J-110
jours
Le 31 décembre arrive à grands
pas, et avec lui, la liquidation de l’Agglomération.
Le
silence-radio perdure quant à notre avenir.
Pour
nous, rien ne doit arriver à notre détriment.
J-
110 jours (suite)
Le président de l’Agglo avait
promis une réunion pour les personnels au mois de septembre pour discuter de
l’avenir, et il y a de quoi.
A
ce jour, sœur Anne ne voit toujours rien venir.
Des
mots, mais pas les effectifs
Sur la brochure distribuée à tous
les élèves de primaire de la commune le jour de la rentrée, nous sommes mis en
évidence pour ce que nous allons proposer dans les médiathèques de la Ville
durant l’année.
Cela
fait bien sur le papier.
Le
Hic, c’est que les effectifs, à tous les niveaux, sont insuffisants et ne
permettront pas de réaliser ce que l’on annonce.
L’optimiseur
anti-ouvrier
Dans l’introduction de la même
brochure, le maire écrit : «« C’est dans cet esprit que nous avons souhaité
optimiser les moyens disponibles : nous pensons, en effet, qu’il faut
faire céder certaines barrières… ».
Notre
retraité local entend par « optimiser » et « faire céder
certaines barrières », l’augmentation du temps de travail de tous, la
suppression de postes, les licenciements…
Ces
barrières méritent que nous nous mobilisions.
Les
bébés sont de notre côté
Face à l’offensive à notre
encontre, les agents des crèches s’étaient massivement mobilisés au printemps
dernier. Pour l’essentiel, la direction avait noyé le poisson en mettant sur
pied un… groupe de travail.
Pour
la direction, il est le bien nommé. Elle voudrait nous imposer… plus de
travail.
Notre
début d’action commencé au printemps dernier est à poursuivre.
Mais
quel complexe cache-t-il ?
Plus les mois passent et plus
Costkiller bronze. On s’étonne.
Ce
n’est tout de même pas le fait de licencier à foison qui a ce résultat.
Et
il ne s’est comme même pas installé un solarium au troisième de l’hôtel de
ville en plus de sa clim personnelle ?
Pas
concerné ?
Un lamentable cambriolage a visé
les locaux du CASC ces dernières semaines, dans les locaux du parc de la mairie,
dommageable pour tous les agents.
Aux
dernières nouvelles, quinze jours plus tard, le maire n’a toujours pas porté
plainte, ce qui serait pourtant la moindre des choses pour des locaux qui sont
la propriété communale et qui relèvent donc de sa responsabilité..
Il
n’est pourtant pas surchargé de travail, à ce que l’on sache.
Pour
ces messieurs, nous sommes des pions
Certaines d’entre nous se
retrouvent propulsées d’ATSEM à ASEL, comme si c’était le même métier, alors
qu’il y a deux métiers bien différents l’un de l’autre, même s’ils sont tous
les deux très contraignants.
Pour
être embauché, il faut désormais le CAP petit enfance pour être ATSEM, et c’est
sur cette base que nous l’avons été.
Un
jour, il faudra obliger Costkiller et son acolyte du service Education et
Enfance, à aller s’occuper des enfants dans les maternelles ou s’occuper des
gamelles, pour se rendre compte qu’il y a une différence.
Le
fromage, ils attendent maintenant le dessert
Les agents de l’entreprise gérant
l’ex-self ont bien été reçus par les services en vue d’une embauche dans les
services municipaux de restauration. Le maire le leur avait laissé entendre en
juin.
Ils
attendent seulement la suite : la confirmation de leur embauche.
Veulent
notre doigt à la couture de notre jeans
Groupe de travail ou pas, accord
des intéressées ou pas, dans les crèches, la direction a voulu nous imposer ses
propres plannings, tout faits, et à sa seule convenance.
Il
y en a qui confondent les crèches et les casernes. Nous ne sommes pas des
petits soldats.
Costkiller
va se faire tailler un Costard
Costkiller voudrait que ce soit
nous qui annoncions que les repas de fin d’année pour les anciens n’auront pas
lieu en décembre et qu’ils sont reportés en janvier.
Le
mieux c’est qu’il le fasse lui-même en direct en tenant une permanence dans le
hall de l’hôtel de ville.
Couleur
orange
Certains directeurs donnent
l’impression d’avoir déjà mis leur costume de fantôme. Depuis des mois, ils
jouent Halloween tous les jours.
Sauf
un jour par mois, le jour de la paie.
Pas
de recrutement là où il en faudrait d’urgence
Les élus nous répètent qu’il
n’est pas question de liquidation des centres de santé municipaux.
Sauf
que, lorsqu’il s’agit de remplacer des médecins et autres praticiens, il n’est
pas question d’en embaucher.
On ne
ferme pas les centres… mais on les ferme dans la réalité.
Diminuer
les horaires
Dans les centres de loisirs, il y
a encore une aggravation au niveau de l’amplitude des horaires.
Nos
édiles n’ont pas lu le rapport cet été mettant en évidence le lien étroit entre
l’allongement du temps de travail et les accidents cardio-vasculaires ?
C’est
que le principal d’entre eux était occupé pendant ce temps à faire des
« sauts de puce » en Bretagne !
Drôle
de loi du genre
Au retour des vacances,
Torquemada nous est revenu avec une superbe bouille.
Morale :
quand ils « dégraissent » les effectifs, ils engraissent !