vendredi 10 novembre 2017

Capitalisme et malnutrition ; responsable et coupable


Les horreurs du capitalisme pourrissant



Selon le dernier rapport de l'ONU sur la malnutrition, le fléau touche un être humain sur trois, une proportion en augmentation par rapport aux années précédentes.
       Presque un milliard de personnes sont gravement sous-alimentées, et deux milliards en tout présentent des carences en nutriments vitaux tels que la vitamine A, l'iode ou le fer - avec pour résultat physique le retard de croissance chez les enfants et l'anémie chez les femmes en âge de procréer. Quant au surpoids produit par la mauvaise alimentation, il concerne deux milliards de personnes.
      Ces chiffres reflètent l'extrême dénuement dans lequel l'impérialisme maintient des régions entières du monde.

Révolution russe de 1917 : un siècle plus tard, une sacrée leçon


100 ans après : la leçon d’Octobre 1917

La commémoration de la Révolution russe et surtout de l’insurrection d’Octobre a fait couler beaucoup d’encre… du côté des tenants de l’ordre établi. Ceux-là ont fait assaut d’anticommunisme pour dénigrer le premier pouvoir ouvrier et le présenter comme une dictature qui n’aurait été qu’un prélude à celle de Staline. Il n’y a là rien d’étonnant. Cent ans après, la haine de cette révolution est toujours aussi forte, car Octobre 1917 a représenté la plus grande victoire des opprimés, des ouvriers et des paysans.
La révolution russe débuta en février 1917, en pleine guerre mondiale. Tous ceux qui voudraient ramener cette révolution ouvrière à la dictature stalinienne évitent d’évoquer la boucherie impérialiste, ses millions de morts qu’il faut pourtant imputer aux « grandes démocraties occidentales » ! Le quotidien Les Échos du 7 novembre évoque la révolution d’Octobre en insistant sur le recul économique dont elle aurait été responsable. Il faut beaucoup de mensonges pour affirmer une telle chose, par exemple en présentant la production industrielle de la Russie de 1917 comme égale à celle de l’Allemagne. Alors que l’empire tsariste n’arrivait pas à fournir des armes aux millions de paysans qu’il jetait dans les tranchées, à les nourrir ni à les vêtir. Et c’est bien à cause de cette guerre que les ouvriers de Petrograd se lancèrent à l’assaut du tsarisme.
Au lendemain de la révolution victorieuse de février 1917, ceux qui se proclamaient représentants des ouvriers remirent le pouvoir à la bourgeoisie. Mais si la révolution russe, malgré tout, ne s’est pas finie comme les autres, c’est justement parce qu’il existait un parti défendant la perspective de la conquête du pouvoir politique par les travailleurs eux-mêmes.
De février à octobre 1917, le parti bolchevik d’abord ultra minoritaire s’employa à « expliquer patiemment aux masses », comme l’écrivit maintes fois Lénine, que seul un pouvoir des ouvriers et des paysans pourrait résoudre les grands problèmes auxquels elles étaient confrontées.
Le parti de Lénine appuya toutes les actions révolutionnaires dans les campagnes, alors même que le gouvernement refusait la moindre réforme agraire. Dans les campagnes, dans les villes, dans les usines, les militants bolcheviks poussaient à l’organisation des travailleurs, poussaient à la prise de contrôle par les soviets de la vie quotidienne, de la production, du partage des terres. Le pouvoir effectif des soviets s’étendait dans tout le pays. En août 1917, les travailleurs en armes firent reculer les troupes contre-révolutionnaires du général Kornilov. Les soviets des grandes villes devinrent majoritairement bolcheviks, ceux des campagnes suivirent.

