lundi 8 juillet 2019

Renault - Flins : belle leçon de réaction ouvrière


Intérimaires et embauchés baissent les fourches

 
                                                                   Merci Wikipédia

En Tôlerie, la plupart des caristes, plus d’une dizaine, en majorité intérimaires, ont débrayé contre le manque d’effectif et parce qu’ils étaient indignés par une sanction contre l’un d’entre eux. L’effectif est toujours en dessous de ce qui serait nécessaire, au point d’obliger depuis plusieurs mois le chef lui-même à conduire les chariots.
     Ce qui a décidé les travailleurs à réagir, c’est la mise en fin de mission d’un intérimaire, présent depuis 15 mois et qui devait rester jusqu’en août. Très vite, le grand chef n’en menait pas large de voir les ouvriers, intérimaires et embauchés, solidaires. Le risque que ça continue après le week-end, et peut-être contamine les nombreux autres secteurs où les effectifs sont insuffisants, a fait reculer la direction. Elle s’est engagée à prolonger le contrat du camarade jusqu’à la fermeture d’été.
     Les travailleurs de l’équipe et aussi d’autres qui ont suivi les événements sont fiers d’avoir empêché une injustice.

Éducation : Macron et Blanquer, ce sont eux qui prennent en otage les élèves et les enseignants !


Blanquer sème la colère



Pour tenter de minimiser l’impact de la grève des correcteurs du bac qui ont retenu les copies corrigées et n’ont pas saisi les notes dans les délais prévus, le ministre de l’Éducation nationale, Jean-Michel Blanquer, avait donné instruction aux chefs de centre de donner une note quitte à l’inventer et d’autoriser les publications de résultats même en l’absence de tous les correcteurs du jury.
Dans de nombreux lycées, les jurys ont été très perturbés, voire chahutés. Blanquer voulait convaincre l’opinion que seule une toute petite minorité d’enseignants s’oppose à ses réformes. Il a surtout réussi à se mettre un peu plus à dos encore plus d’enseignants. Et parmi ceux qui sont mobilisés, une partie a décidé de garder les copies jusqu’à lundi.

Éducation, Macron, Blanquer, petit leçon d’enfumage


Écoles : des promesses de Macron à la réalité


Lors de la conférence de presse qui avait suivi le grand débat en avril dernier, Macron avait promis qu’aucune école primaire ne serait fermée sur le territoire d’ici 2022 sans accord des maires des villes concernées. Fin avril, le ministre de l’Éducation nationale, Jean-Michel Blanquer, avait renchéri en déclarant à son tour : « Nous ne fermerons pas d’écoles primaires à la rentrée », ajoutant même : « C’est la première fois qu’un gouvernement s’engage à cela, rendez-vous compte, c’est énorme. »
Ce sont pourtant 400 écoles qui doivent fermer à la rentrée prochaine. Et à cela s’ajoutent les fermetures de classes. Qui dit fermetures d’écoles dit regroupement d’élèves dans des communes souvent plus éloignées. Ainsi, dans des départements comme la Somme ou l’Oise, comme dans bien d’autres, cela signifie pour les enfants des trajets en car plus longs pour rejoindre leur école, et des journées à rallonge, sans parler de l’augmentation des effectifs que cela entraîne dans les classes. Blanquer pourrait arguer que la décision est prise, pour une bonne partie de ces fermetures, par les maires et pas par lui. Mais si ceux-ci y sont contraints, c’est par manque de moyens, l’État se déchargeant de cette dépense sur les communes.

                                                        A.R. (Lutte ouvrière n°2657)


 École rurale       www.cafepedagogique.net 

Éducation, conseil municipal de Bezons, une motion contre la politique de Blanquer-Macron


Une attaque générale contre l’École publique

De notre camarade Michel Campagnac, conseiller municipal Lutte ouvrière de Bezons

Bonjour à tous,

Vous avez noté que les mobilisations contre les lois Blanquer  continuent. Et visiblement le ministre va avoir bien du mal à convaincre la population que ses lois sur l'école sont positives. Bravo et solidarité avec les enseignants qui ont affronté les pressions du gouvernement pour affirmer notre opposition à la réforme du Bac.
Les vacances arrivent mais les choses n'en resteront sûrement pas là.
Lors du dernier conseil municipal de Bezons, le 26 juin, la municipalité a fait adopter une motion contre la loi "l'école de la confiance" de Blanquer. J'ai évidemment voté pour cette motion.
Voilà ce que j'y ai dit.
Amicalement
Michel Campagnac
Michel Campagnac

Une motion contre la loi Blanquer : l’école de la confiance.

