Affichage des articles dont le libellé est Chronique des élections municipales Argenteuil 2020. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est Chronique des élections municipales Argenteuil 2020. Afficher tous les articles

samedi 11 janvier 2020

Argenteuil. Chronique des élections municipales des 15 et 22 mars 2020


Reconstruire un parti ouvrier débarrassé des carriéristes anti ouvriers



Avec son style habituel tout à fait particulier, l’ancien maire d’Argenteuil sur le retour vient de déclarer dans un article de la Gazette du Val d’Oise à propos de ses méthodes très controversées de mise en avant d’un certain nombre de soutiens : « Je m’en fous des partis » !
L’hebdomadaire le cite par ailleurs : « Je comprends que ces soutiens individuels ça gratte chez certains partis… Tout le monde pensait que je serai tête de liste socialiste et qu’on s’enfermerait dans une logique d’appareils. Mais mon sujet à moi, c’est la ville d’Argenteuil. Dans l’ambiance actuelle dépolitisée et de rejet des partis, où le vote évolue si vite, on ne s’inscrit pas là-dedans ».
         « L’ambiance actuelle dépolitisée et de rejet des partis » !
         Comme si ce candidat, soutien à géométrie variable de tous les cadors du PS, n’y avait pas contribué. Avec une contribution personnelle toute particulière. Chantre de l’état d’urgence, du 49.3, de la proposition sur la déchéance de la nationalité, défenseur de la loi de dégradation ouvrière dite loi El Khomri, porte-parole de Valls, ayant échoué à rallier Macron au bon moment, ...
         Oui, une contribution majeure à l’ambiance dépolitisée de ces dernières décennies et au rejet des partis. Basta ! DM

jeudi 9 janvier 2020

Argenteuil : contrer les contorsions et les manœuvres des deux responsables du projet Cap Héloïse, vigilance et pugnacité


Une occasion de s’exprimer clairement sur le sujet



Que chacun sache que municipalité n’a pas décidé d’attendre septembre 2021 pour statuer sur la demande de permis de construire de Fiminco pour que ce dernier entreprenne son projet Cap Héloïse que nous combattons. Philippe Métezeau le confirme. Elle pourrait certes attendre jusqu’à cette date, mais ne le fera pas, elle statuera avant, et bien avant. Cela ne fait en tout cas aucun doute si le vainqueur au soir des élections municipales était l’un des deux coresponsables par qui ce scandale local est arrivé. Il n’y aura alors pas à attendre des semaines pour les voir agir.
         La question est bien que tous les candidats s’expriment sur la question AVANT le premier tour des élections municipales pour que les électeurs votent en connaissance de cause, sur un élément local majeur du scrutin, même si celui-ci, dans la période de mobilisation actuelle des travailleurs, permettra de poser bien d’autres questions plus générales.
         Et l’obligation pour les candidats de s’exprimer AVANT est bien plus nécessaire pour les deux coresponsables en question. Ils doivent le faire AVANT le 15 mars. S’ils se taisaient, s’ils évitaient de répondre clairement et sans bavure sur la question, et bien sûr, s’ils confirmaient leurs engagements dans ce projet, dans le cas d’un succès pour eux, c’est bien immédiatement APRES les élections qu’ils prendraient les mesures pour le faire avancer.
         C’est bien pourquoi chacun doit suivre de très près cette question, et se donner les moyens d’en informer largement la population, même si le combat, quelle que soit l’issue électorale, continuera, lui. DM

mardi 7 janvier 2020

Argenteuil, avenir de la salle Jean Vilar et de de L’île Héloïse : c’est maintenant que les électeurs doivent connaître précisément l’opinion de chacun


Avant et non après les élections municipales !