L’insurrection d’Octobre

Dans ce contexte, les gardes rouges prirent Petrograd pratiquement sans coup férir et quelques coups de canons suffirent à faire fuir le gouvernement. Le 2e Congrès panrusse des soviets, réuni dans la foulée, se retrouva dépositaire du pouvoir d’un nouveau genre : celui des opprimés, des ouvriers, des soldats, des paysans. Le renversement du régime s’était opéré dans les rapports de force sociaux et dans les cerveaux avant de se concrétiser sur le terrain.
Le nouveau régime put s’appuyer totalement sur les masses. Les premières mesures du pouvoir ouvrier avaient de quoi inquiéter tous les gouvernants du monde. Le décret sur la terre établit que ceux qui l’accaparaient se trouvaient expropriés, que la terre appartenait désormais à l’État et que les paysans pouvaient se la partager. Les nationalités opprimées se voyaient reconnaître le droit de s’émanciper de la tutelle russe. Les traités secrets furent publiés. Les ministères furent occupés par des travailleurs prêts à les faire fonctionner malgré le sabotage et la résistance des anciens fonctionnaires. La résistance des classes possédantes fut vaincue par les travailleurs en armes.
En quelques années, malgré les difficultés inouïes liées à la guerre mondiale, à l’intervention des puissances impérialistes contre la Russie révolutionnaire et à la misère générale, le nouveau régime élimina les vestiges féodaux de la société russe et le pouvoir éphémère de la bourgeoisie.
Quoi qu’il soit advenu ensuite de la Russie sous la dictature stalinienne, les ouvriers russes ont prouvé qu’une telle révolution était possible et qu’une société dirigée par les opprimés eux-mêmes était viable. Cela reste une leçon fondamentale pour tous les opprimés d’aujourd’hui et c’est bien cette leçon que politiciens et journalistes bourgeois voudraient faire oublier pour toujours. Ils n’y réussiront pas.

                                          Marion AJAR (Lutte ouvrière n°2571)

jeudi 9 novembre 2017

Argenteuil Ehpad Domidep-Les pensées : des travailleurs soutenus, vive la lutte collective !


Savoir que l’on n’est pas seuls

En mai-juin dernier, les travailleurs en grève de l’EHPAD Domidep-Les Pensées d’Argenteuil avaient pu compter sur un certain nombre de « soutiens » locaux, militants syndicaux, politiques, simples habitants. Ils les ont retrouvés hier, alors que Yves, le représentant syndical de la CGT, avait été convoqué à un « entretien préalable ».
         Le bruit qui a été fait autour de cette convocation, la perspective du rassemblement d’hier, tout cela avait déjà amené une direction inquiète à mettre de l’eau dans son vin, dès avant l’entretien.
         Selon Yves, le ton de celui-ci n’était plus à quoi il pouvait s’attendre il y a encore quelques jours, les reproches étaient devenus bénins.
         Chacun attend maintenant avec sérénité la suite de l’entretien.
         Mais il n’y a aucune illusion à se faire. Ce qui est dit par les travailleuses de cet établissement indique que l’ambiance, elle, n’est vraiment pas sereine en son sein. Elle est loin à ce que l’on pouvait s’attendre après la fin de la grève de juin.
         En tout cas, ils savent qu’ils et qu’elles ne sont pas seuls.






Argenteuil, complexe Jean Vilar, rassemblons-nous le 23 novembre


Se rassembler pour défendre Jean Vilar

 Le Comité de défense de jean Vilar appelle les habitants à se rassembler le jeudi 23 novembre prochain à 19 heures 30 devant le Figuier blanc, rue de l’Abbé Fleury. A 20 heures doit se tenir dans cette salle une réunion du Conseil Economique d’Argenteuil, à l’initiative du maire. Elle sera l’occasion pour que les défenseurs du complexe Jean Vilar y prennent la parole, mais leur présence et le rassemblement prévu visent à bien plus.
         Le Conseil Economique d’Argenteuil voudrait dynamiser la commune sur le plan économique et attirer vers celle-ci les « entrepreneurs ». Lors d’une réunion précédente, ces derniers avaient insisté sur l’importance de la « culture » comme élément d’attraction.
         Sur ce plan, « l’image » d’Argenteuil a un atout fort, celui de « l’impressionnisme ». Son nom est fondamentalement lié à ce courant artistiques majeur. Rendre méconnaissables définitivement les berges de la Seine de Monet et de Sisley serait liquider à jamais ce patrimoine et cette image.
         Par ailleurs, la qualité de la vie collective et associative est un élément essentiel de la vitalité locale culturelle. C’est elle qui est visée par le projet du « pôle Héloïse ».
         Ce rassemblement du 23 novembre s’impose. Les défenseurs de Jean Vilar et de « L’île » veulent s’exprimer et convaincre, fort du soutien de l’opinion publique locale.
         Nous devons être très nombreux ce soir-là.