Les mobilisations de parents et d’enseignants de ce printemps ont contraint le gouvernement a un recul sur l’article des regroupement collèges écoles. C’est un résultat modeste qui ne répond pas aux exigences des parents et des enseignants mais c’est malgré tout un recul.
Les parents et les enseignants s’attaquent à un des objectifs auquel le gouvernement tient : supprimer 120 000 postes dans la fonction publique ; faire des économies sur le dos de la population et des travailleurs des services publics pour satisfaire les demandes de la bourgeoisie. Tous ceux qui luttent contre cela ont bien raison
Pour véritablement l’emporter il faudra que le monde du travail conteste l’organisation sociale de cette société.
J’approuve cette motion parce qu’elle marque la solidarité de la municipalité avec ceux qui défendent les conditions d’enseignement des enfants et celles des enseignants. Les mobilisations des enseignants et des parents si elles n’ont pas réussi à faire reculer Blanquer, ont permis de créer des liens, des réseaux, ici sur le bassin d’Argenteuil Bezons, comme dans bien des endroits. Elles ont fait redécouvrir la nécessité de s’organiser, de discuter de convaincre de s’adresser à la population. Elles ont permis de toucher du doigt et de ressentir la force que peuvent représenter les travailleurs lorsqu’ils se mobilisent. Cela peut être très utile pour la mobilisation, la plus large possible des travailleurs dont nous avons besoin pour nous défendre.
Et Je profite de cette délibération pour vous reposer la question que je vous avais posé lors du dernier conseil municipal du mois d’avril, sur l’estimation du coût que représentera pour la ville le soutien obligatoire à la maternelle privée. La Mairie ne le sait pas.

Ce gouvernement attaque l’éducation de la maternelle à l’université.

Pour ne pas créer les classes et ne pas embaucher le personnel en nombre suffisant afin de permettre, l’accueil et la formation dans les meilleures conditions. Le gouvernement multiplie les pirouettes, en faisant croire qu’il suffirait de réorganiser le fonctionnement des établissements scolaires. Comme si travailler autrement permettrait de palier aux manques d’effectif. C’est le but des réformes du bac, de la voie professionnelle, de parcours-sup, des écoles. Et par exemple : dans le Val d’Oise, maintenant quand un nouveau collège ouvre, cela se fait avec le même nombre de postes de surveillants d’assistantes ou assistants sociaux, que ce qui existe déjà, ce qui veut dire automatiquement prendre aux autres. Ainsi, il est annoncé un poste de surveillant en moins sur le lycée. De nouveaux diplômes viennent remplacer les BTS, qui sous prétextes d’être plus qualifiant regroupe plus d’élèves mais sans profs supplémentaire. Dans les lycées pros, le gouvernement décide qu’il y a trop de math trop de français, d’histoire ou de langue. Et abracadabra les magiciens du ministère inventent de nouvelles disciplines, comme, sans rire, des plages horaires ou les élèves n’ont plus de prof car ce sont des séances de travail « en autonomie » …
Le gouvernement organise la pénurie dans les établissements scolaires, comme dans le reste des services publics alors qu’il se montre toujours plus généreux pour soutenir et financer les entreprises privées et surtout leurs propriétaires

dimanche 7 juillet 2019

Hôpitaux : Urgences toujours mobilisées


Un combat qui concerne toute la population



Le mouvement dans les Urgences, démarré mi-mars, n’a cessé de s’étendre : d’après le collectif Inter-urgences, 154 services étaient en grève mardi 2 juillet. La prime de risque de 100 € promise par la ministre Agnès Buzyn pour les 30 000 personnels des urgences a été vécue comme une provocation. Et la ministre s’obstine à refuser l’embaucher du personnel nécessaire et à augmenter les salaires.
Face à la situation catastrophique des hôpitaux, les soignants continuent leur combat. Un combat qui concerne toute la population.