La question de l’avenir de Jean Vilar est une épine dans le pied dans la campagne des prétendants, l’ancien maire et l’actuel, qui sont coresponsables de cette affaire. Comment se sortir de cette ornière, tel est aujourd’hui leur problème, qui les amène à opérer des contorsions et des manœuvres.
         Leur axe de stratégie actuel est : « laissons passer les élections, et on en discutera ensuite ».
         Eh bien non, qu’ils nous disent leur projet aujourd’hui, précisément, avant les élections. Même si les engagements électoraux ont une valeur toute relative, en la matière, elles valent tout de même bien davantage que le silence.
         Les électeurs ont tout de même le droit de connaître le projet de chacun sur le sujet.
         Pour Lutte ouvrière, par exemple, c’est « abandon immédiat du projet, on engage la réflexion sur Jean Vilar, rénovation, reconstruction, partielle ou autre de la salle municipale publique, décision sur ce point après consultation des habitants, … »
         Donc, ce n’est pas après les élections municipales que Georges Mothron tout comme son vieux rival doivent donner leur avis là-dessus (comme le dernier article de la Gazette sur le sujet le laisse entendre : « … Philippe Métezeau, adjoint au maire et vice-président du Conseil départemental, a été chargé de mener une nouvelle réflexion, associant l’ensemble des élus autour de ce projet, qui pourrait, ou pas, ressortir après mars 2020… »).  Une réflexion diffusée avant ou après les élections ? Si nous nous méprenons, M. Métezeau saura éclairer notre lanterne.
En tout cas, pour nous, la seule hypothèse crédible est qu’il reste deux mois à Philippe Métezeau pour transmettre un avis, et détaillé, à la municipalité et publiquement à tous. Quant à ce qu’en fera Georges Mothron, on attend également sa réponse avant les élections.
Cela vaut aussi pour l’ancien maire, cela va sans dire. DM (À suivre, sur un autre aspect de l’article consacré au sujet dans la dernière livraison du mensuel Ma Ville).

samedi 4 janvier 2020

Argenteuil : chronique des élections municipales (suite) : quand les espoirs électoraux élisent domicile dans un cœur plutôt dur


Question vœux, il ne va tout de même pas prononcer ses vœux ?

 
Un ami de longue date

C’est un véritable conte de noël que nous vous proposons, même si noël est passé, mais il n’est pas si loin…
C’est celui du miracle qui vient d’arriver à Argenteuil. Celui d’une conversion, pas forcément religieuse, mais celle du maire d’Argenteuil à l’altruisme, presque digne d’un communiste que nous sommes. Le maire d’Argenteuil vient de consacrer une de ses très rares « Ma lettre d’information » aux personnes sans domicile fixe ! Non, ce n’est pas une blague de 1er janvier, seulement la pure vérité.
         Bien évidemment, qui ne préfère pas ce genre de lettre aux lettres indigestes passées justifiant la politique municipale sur la base d’éléments partiels et analysés d’une façon toute partisane ?
         Bien évidemment nous aurions aimé davantage de profondeur dans cette lettre, qu’elle insiste en particulier sur le recul de la société durant les trois ou quatre décennies écoulées, période durant laquelle le monde des puissants a dégradé en particulier la situation des milieux populaires, des solidarités, et des services publics utiles pour en atténuer au moins les effets.
         Si l’on en juge par cette lettre, le maire d’Argenteuil serait-il sur le chemin de la rédemption ? Sans parler de sa responsabilité -certes limitée sur ce plan, même si… - en tant que maire durant deux mandats municipaux pendant lesquels on ne peut pas dire que le sort des plus humbles ait été une priorité, il faut rappeler que durant 14 ans (ce n’est pas rien) le député Georges Mothron a contribué à sa façon à tous ces reculs qui ont multiplié le nombre de personnes « sans domicile fixe ». (1. cf. Un exemple, celui de la réforme Balladur de juillet 1993 voté par M Mothron)
         Miracle des périodes électorales quand les cœurs les plus durs fondent devant le rêve d’attendrir le cœur des électeurs, chrétiens et autres ! DM 

(1)             « Complétée en 2003 par la loi du 21 août 2003 portant réforme des retraites, la réforme a principalement consisté à allonger la durée de cotisation nécessaire pour bénéficier d’une retraite à taux plein ou sans décote et le nombre des « meilleures années » prises pour calculer le montant de la pension. »(Merci Wikipédia)

mardi 31 décembre 2019

Argenteuil : vieux projets urbains et promesses électorales


Le hic, c’est que sœur Anne et frère Georges ne voient rien venir

 