Rassemblement devant le Figuier blanc
Vendredi 23 novembre
19 heures 30

Contrats aidés supprimés, c'est partout qu'il faut lutter, comme au lycée Dorian


C’est partout la voie à suivre 

Lycée Dorian, Paris 11e : la mobilisation continue




À la veille des vacances scolaires, le personnel du lycée Dorian, à Paris, apprenait la suppression immédiate de deux contrats aidés, l’un chargé de l’accueil des élèves et l’autre de leur suivi administratif.
Lundi 6 novembre, jour de la rentrée, plus de cinquante enseignants votaient la grève pour le lendemain, revendiquant le maintien de l’emploi des deux collègues ainsi que de deux autres emplois aidés, dans la maintenance informatique, que le rectorat prévoit de supprimer à l’expiration de leur contrat. Ils exigeaient que tous ces emplois, indispensables à la vie de l’établissement, soient transformés en CDI.
es élèves, réunis à 150, votaient aussi la grève.
Mardi 7 novembre, plusieurs dizaines de lycéens organisaient un blocus et une prise de parole devant l’entrée principale et un tract était diffusé. Une manifestation de 150 participants partait joyeusement pour le rectorat.
Le directeur académique, qui a reçu une délégation de six membres, a tout d’abord indiqué qu’il n’y avait aucune raison que le rectorat mette en œuvre une politique différente de celle décidée par le gouvernement et que, sur l’académie de Paris, 600 contrats aidés ne sont pas renouvelés en 2017. Selon ce véritable plan de licenciements, tous les contrats sur les tâches de surveillance, administratives ou de maintenance informatique, sont purement et simplement supprimés quand ils viennent à expiration. Seules sont prévues des réembauches d’auxiliaires de vie scolaire auprès de public handicapé. Le directeur a dû malgré tout constater que le lycée fait bloc pour refuser ces suppressions d’emplois et a dû s’engager à transmettre le lendemain, mercredi 8 novembre, une proposition au chef d’établissement sur les deux emplois mis en cause. Une affaire à suivre.

                                        Correspondant LO (Lutte ouvrière n°2571)

