Une attaque contre les agents des lycées

La direction de la région Ile de France a voté un nouveau réglement sur le temps de travail des agents des lycées qui relèvent de sa compétence. La durée du travail, annualisée depuis des années, va se trouver augmentée, de fait, pour ces agents.

     Alors qu'il faut partager le travail entre tous (et il ne manque pas de travail dans les lycées comme dans les autres établissements scolaires), les dirigeants de l'Ile de France prennent le chemin inverse. Entre la voie suivie par l'UMP Châtel à l'encontre des enseignants, et celle suivie par M. Huchon à l'encontre de ces agents Atos, on ne voit vraiment pas la différence.

LUTTE OUVRIERE A LA FETE DE L'HUMA

Comme les années précédentes,

vendredi 16, samedi 17, dimanche 18,

Le rendez-vous de cette année, stand Lutte Ouvrière

avenue Pablo Picasso

près du point de rencontre n°13

Hôpital public : le remède : prendre sur les profits des banques et des industriels

Rien ne va plus à l'hôpital de Pontoise comme dans les autres hôpitaux publics du département par ailleurs. Hier, une manifestation a été organisée entre l'hôpital et la mairie.

    206 postes de travail supprimés depuis 2007. Selon des agents, la situation à la maternité et aux urgences-maternité est intenable et pose la question de la sécurité. La charge de travail devient impossible à assurer.

    Le cortège a mené les manifestants chez le député Houillon... un des membres de la majorité gouvernementale dont la politique de santé est à l'origine de la situation dégradée des hôpitaux publics.

Ecole Jules Ferry : ouverture de la 8ème classe

Il a bien fallu que l'Inspection académique se rende à l'évidence : l'ouverture d'une 8ème classe à l'école maternelle Jules Ferry d'Argenteuil pour limiter des effectifs pléthoriques par classe. Il est sûr que l'action de tous l'a aidée à tenir compte des réalités et de l'intérêt des élèves.

     Action pour l'ouverture de la 8ème classe en 2009. Ouverture en 2010. Fermeture au 1er septembre 2011. Ouverture 13 jours plus tard.

     Quel acharnement ! Quel désordre ! Et 13 jours de perdus !

La lutte : la voie à suivre

A Villiers-le-bel, comme annoncé, la journée d'hier au lycée professionnel Pierre Mendès-France a été une journée de lutte pour le maintien des salariés contractuels. 16 personnes sont concernées, dont 6 chargées de la médiation avec les élèves dans ce lycée difficile.

     Selon le Parisien 95, les services de l'Inspecteur d'Académie reconnaissent "la qualité du travail de ces salariés".

     Alors pourquoi donc envisager de priver les établissements de salariés qui leur sont fondamentalement nécessaires ?

Education : une certitude : il faut le maintien de ces salariés

Le même jour où l'Inspecteur d'Académie du Val d'Oise annonçait le non renouvellement du contrat pour les deux-tiers des contractuels CAE-CUI, N. Sarkozy annonçait le recrutement de 20 000 CAE-CUI !!! Selon les Echos d'aujourd'hui, et selon le ministre de l'Education "41 000 contrats seront en fonction à partir du mois d'octobre, dont 28 000 au projet du handicap et 13 000 pour les autres missions de l'école",..., "4 000 des nouveaux contrats aidés annoncés il y a dix jours... serviront à l'aide administrative des directions d'écoles".

     Si l'on comprend bien au milieu de toute cette confusion, pour "les autres missions de l'école" il y a donc la place pour les 1000 salariés de l'Education du 95 que l'on menace d'éjecter vers le chômage en ne renouvelant pas leur contrat.

     Il faut le maintien en poste des salariés concernés !

Sodexo : une exploitation supplémentaire indigérable

Des salariés d'une filiale du trust de restauration collective Sodexo  ont arrêté le travail à Osny près de Pontoise. Non seulement les chauffeurs doivent livrer les repas fabriqués, mais il faudrait qu'ils acceptent dorénavant des tâches de manutention supplémentaires.

     Faire le même travail avec moins de travailleurs, c'est le programme des entreprises et de leurs actionnaires.

       L'inverse du programme des travailleurs en temps de montée du chômage : il y a des tâches à effectuer, une seule réponse : les embauches nécessaires.

"Précaires en colère" : action au lycée de Villiers-le-Bel

La section CGT de ce lycée professionnel, aux côtés des agents visés par la perspective du non-renouvèlement de leur contrat, appelle à l'action aujourd'hui.

     Avec raison. C'est ainsi que la colère doit se développer pour amener l'annulation d'une mesure gouvernementale particulièrement inique.