La municipalité sortante d’Argenteuil fait sa « com » à l’approche des prochaines élections de mars prochain. C’est de bonne guerre. Le hic, c’est qu’au-delà de décisions très contestables ces six dernières années sur lesquelles nous reviendrons, elle n’a pas grand-chose à se mettre sous la dent.
Alors, il y a les projets ! Pour demain, pour après-demain, pour jamais, mais cela, il ne faut surtout pas laisser entendre cela.
Après avoir mis de côté le temps de la campagne le projet Cap Héloïse qui n’est, le moins que l’on puisse dire, pas porteur, la municipalité tente d’attirer l’œil du chaland sur d’autres espérances. C’est ce qui apparaît cette semaine dans un article de La Gazette du Val d’Oise, à propos du projet de restructuration du secteur Henri Barbusse-place du 11 novembre-berges de la Seine, présenté lors d'une réunion qui s'est tenue dernièrement dans le quartier.
Certes, la municipalité a des ambitions, elle les a même depuis une quinzaine d’années : une berge avec une promenade, avec une piscine peut-être… On rêve…
          Bien évidemment, les habitants du quartier sont plus que sceptiques. Et ce que rapportent La Gazette de ce que pensent certains d’entre eux exprime, à n'en pas douter, l’avis de tout un quartier : « On parlait déjà de tout ça il y a dix ans, mais rien n’a bougé. Tout ce que vous annoncez, c’est pour dans cinq à dix ans. Que faites vous en attendant, contre la dégradation de la voirie, les problèmes d’éclairage ? Vous nous faîtes rêver avec vos projets, mais que va -t-il se passer après les élections de mars 2020 ? ».
Il va se passer ce qui s’est passé après les élections de 2008, après celles de 2014… Mais la municipalité l’affirme, cette fois, ce n’est pas du chiqué… Les travaux vont commencer en 2020 ! Qu'on se le dise ! DM

samedi 28 décembre 2019

Argenteuil : chronique des élections municipales : quand l’ancien maire appelle au secours un drôle de revenant


La « politique autrement »… comme avant

 
Filma-t-il à cette occasion (mai 2009) avec un téléobjectif ?

On trouve sur le catalogue à la Prévert du candidat AAV (Argenteuil avec vous) un revenant, son ancien chef de cabinet, ou directeur de cabinet.
         Ce monsieur, il y a trois ans, avait fait jusqu’au bout le chemin que Philippe Doucet ne fit qu’en partie, en rejoignant franchement en 2017 la candidature Macron, et devint membre des marcheurs anti-ouvriers locaux. Et voilà qu’il vient de les laisser tomber à l’occasion de ces élections municipales, sa candidate officielle, et sa dissidente.
         Certes, cela est habituel dans ce petit monde, et cela n’est pas pour surprendre quiconque.
         Mais ce n’est pas sur cet aspect que nous voulions insister.
         Ce monsieur du cabinet, lorsqu’il l’occupait, s’était fait particulièrement remarquer pour son mépris à l’encontre des travailleurs territoriaux.
         Chaque travailleur encore en poste à la mairie d’Argenteuil s’en souvient encore aujourd’hui. Particulièrement ceux qui participaient aux rassemblements syndicaux qui, nombreux, se tinrent au bas des escaliers de l’hôtel de ville.
         Oh, certes, cet homme de cabinet n’y allait pas, mais il se faisait remarquer « avec élégance », en se cachant à une fenêtre du troisième étage de la mairie, mais en prenant discrètement quelques photos des travailleurs rassemblés. Oui, nombreux sont ceux à s’en souvenir encore.
         Le candidat AAV a les recrues qu’il peut, passant d’une petite mangeoire électorale à une autre. Mais il n’est pas dit qu’il fasse une bonne affaire à l’occasion du ralliement de ce marcheur à petite pointure de chaussure.

vendredi 27 décembre 2019

Argenteuil comme partout : une actualité de la grève si loin des élections municipales