Médecins généraliste et santé en général : tarifs à la hausse, santé en baisse


Demain, un article sur la situation de la médecine générale à Argenteuil-Bezons 

Consultations : tarifs en hausse, santé en baisse

Si le tarif de base de la consultation d’un médecin généraliste de secteur 1 est de 25 euros, pour certaines consultations dites complexes et même très complexes, ce tarif est passé depuis le 1er novembre respectivement à 46 euros et 60 euros. Il s’agit de consultations qui requièrent du temps, généralement plus d’une demi-heure voire une heure, pour la prise en charge difficile de maladies complexes.
Certaines de ces consultations concernent des malades en affection de longue durée et sont donc prises en charge à 100 % par la Sécurité sociale, avec la possibilité de ne pas faire l’avance des frais par le biais du tiers-payant. Mais il n’en va pas de même pour les autres consultations dont les frais sont alors pris en charge selon les règles habituelles : 70 % par la Sécurité sociale et 30 % par la complémentaire santé. À condition d’en avoir une ! Sans compter que, comme il n’est plus question d’un tiers-payant généralisé, nombre de ces patients seront dans l’incapacité de régler une telle somme à l’issue d’une consultation et devront y renoncer.
Ces nouveaux tarifs sont un argument de plus, s’il en fallait, en faveur d’une généralisation du tiers-payant chez les médecins libéraux. Certes, certains médecins s’y refusent par principe, ayant le culot de crier à l’étatisation de la médecine en faisant mine d’oublier que c’est justement l’État qui prend en charge les frais de leur formation. Mais un grand nombre de généralistes, soucieux de leurs patients, n’y seraient pas hostiles, s’il ne s’agissait pas pour eux d’un travail administratif supplémentaire que le gouvernement se refuse à prendre en charge. Sauf que, pour permettre un tel système, il faudrait des embauches et des crédits dans les services de la Sécurité sociale et de l’État. Mais ce n’est pas à l’ordre du jour, en cette heure où le gouvernement ne parle que d’économies et de coupes budgétaires dans les services publics.
Au nom de ces restrictions budgétaires, on ferme des services hospitaliers et des hôpitaux, on supprime des lits et des postes, on diminue les durées d’hospitalisation sous couvert de développer la chirurgie ambulatoire. Dans le même temps, on demande aux patients de payer toujours plus. À l’hôpital, il n’est pas rare de devoir apporter ses médicaments dits de confort ; il est de plus en plus difficile d’avoir droit à une ambulance ; le forfait hospitalier augmente, il passera de 18 à 20 euros au 1er janvier.
Dans les classes populaires, ils sont de plus en plus nombreux ceux qui ne peuvent se payer une mutuelle et sont donc poussés à se soigner moins bien, voire plus du tout. Les tarifs de consultations complexes et très complexes augmenteront encore leur nombre alors qu’on n’a jamais connu autant de progrès, ni eu autant de connaissances et de savoir-faire pour se soigner et vivre bien.

                                               Sophie GARGAN (Lutte ouvrière n°2571)

Révolution russe de 1917 (41) : après la victoire d'Octobre, et les paysans ?


Le congrès paysan et le ralliement des socialistes-révolutionnaires de gauche

Au lendemain de la révolution d’Octobre 1917, le comité exécutif des soviets paysans était encore aux mains de socialistes conciliateurs opposés à celle-ci. Mais le nouveau pouvoir, qui avait immédiatement publié un décret donnant la terre à ceux qui la travaillent, convoqua un nouveau congrès paysan panrusse. John Reed, militant révolutionnaire américain et témoin actif de la révolution, raconte ce congrès dans son livre Les dix jours qui ébranlèrent le monde.
« Partout les campagnes fermentaient, non seulement sous l’influence électrisante du décret sur la terre, mais aussi grâce à l’esprit révolutionnaire que des milliers de paysans soldats rapportaient du front. Ce furent eux tout particulièrement qui accueillirent avec joie la nouvelle de la convocation du congrès paysan. (…) La moitié des délégués étaient socialistes-révolutionnaires [SR] de gauche, alors que les bolcheviks en représentaient à peine un cinquième et les SR de droite, un quart (…).
À droite, on remarquait des épaulettes d’officiers et les barbes patriarcales des cultivateurs plus âgés, plus aisés ; au centre, siégeaient quelques paysans, quelques soldats et des sous-officiers ; à gauche, presque tout le monde portait l’uniforme du simple soldat. C’était la jeune génération, ceux qui avaient fait la guerre. Les tribunes débordaient d’ouvriers qui, en Russie, se souviennent encore de leur origine paysanne. (…)
Il devint évident presque aussitôt que la plupart des délégués étaient hostiles au gouvernement des commissaires du peuple. Zinoviev, qui essaya de prendre la parole au nom des bolcheviks, dut se taire sous les huées (…).

