Contre la régression sociale, prenons
notre sort en mains
Depuis
plus de trois mois l’opposition à la loi El Khomri ne faiblit pas. Dans les
classes populaires prévaut, à juste titre, le sentiment d’une attaque de trop
après le CICE, l’ANI, la loi Macron et tant d’autres cadeaux au patronat faits
en ponctionnant l’ensemble de la population. A ce titre nous sommes donc tous directement
concernés.
Les travailleurs du privé sont directement
en ligne de mire.
Mais les travailleurs de la fonction
publique sont également visés.
Avec les baisses de dotations et celles
correspondants des effectifs, avec le gel de la masse salariale annoncé pour
2017, le gouvernement renforce l’austérité dans la fonction publique, à l’égal
du privé.
Nous sommes aussi concernés par les autres ponctions
opérées pour satisfaire le grand patronat que sont les baisses de subventions
d’Etat aux collectivités locales.
En conséquence, nous devons tous nous insérer dans
le mouvement général enclenché pour préserver nos conditions de travail et
d’existence. Il nous appartient d’entraîner les hésitants, il nous appartient
de populariser la nécessité de ne pas laisser passer cette occasion de lutte
collective du monde du travail, de ceux qui font fonctionner toute la société.
PSA Mulhouse : des débrayages de très
bon augure
Jeudi dernier 26 mai, des
débrayages ont eu lieu à l’usine PSA, les plus importants depuis de nombreuses
années.
300
travailleurs le matin, 400 l’après-midi, plus de 300 à nouveau le soir, ont
voulu dire leur rejet du dernier plan de compétitivité de la direction
« Nouveau Contrat Social 2 ». Ils ne veulent pas continuer à faire
des sacrifices, alors que l'entreprise est riche à milliards. Ils ont manifesté
dans l’usine contre ces nouvelles attaques, puis se sont retrouvés pour
discuter en assemblée générale.
C’est un
premier pas, vraiment encourageant. Ils ont voté pour de nouveaux débrayages
mardi prochain : souhaitons qu’ils soient nombreux à nouveau, pour être en
capacité de faire reculer la direction, et pour mesurer leur formidable force
potentielle.
Airbus à Nantes : mobilisés contre la
loi travail
Jeudi 26 et vendredi 27 mai, des
salariés d’Airbus Nantes en grève à l’appel de la CGT, ont investi les ronds-points
d’accès à l’entreprise mais aussi ceux de la zone industrielle de l’aéroport de
Nantes-Atlantique.
Il y
avait de l’ambiance : feux de palettes et de pneus, concours de pétards,
les grillades, tout contribuait à renforcer le mouvement et le moral des
grévistes qui ont été rejoint dans l’action par les dockers, des salariés
d’autres entreprises et les jeunes.
A part
quelques grincheux, les manifestants ont recueilli plus d’encouragements à
continuer leur action que de critiques malgré la gêne occasionnée par les
blocages et la marche à pied forcée.
L’Union
Départementale des syndicats CGT du Val d’Oise appelle à une assemblée demain
soir mardi 31 mai à 17 heures 30 à la Maison des Syndicats de Cergy, rue
Francis-Combes. Nous en serons.
1 commentaires:
Ce gouvernement qui sait réprimer (48 enquêtes judiciaires sur les agissements de la police suite aux manifs. qui ont lieu depuis le mois de mars)mais ne sait pas négocier ni même dialoguer est irresponsable.Il serait temps,pour le gouvernement,d'éteindre l'incendie qu'il a provoqué.Retirer la loi "précarité du travail" serait sage.Il est urgent d'OUVRIR des négociations sérieuses sur le marché du travail (compte pénibilité,formation professionnelle,médecine et inspection du travail...etc)et de renoncer à l'autoritarisme.Le gouvernement veut enfumer les salariés :la "crise sociale" ne fait que commencer.
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