Quand les travailleurs se font entendre avec leur véritable puissance

 
Rassemblement à Nantes hier jeudi
Ces dernières semaines, les différentes listes annoncées sur Argenteuil pour les élections municipales continuent leur campagne, finalement comme si de rien n’était, distribuant des tracts électoraux avec leurs programmes locaux… Tout cela se fait, on peut dire, très loin de la véritable actualité. Pourtant la grève démarrée le 5 décembre principalement dans les transports, SNCF et RATP, a une portée pour tout le monde du travail, partout dans le pays, et donc pour les travailleurs d’Argenteuil, actifs et retraités, qui y composent l’essentiel de la population.
         Cette grève qui a touché ou qui touche d’autres secteurs, l’Éducation nationale, l’énergie, les raffineries,…, vise bien évidemment le retrait de la réforme de Macron contre les retraites. Mais elle exprime toute la colère du monde du travail attaqué depuis des années, et qui connaît le recul des salaires réels et des pensions, la dégradation des conditions de travail et des services publics et privés nécessaires à la population.
         Aider à la victoire des grévistes, voilà la priorité de l’heure. Voilà même ce qui mériterait l’essentiel de l'action de tous pour leur soutien et le développement de la mobilisation. Le reste viendra plus tard, et bien assez tôt. DM

jeudi 26 décembre 2019

Argenteuil, Chronique des élections municipales de mars 2020 : petit procédé dérisoire d’un candidat aux abois


Petites manœuvres grotesques et dérisoires

 


Le prédécesseur du maire d’Argenteuil a une fâcheuse tendance à jouer « au malin ». Une nouvelle fois, il en a donné l’impression avec le tract où il fait prendre position en sa faveur un panel de « personnalités locales », certaines connues (d’une fraction très limitée d’habitants), d’autres totalement inconnues, tentant d’amener à la conviction que chacune d’entre elles est le représentant d’une bonne partie de l’arc-en-ciel politique et associatif de la Ville. Ainsi si Lutte ouvrière et le PCF  échappent à cette opération d’amalgame, il n’en va pas de même pour les Insoumis, Génération des partisans d’Hamon, les Verts, et surtout le Comité Jean Vilar.
         A juste titre, les organisations concernées sont montées au créneau avec virulence pour dénoncer cette mystification. Certes, cela le mérite vraiment, mais on peut s’interroger de la part du personnage de l’intérêt d’une telle opération.
         1.Elle prend les électeurs pour des imbéciles, et l’on n’aime pas trop être pris pour un imbécile ;
         2.Elle est sur le même plan de raisonnement dérisoire de celui de l’ex-ami de parti de Philippe Doucet, Faouzi Lamdaoui, avec son célèbre mais ridicule « une poignée de main une voix ».
         3.Elle démontre que le candidat en question devrait revoir de près sa stratégie électorale. Ce n’est pas parce que l’on a recruté un ex-pseudo syndicaliste pour mener sa campagne, que le choix est bon.
         4.Nous sommes convaincus que ce genre de manœuvre doit indisposer un certain nombre de membres honnêtes du clan « Argenteuil avec vous » que nous n’imaginons pas cautionner, en tout cas, aujourd’hui encore, de tels procédés.
Donc, totalement contre-productif. Mais cela, c’est son affaire. DM

(Prochain article, à propos du doucétiste d’En marche)

lundi 23 décembre 2019

Argenteuil : chronique des élections municipales, carrefour Babou, grand lieu d’affrontement de couleurs des partisans de Georges Mothron et de Philippe Doucet, si loin des intérêts du monde du travail


Intérêt d’éducation politique : triple zéro !

Le petit jeu électoral du carrefour Babou a repris les samedis à Argenteuil. Babouviens du maire actuel et Babouveux de son prédécesseur. D’un côté, les chasubles bleues du maire sortant. En face, les casaques panachées de son prédécesseur. En fait, une casaque double couleur faite de deux étoles, l’une jaune moutarde dont on a du mal à identifier la signification, et l’autre verte, une couleur électorale très mode ces derniers temps !
         Le camp des jaunes verts a monté d’un cran les enchères samedi dernier en offrant des boissons, et nous avons cru voir, des gâteaux également. Chacun s’attend à ce que la surenchère se développe, et à voir bientôt le clan des bleus, piqué au vif, offrir des tartes ou la galette-saucisse.
         L’affluence monte parmi les deux camps. Au point que l’on puisse craindre que l’on en arrive à ne plus pouvoir passer par ce carrefour très fréquenté lors de ces heures d’affichage des différents clans électoraux. Cela laissera au moins la possibilité aux deux camps d’échanger entre eux leurs tracts si loin des problèmes essentiels de la population ! DM

mardi 17 décembre 2019

Argenteuil, Défense de Jean Vilar, l’ancien maire et une tentative d’instrumentalisation profondément navrante





Petite tentative d’instrumentalisation locale

 
Un projet Cap-Héloïse initié en secret par le maire précédent et poursuivi par le maire actuel !