Lénine prend la parole

Soudain, le troisième jour, Lénine monta à la tribune ; dix minutes durant, la salle tempêta, les délégués criaient : “À bas. Nous n’écouterons pas vos commissaires du peuple ! Nous ne reconnaissons pas votre gouvernement !” (…)
“Je ne suis pas venu ici en tant que membre du Conseil des commissaires du peuple (…) mais en tant que membre du groupe bolchevik dûment élu à ce congrès,” dit Lénine, qui leva son mandat pour que tout le monde pût le voir. (…) “Dites-moi franchement, vous, paysans à qui nous avons donné les terres des propriétaires terriens, voulez-vous à présent empêcher les ouvriers de s’assurer le contrôle de l’industrie ? Il s’agit de la guerre des classes. Il va de soi que les propriétaires terriens s’opposent aux ouvriers. Allez-vous laisser les rangs du prolétariat se diviser ? De quel côté serez-vous ? Nous, bolcheviks, nous sommes le parti du prolétariat, le prolétariat des campagnes aussi bien que le prolétariat industriel (…), partisans des soviets, les soviets paysans aussi bien que les soviets ouvriers et soldats. Le gouvernement actuel est le gouvernement des soviets ; non seulement avons-nous invité les soviets paysans à participer au gouvernement, mais encore avons-nous invité les représentants des SR de gauche à entrer dans le Conseil des commissaires du peuple.”
Et lors d’une deuxième intervention : “Nous invitons les SR de gauche à rejoindre les rangs de cette coalition, en insistant toutefois pour qu’ils cessent de regarder en arrière et rompent avec les conciliateurs au sein de leur propre parti [ndlr : les SR de droite].”

Ralliement des SR de gauche

Le vendredi 16 novembre [3 novembre selon l’ancien calendrier] (…), Nathanson, un vieillard à la barbe blanche qui était le doyen de l’aile gauche des SR, lut, d’une voix tremblante et les yeux pleins de larmes, « l’acte de mariage » des soviets paysans et des soviets ouvriers et soldats. Chaque mention du mot union provoquait des applaudissements extatiques. (…)
La foule paysanne s’écoula dans la rue (…). Deux vieux paysans, courbés sous le poids d’une vie de travail, avançaient la main dans la main, le visage illuminé d’une béatitude enfantine. “Eh bien, dit l’un, je voudrais les voir nous reprendre nos terres à présent !” (…)
Et le cortège paysan s’engouffra par la grande entrée de l’institut Smolny et gravit l’escalier (…). Dans la vaste salle blanche, le comité exécutif des soviets ouvriers et soldats attendait ; le soviet de Petrograd était là (...).
Maria Spiridonova [dirigeante des SR de gauche] monta à la tribune, frêle, pâle, (…). La femme la mieux aimée et la plus puissante de Russie. “Les travailleurs russes voient s’ouvrir devant eux des horizons que l’histoire n’a encore jamais connus (…). Dans le passé, tous les gouvernements ouvriers ont abouti à une défaite. Mais le mouvement actuel est international, et c’est pour cela qu’il est invincible. Il n’est pas de force au monde capable d’éteindre la flamme de la révolution ! Le vieux monde s’écroule, le monde nouveau est en train de naître.”

mercredi 8 novembre 2017

Argenteuil, Domidep, Ehpad Les Pensées, à 10 h 45, au 102 rue AG-Belin, avec Yves


Ce matin, ce travailleur saura qu’il n’est pas seul

 
Lors du premier jour de grève en mai dernier...

A deux jours des premières élections de délégués des travailleurs de l’EHPAD Les pensées d’Argenteuil, le délégué syndical CGT est convoqué ce matin pour un entretien disciplinaire. On ne peut appeler ce genre de situation qui n’est pas une coïncidence qu’une pression intolérable sur les électeurs. La direction leur dit par-là : regardez ce qui arrive à ceux qui redressent la tête : des ennuis !
         Mais les petits stratagèmes ridicules de la direction ont toutes les chances de se retourner contre elle.
         Les travailleurs des Pensées ont fait massivement grève durant 30 jours en mai-juin dernier, obligeant la direction de Domidep à un certain nombre de concessions. Ils ont marqué leur dignité face à elle. Ils ont alors fait l’expérience de la force que représentent les travailleurs lorsqu’ils sont unis et déterminés.
         Ce matin, à 10 heures 45, ils pourront mesurer que leurs soutiens extérieurs du printemps dernier, travailleurs et habitants, seront une nouvelle fois à leurs côtés.