut « l’union nationale »… pour soutenir les capitalistes

Au congrès des maires, Fillon est venu faire son numéro sur la nécessité des « sacrifices », de « l’union nationale » et même d’un « sursaut national » face à la crise. Il a même osé parler de « devoir moral ». Face à des élus de petites communes qui subissent de plein fouet la suppression de la taxe professionnelle et la baisse continue des moyens dont ils disposent, la régression des services publics, la disparition des hôpitaux de proximité et des écoles ; face à des élus qui assistent impuissants à la fermeture d’usines sur le territoire de leur commune et à la ruine de leur ville – sans que jamais l’État ne lève le petit doigt pour les soutenir… Fillon a expliqué qu’il fallait « faire des efforts » et profiter de la crise pour « moderniser le pays ». Et l’on sait que « moderniser », dans la bouche de Fillon, signifie tailler à la hache dans tout ce qui est utile à la population… pour avoir plus d’argent à offrir aux banquiers et aux industriels.
     Et, pendant ce temps, les détenteurs de capitaux s’enrichissent au milieu d’une société en ruines, ravagée par la crise. Alors le seul « devoir moral » pour les classes populaires, c’est de refuser les appels à l’union sacrée de Fillon et de ses congénères et, en défendant leurs conditions d’existence, de s’opposer à la dictature du grand capital sur l’économie et la société.
                                                         Nathalie Arthaud,   le 23.11.11.