Mme Cayzac, ancienne adjointe au maire de l’ancien maire d’Argenteuil Philippe Doucet figure en tant que soutien sur une des dernières publications de ce dernier en vue des prochaines élections municipales.
         C’est son affaire. Là, où c’est aussi l’affaire de quelques autres qui se sont escrimés dans l’affaire Jean Vilar-Fiminco depuis 2016 est qu’elle y figure, non pas comme militante « associative » par exemple, mais comme « Présidente du Comité Jean Vilar », mettant au service d’une cause partisane le crédit de toute une association et des milliers de signatures qui ont été recueillies contre le projet dont Philippe DOUCET est à l’origine.
         Pour l’utilisation de ce titre à cette fin, Mme Cayzac n’a pas posé le problème aux membres de son association. Il est vrai que la réponse n’aurait pas fait de doute. Et là où cette affaire est d’autant plus scandaleuse, c’est qu’elle avance ce titre en soutien à celui par qui le scandale est arrivé, qui est à l’origine du projet Cap Héloïse, et qui a contraint quelques dizaines de personnes à y consacrer des dizaines d’heures depuis 2016.
         Bien évidemment, cette affaire est surtout navrante. Quant à ceux qui auront l’impression d’avoir quelque peu été instrumentalisés à cette occasion, nous espérons qu’ils en tireront les conclusions qui s’imposent. Dominique MARIETTE

lundi 16 décembre 2019

Argenteuil – Chronique des élections municipales de mars 2020


La municipalité nous montrer où installer nos bâches !

Que vois-je ?

Non, ce n’était pas une banderole annonçant l’arrivée d’un nouveau commerçant, un opticien en l’occurrence. C’était la bâche électorale du maire sortant.
         À Argenteuil, il y a effectivement une déficience nette en matière de panneaux visuels d’information politique.
         La municipalité pour y remédier démontre donc à tout un chacun que l’on peut accrocher ses calicots sur l’armature des marchés forains !

Espérer une carrière, en s’inventant une biographie


Certes, elle a droit de se présenter et de dire ce qu’elle veut. C’est au moins amusant. La candidate dissidente macronienne s’invente une biographie, sous forme d’un tract recto-verso, sur papier glacé.
         Mais elle était peut-être dans la clandestinité d’où elle vient apparemment de sortir. Car, en attendant, ni vue ni connue au bataillon ! Ce n’est certes pas une tare. C’est seulement la réalité. Alors, pourquoi, s’inventer un CV ?

Mardi soir, venez discuter sur comment le camp des travailleurs se fait entendre. Une réalité d’aujourd’hui, un programme, et surtout, pas seulement électoral, toujours !


lundi 9 décembre 2019

Argenteuil, condition ouvrière, un recul général


Ces candidats notables tellement loin de la vraie vie



Imperturbables, les écuries « Mothron une vision » « Argenteuil avec vous » « Vive Argenteuil », celle de la dissidente LREM, continuent tranquillement leur campagne en vue des élections municipales, comme si, dans la société, depuis quelques jours, la question de l’avenir de la condition, ouvrière n’était pas posée de façon cruciale dans les entreprises et dans la rue, thème sur lequel ces messieurs et cette dame demeurent muets.
         Oui, cette condition ouvrière continue à se dégrader profondément. Deux exemples recueillis ces derniers jours, lors d’activités militantes concernant… la grande mobilisation actuelle.

Le progrès à reculons

Le cas d’un facteur qui travaille 35 heures en tant qu’employé de La Poste, mais qui travaille également dans une de ses filiales, 16 heures hebdomadaire de ce côté-là. Rapide total : 51 heures par semaines.
         En 1936, la grève générale de Juin imposait la revendication des 40 heures !
         Il y a 83 ans !

La retraite dans le cercueil ?

