21
septembre, il faut amplifier la mobilisation
Les
manifestations du 12 septembre ont été un succès et elles ne doivent être qu’un
début, pour répondre comme il se doit aux attaques du gouvernement.
Le 7
septembre, Macron a dit qu’il serait d’une « détermination absolue » pour faire
passer sa politique et il a ajouté qu’il ne céderait rien « ni aux fainéants, ni aux cyniques, ni aux
extrêmes ». Voilà qui est clair.
En bon
serviteur du patronat, il transpire le mépris de classe. Les patrons dirigent,
lui gouverne, et les travailleurs devraient être heureux de pouvoir se faire
exploiter sous leur baguette. C’est la vision du monde des classes dominantes. Eh
bien, il faut répondre à Macron et à ses maîtres !
La journée
du 12 septembre a été l’occasion de protester, et il faudra continuer à le
faire le 21 septembre, si possible plus fort et plus nombreux.
Il faut
que les travailleurs disent ce qu’ils pensent de ces mesures anti ouvrières,
disent leur rejet de ces ordonnances qui dynamitent le Code du travail, de la
hausse de la CSG, de la suppression de 150 000 emplois aidés, du gel des
salaires des fonctionnaires. L’État veut prendre dans la poche des
travailleurs, des retraités et des chômeurs. Il faut exprimer la colère contre
ce gouvernement qui, en même temps qu’il réduit les APL pour les plus pauvres,
supprime aux trois quarts l’impôt sur la fortune.
Il faut
dénoncer le rouleau compresseur patronal que tous les travailleurs subissent
partout : les hausses de cadences, les attaques sur les salaires, les mesures
de répression contre ceux qui relèvent la tête… tout ce qui aggrave
l’exploitation et permet au grand patronat d’accroître ses profits.
Ces
journées sont l’occasion pour les travailleurs de le faire tous ensemble, en se
retrouvant sur le terrain de leurs intérêts communs. Car, au-delà de la
résistance à chaque attaque gouvernementale ou patronale, le sort de chacun
dépendra du rapport de force qu’ils seront capables d’imposer par leur
mobilisation générale.
Ce combat
n’en est qu’au tout début. La guerre sociale que le gouvernement et les patrons
font aux travailleurs va s’accentuer. Il va y avoir de nouvelles attaques,
comme celle contre l’assurance-chômage. Il y a aussi les menaces en direction
de certaines catégories de travailleurs, comme les cheminots, dont les
retraites sont dans le collimateur du gouvernement. En s’en prenant aux
retraites des uns puis à celles des autres, les gouvernements ont réussi en
vingt-cinq ans à faire reculer les droits de tous. Il ne faut pas se laisser
diviser.
Tôt ou
tard, les travailleurs relèveront la tête et engageront la lutte, car
l’offensive patronale ne laisse pas le choix. Mais le plus tôt sera le mieux.
Car, s’ils ne font pas entendre leurs intérêts, ils risquent de le payer cher.
Le grand capital est insatiable. Il faut que le camp des travailleurs
apparaisse comme une force capable de se faire respecter.
La
prochaine journée d’action, prévue le 21 septembre par la direction de la CGT,
doit être l’occasion d’amplifier et d’élargir la mobilisation, afin de créer le
rapport de force nécessaire pour imposer les intérêts communs de tous les
travailleurs.
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