Et notre photo du jour de notre obstiné ami Gilet jaune d'Argenteuil...

 

Pauvreté en France : un gouvernement contre les pauvres


Cinéma d’un côté, restrictions budgétaires de l’autre !



Les associations d'aide aux sans-abris dénoncent les baisses des subventions publiques. En 2018, 20 millions d'euros ont été retirés aux centres d'hébergements, d'autres économies sont d’ores et déjà prévues.    Ces centres accueillent les personnes les plus précaires, comme des femmes victimes de violences ou sortants de prison. Mais Ils ont été obligés de réduire le nombre de travailleurs sociaux, de fermer des restaurants et de cesser de distribuer des repas chauds et des petits déjeuners.
En mars dernier, Macron avait participé à une maraude du Samu social dans les rues de Paris. Cinéma devant les caméras et belles paroles d’un côté, austérité et mesures anti pauvres de l’autre…

Expulsion meurtrière



À Chambéry, un homme est mort lors de son expulsion musclée de son logement par la police. Les policiers se sont défendus en disant qu’il était énervé, mais quoi de plus normal pour un père qui se voit expulsé avec sa femme et ses quatre enfants ? Les voisins avaient pourtant prévenu les policiers de sa santé fragile.

Des méthodes brutales pour une société inhumaine.

Noyades, d’importantes inégalités sociales et géographiques. Un article de notre hebdomadaire de cette semaine


Noyades : la faute à l’imprudence… et à l’État

Face à l’augmentation du nombre de noyades, le gouvernement a mis en garde : « Il y a des morts évitables dans un épisode caniculaire », a ainsi expliqué Édouard Philippe, « parce que la chaleur, la tension parfois, fait prendre des risques. »
Une enquête de Santé publique France a noté une hausse du nombre de noyades accidentelles, passées de 1 266 en 2015 à 1 649 en 2018 (+ 30 %). Chaque été, 400 à 500 personnes meurent en se noyant. À qui la faute ?
L’immense majorité des noyades a lieu en cours d’eau, en plan d’eau ou en mer, seules 5 % des noyades ayant lieu dans les piscines collectives, où se baigner est plus sûr. Les noyades sont pour la plupart évitables. En France, une personne sur six déclare ne pas savoir nager. Cela concerne d’abord les plus âgés : 35 % des 65-75 ans, contre 5 % des 15-24 ans. Mais ces taux dissimulent d’importantes inégalités sociales et géographiques.
En Seine-Saint-Denis par exemple, un des départements les plus pauvres de France, seul un enfant sur deux sait nager à l’entrée en classe de sixième. Apprendre à nager nécessite au bas mot 30 heures de pratique pour un enfant. Cela n’est pas énorme. Il faut pour cela des maîtres-nageurs mais aussi des créneaux de nage pour les écoliers, les collégiens, les lycéens. Or les communes populaires sont souvent les moins bien loties en piscines. Construire et faire fonctionner une piscine coûte de l’argent, surtout dans une période où les dotations de l’État aux collectivités locales sont réduites.
Mais, en comparaison avec d’autres dépenses publiques, par exemple les sommes colossales investies pour les Jeux olympiques de 2024, celles qu’il faudrait engager pour construire des piscines sont faibles. Autrement dit, c’est l’État et ses choix contre les plus pauvres qui est d’abord responsable du manque de piscines, de maîtres-nageurs, et donc de l’insuffisante maîtrise de la nage par une partie de la population.

                                              Michel BONDELET (Lutte ouvrière n°2657)

Quand le maire de Cergy montre la voie à celui d’Argenteuil


Quand le maire de Cergy montre la voie à celui d’Argenteuil

On attend le même courrier à propos de la salle des fêtes Jean Vilar et de l’espace Héloïse. En tout cas, le maire de Cergy, même si c’est dans un but pré-électoral, a pris acte du refus des habitants de voir se réaliser une seconde marina vers Port-Cergy…