         Un couple de retraités. Lui, au terme d’une vie de travail au SMIC, 900 euros. Elle, avec des interruptions pour maladie, 400 euros de retraites. 900+400=1300 euros. Un loyer de 500 euros. Cette travailleuse continue à travailler, en accompagnant des enfants en voiture, ce que leur situation exige.
         Elle a 80 ans, et ne pardonne pas au maire actuel et à l’ancien qui ont ou ont eu un pied dans l’office HLM AB-Habitat de n’avoir jamais donné suite à sa demande d’échanger leur baignoire contre une installation de douche que leur âge nécessite !

lundi 2 décembre 2019

Élections municipales 2020 à Argenteuil. Chronique (32)


Programmes électoraux et contraintes très fortes

 
                                                                                  Change.org

                   Il fait ce qu'il veut sans pouvoir faire même lui ce qu'IL veut...

A lire les programmes des uns et des autres (qui par ailleurs ont tendance à se ressembler, la pensée ayant finalement un cadre très limité), on a l’impression que jamais n’est évoqué ce qui met des bornes à toute politique municipale. Il s’agit, en l’occurrence, des contraintes qui encadrent fondamentalement les marges de manœuvre, y compris de la municipalité là mieux intentionnée, dans le meilleur des cas.
         Elles sont pour l’essentiels au nombre de quatre.
Il s’agit d’abord du niveau de revenu de la population. Ainsi, Argenteuil est une ville marquée par les attaques que le monde du travail a subies, et qui, en conséquence, l’ont appauvrie.

Ensuite, il y a la nature privée de la propriété des moyens de production et d’échange. C’est déjà vrai pour le commerce de détail, mais cela l’est tout autrement au niveau de la localisation ou la délocalisation des grandes entreprises. Le capital a la maîtrise totale de rester ou de partir quand cela lui chante. Quelles qu’en soient les conséquences sur l’emploi local ou les recettes des Villes. Ensuite, les édiles peuvent toujours se lamenter comme l’a fait le maire d’Argenteuil à l’annonce du départ de l’usine Dassault.
Et sur ce plan, n’oublions pas le pouvoir de nuisance sociale des promoteurs et des spéculateurs.
Il y a encore le rôle surdéterminant de l’État et de son gouvernement. Son rôle encore sur les recettes des communes. Le maire actuel de la Ville tout comme son prédécesseur ont régulièrement dénoncé, à juste titre, et sans qu’il soit facile de s’y retrouver dans ce domaine, les baisses de dotations.
Et pour terminer, il ne faut pas oublier le rôle de la réglementation de l’État et de l’appareil d’État qui encadrent les possibilités et les compétences des communes. Pour évoquer un sujet qui nous est cher, il suffit là de rappeler la décision d’août dernier du nouveau préfet du Val d’Oise qui, sans ne connaître réellement ni le site ni les risques liés aux inondations a évacué d’un revers de main l’obstacle relevant de son ressort pour la délivrance du permis de construire du projet Cap Héloïse.
Ces éléments ont joué bien des tours dans le passé à Argenteuil à des municipalités qui étaient pourtant plus soucieuses de la population que les deux dernières. Ils devraient conduire à être extrêmement circonspects lorsque l’on tente d’attirer l’électeur avec un programme dont la réalisation s’avérera, de ce fait, bien hypothétique. Et c’est pourquoi le message des listes « Lutte ouvrière – Faire entendre le camp des travailleurs » se situe, elle, sur un tout autre plan. À suivre donc. DM

dimanche 1 décembre 2019

Argenteuil Élections municipales 2020. « Comment jouer au vrai candidat ? » Chronique (32)


La permanence de la révolution permanente

Il faut seulement se couvrir

Les « têtes de liste » aux élections municipales à Argenteuil inaugurent à tout va leur « permanence ». C’est qu’ils sont nombreux à y croire et à se voir déjà vainqueur, en tout cas, confiants apparemment à dépasser les 5%, la barre de remboursement établie par l’État des frais électoraux engagés.
         Nous aussi, nous avons une permanence, qui se transforme de fait régulièrement en permanence électorale. Cette permanence a lieu chaque semaine devant « Chez Paul » au carrefour Babou, de 17 heures 15 à 18 heures 15. Certes, elle est à tout vent, mais nous sommes là, tout au long de l’année, électorale ou pas, que le soleil brille, ou qu’il pleuve, ou encore qu’il neige.
         C’est ce que l’on appelle une permanence permanente. Et comme le trottoir est jusqu’à nouvel ordre gratuit, il n’en coûtera rien aux contribuables. DM

Réponse à notre petit jeu électoral d’hier :

La couleur de la même écurie a effectivement changé de 2014 à aujourd’hui, passant du rose très pâle à l’orange ? Une tentative de faire oublier les années PS-Hollande dont le Valsien acharné d’Argenteuil fut un défenseur inconditionnel, aux dépens de la condition ouvrière ….

samedi 30 novembre 2019

Argenteuil, élections municipales 2020. Chronique (31)


Petit jeu mérité des couleurs à l’occasion des prochaines Municipales

 Photo 1 de 2014


Photo 2 de 2020


Questions : Chaque fois, de qui s'agit-il ? Qu’est-ce qui a changé en 2020 par rapport à 2014 ? Pourquoi ce changement ? (Réponse dans notre édition de demain). Les gagnants peuvent être Fiers d'être... conscients.

vendredi 29 novembre 2019

Argenteuil Élections municipales 2020 : quand l’ex-adjoint est déjà rodée dans le baratin politicien. Chronique (30)


« Je ne voulais pas mentir aux Argenteuillais… » Mon œil !


Le Parisien-95, le 28 juillet 2019

« Je ne démissionne pas pour rejoindre En Marche ou prendre une tête de liste. Je reste de droite ! Je me trouvais juste dans l'incapacité de mener de front, ma vie professionnelle, ma vie personnelle et mon mandat politique. J'aurais pu continuer à toucher mon indemnité et en faire moins mais ça n'est pas ma conception de la politique. Je ne voulais pas mentir aux Argenteuillais. »

Cinq mois plus tard... Novembre 2019



Elle ne serait pas En Marche, elle qui fait marcher ?


jeudi 28 novembre 2019

Élections municipales Argenteuil 2020. Chronique (29)


Engouements subis pour l’ovalie…

 
On les voit quand sur le terrain ?

Les initiatives des associations locales vont accueillir du beau « monde » dans les mois qui viennent. Les candidats se pressent là où on ne les voit pas forcément habituellement.
         Le maire d’Argenteuil était de la partie lors d’une soirée organisée par le club de rugby samedi dernier. Lui au moins, c’est compréhensible, et il était invité. Il n’en est pas allé de même pour d’autres présents.
         G. Mothron était ainsi serré de près par un ancien-nouveau proche de Philippe Doucet, et par la candidate dissidente de LREM que l’on croyait davantage spécialisée dans la marche sur les traces du capital que du côté du ballon oval.
         Les uns et les autres seraient-ils de nouveaux fans de la méthode du fameux Faouzi Lamdaoui dont le credo était : « une main serrée, une voix » … avec la réussite que l’on sait. DM

mercredi 27 novembre 2019

Argenteuil, 1. des candidats si loin du camp des travailleurs. 2. L’apprenti politicien, mode d’emploi d’un drôle d’emploi. Chronique des élections municipales (28)


Qu’il y vienne travailler lui qui a des loisirs

 
A l'époque, un défenseur inconditionnel de cette loi pro-patyronale

Dans sa propagande électorale, l’ancien maire, de retour, affirme que, selon lui, dans les centres de loisirs, « le service s’est dégradé ». Par ces mots sans précision supplémentaire, c’est le travail des agents municipaux qu’il met en cause. Cela ne leur a pas échappé.
         Certes, ce qu’ils peuvent penser, et la réalité du « service » qu’ils offrent aux enfants, avec les moyens dont ils disposent, est à des années-lumière des préoccupations de ces gens-là.
         En tout cas, nous avons pu constater, nous, que les enfants revenaient enchantés des centres de loisirs. DM

Pas de diplôme nécessaire, et ça peut finir par être bien payé


Eux, ils ont commencé à quel âge ?

Lors d’une activité militante, nous avons rencontré un jeune que la politique politicienne avait attiré un temps. Heureusement pour lui, seulement pour un temps limité.
         « Oui, j’ai envisagé de devenir député. Je me suis renseigné. J’ai vu qu’aucun diplôme n’était requis, et que c’était bien payé… »
         Effectivement, tout cela est juste, certes aux antipodes de l’idéal et de l’engagement politique véritable.
         C’est vrai, et il n’a pas ajouté, que pour parvenir à ce rôle de petit notable, il suffisait de rejoindre une écurie électorale, et le plus tôt possible étant le mieux, qui vous apprendrait les petites manœuvres nécessaires pour le service des dominants et à écarter la concurrence.
De ces apprentis politiciens, nous en rencontrons des exemplaires régulièrement, y compris localement. DM

dimanche 24 novembre 2019

Argenteuil, élections municipales, Argenteuil avec nous ? Mais pas trop tout de même. Le sans-gêne… (Chronique des élections municipales -27)


Du « goûter » et des jeux



« Argenteuil avec vous », la liste annoncée de l’ex partisan de la loi anti ouvrière El Khomry, ex porte-parole de Valls, innove dans le marketing électoral, en l’occurrence à destination des électeurs de la cité Joliot-Curie.
         Tracts et affiches promeuvent en l’occurrence une opération « Fais briller ta cité » dont on ne nous dit pas de quoi il ‘agit, et qui l’organise, mais dont la photo qui l’agrémente est celle d’une opération de nettoyage de la cité suscitée, si nous ne nous trompons pas, par le bailleur AB-Habitat. Drôle de confusion des genres. Et cela est d’autant plus intéressant qu’il s’agit de mobiliser les enfants appâtés par un « goûter » !
         En revanche, si monsieur l’ex-député veut ramasser les ordures qui stagnent sur les trottoirs, il a toute liberté de le faire,
         Mais de grâce, qu’il ne fasse pas coller ses affiches sur les portes des escaliers. La cité est, par manque de personnel, suffisamment peu entretenue pour que lui et ses amis n’en rajoutent pas. DM

C'est la porte de mon escalier, mais pour les autres, ça serait pareil ! DM

mercredi 13 novembre 2019

Élections municipales 2020 à Argenteuil. Chronique (25)


Une liste « Lutte ouvrière-Faire entendre le camp des travailleurs », c’est clair et net


Les élections municipales approchent. À Argenteuil, les listes se multiplient. Comme certains camps se déchirent, elles se divisent comme une cellule qui en donne deux par scissiparité (j’ai retenu cette notion du collège). Ainsi, les Macroniens locaux viennent de se couper en deux, la tête de liste putative locale dénonçant l’arrivée d’une « parachutée » d’Asnières…
         Nous avons recensé pour l’instant une dizaine de listes, mais ce n’est sans doute pas fini. Et pourquoi cela poserait-il un problème ? Que chacun dise ce qu’il a à dire, et les électeurs décideront.
         En revanche, ce qu’il y a de notable, c’est la grande discrétion d’un certain nombre d’animateurs de listes pour annoncer leur couleur et leurs liens éventuels avec tel ou tel parti.
         Les militants de Lutte ouvrière ne souffrent pas de ce bobo. Leur liste s’intitulera sans surprise « Lutte ouvrière-Faire entendre le camp des travailleurs ». Si elle s’adressera aux électeurs du monde du travail de la localité, ce n’est pas seulement comme travailleurs d’Argenteuil, mais comme fraction de la grande classe des travailleurs à l’échelle du pays qui compte des dizaines de millions d’éléments, qu’ils soient inscrits sur les listes électorales, qu’ils n’y soient pas, ou qu’ils en soient privés scandaleusement car étrangers à l’Union Européenne.
         Comme nous l’écrivions dans notre communiqué annonçant notre liste : « … A Argenteuil, comme à l’échelle du pays, les classes populaires n’ont pas cessé de subir l’offensive des possédants qui se traduit par le recul des revenus, les licenciements, les difficultés à se loger, et une chute des services publics utiles et nécessaires à la population, particulièrement manifeste à Argenteuil.
         Ce n’est certes pas à l’échelle d’une commune que se réglera cette situation profondément néfaste. Mais les élections municipales seront l’occasion de l’affirmer, d’en débattre, et d’indiquer la voie pour la remontée de la condition du monde du travail qui conditionne celle de l’ensemble de la société. Bref, il s’agit de « Faire entendre le camp des travailleurs » … »

         Et pour cela, un parti fier de son existence est plus que jamais nécessaire. Le parti ouvrier, communiste et révolutionnaires.