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jeudi 18 janvier 2018

Argenteuil défense de Jean Vilar : s’expliquer, mais pas trop n’en faut


Vraiment pas chaud pour réunir les habitants dans une seule grande réunion ?



Le conseil municipal du 19 décembre dernier a été précédé durant deux heures d’une nouvelle présentation par l’investisseur Fiminco du « projet Héloïse ». A cette occasion, le maire d’Argenteuil a promis une information écrite importante sur la question et une grande réunion sur le sujet.
         Ce qui a été diffusé ces derniers jours et le programme de réunions de quartier qui a été inauguré avant-hier dans le quartier des Côteaux n’ont aucun rapport avec l’engagement pris.
         La lettre d’information du maire s’intitule « L’avenir en Seine » et parle certes du projet Héloïse mais au milieu d’autres projets. Les réunions de quartier sont apparemment prévues sur le même format qui ne réserve qu’une part à la question Héloïse-Jean Vilar. Comme si la municipalité voulait noyer le poisson…
         C’est le projet Héloïse qui fait débat et pas le reste. Il regroupe contre lui une majorité des habitants de la commune. Pour le vérifier, la municipalité peut toujours organiser un referendum local.
         Si la municipalité a commencé ses réunions dans le quartier des  Côteaux, c’est qu’elle considère que ce quartier lui est acquis. Pour ce qui concerne la réunion d’avant-hier, ce n’est pas l’impression qui ressort du compte-rendu que Frédéric Lefebvre-Naré lui a consacré.



Journée d’action dans les écoles d’Argenteuil et de Bezons reportée du 30 janvier au mardi 6 février

mardi 16 janvier 2018

Centres commerciaux de « centre-ville » en difficulté : un rappel sur le passé récent de Calais.


Un élément du débat autour du « projet Héloïse » et ses conséquences possibles sur « Côté Seine » 

Une épée de Damoclès

Le journal Les Echos écrivait le 3 mars 2015 :

« Calais reprend et transforme une galerie commerciale désertée par le public

La ville a racheté pour 1 euro symbolique un centre commercial en échec. Une crèche puis le siège de la police municipale s'y installeront.

La ville de Calais est désormais propriétaire d'un centre commercial. Pour contrer l'échec des 4B, qui risquaient de devenir une friche, appelés ainsi car se situant à la convergence de quatre boulevards en centre-ville, la mairie a racheté la structure en février 2014 pour 1 euro symbolique. Avec un nouveau nom de baptême, « Coeur de Vie », la mairie souhaite en faire un facteur d'attractivité. Natacha Bouchart, maire (UMP) de Calais, avait présenté, elle-même, en partenariat avec Calais Promotion, dont elle est présidente, le projet et sa stratégie au Salon de l'immobilier commercial de Cannes (Mapic). Les 4B ont été lancés en 2006 en réponse à la crainte des commerçants d'une défection des touristes, notamment anglais, avec l'ouverture en périphérie d'un espace de boutiques de fabricants - à l'époque Marques Avenues - à la sortie du tunnel sous la Manche. Ce centre commercial abrite un supermarché Carrefour de 4.000 mètres carrés et une galerie de 21.000 mètres carrés constituée d'une cinquantaine de boutiques et restaurants et de trois moyennes surfaces.

Un projet mal conçu

« A mon arrivée à la mairie en 2008, en dehors du supermarché et de la parapharmacie, [tous deux copropriétaires, NDLR], 70 à 80 % des cellules étaient fermées", souligne Natacha Bouchart. Pour elle, le projet a été mal conçu, l'architecture du site étant trop fermée et le centre plombé par des coûts - loyer, charge et parking - trop élevés. « En outre, la commercialisation n'a pas su rivaliser avec la périphérie, notamment avec Cité Europe », autre centre situé à la sortie du tunnel sous la Manche. « Au coeur de la ville, il peut devenir un pôle d'attractivité, mais il faut mixer commerces et services, privés et publics, ce qui y amènera un flux ", ajoute l'élue qui se donne deux ans pour réussir, alors que la ville a déjà consacré 600.000 euros à ce dossier en 2014 afin d'absorber le passif… »

lundi 27 novembre 2017

Argenteuil : Seine, avenir des berges


Humour noir et retour sur terre

Franchement, on rit beaucoup à la lecture de ce compte-rendu :

G. Mothron :
« On a beaucoup parlé des bords de Seine, parce que c’est ce que veut retrouver pour les habitants, pour les entreprises. Celui qui vous parle a connu autre chose que la 4-voies. (Désolé pour le style DM)
On continue à s’y atteler pour faire en sorte que le fleuve Seine puisse être reconquis par les Argenteuillais et les acteurs économiques d’Argenteuil. »
Par le « projet Héloïse » ? 

Heureusement, plus sérieusement, une dame dans le public : « Le tourisme industriel est certainement passionnant ; je suis attachée au tourisme culturel. Je trouve dommage qu’Argenteuil perde ses souvenirs d’autrefois. J’ai reçu la correspondante irlandaise de ma petite fille, on lui avait vanté la ville à cause de Monet, elle me demandait un circuit Monet… J’étais bien en peine ! J’ai dû acheter au Presse-Papiers le superbe bouquin sur Monet à Argenteuil.
Je trouve dommage le projet Héloïse.
Nouvelle Argenteuillaise, je suis partie avec des a priori négatifs, que j’ai revus. Mais je suis inquiète du projet que vous avez sur Héloïse : je ne vois pas comment le Figuier Blanc ne va pas y perdre ses feuilles ! Je fréquente Côté Seine, et je ne vois pas comment vous allez pouvoir le mettre en complémentarité : il ne travaille pas à plein !"
(Applaudissements.) »


mardi 31 octobre 2017

Argenteuil, Casino, Leclerc, Fiminco, la guerre d’Argenteuil aura-t-elle lieu ?


Ce qui intéresse Fiminco, ce sont les logements à construire. Le reste…

 
Ni esthétique, ni fondamentalement utile
 
Fiminco, le promoteur propulsé par la municipalité d’Argenteuil a ajouté au printemps dernier à son panier la construction d’une grande surface alimentaire. Celle-ci n’était pas prévue, à l’origine, dans le cadre du projet annoncé, au moment du déclassement de ce bien public.
Cette grande surface devrait être un Leclerc.
Si cela se faisait, elle sonnerait la mort de l’Intermarché de la basilique auquel sont pourtant attachés de nombreux habitants de ce quartier. Elle entrerait en outre directement en concurrence avec le Géant Casino de « Côté Seine ».
La justification de la municipalité pour ce projet de grande surface est celle de faire revenir dans le centre d’Argenteuil une clientèle qui va acheter ailleurs.
Mais pourquoi en irait-il autrement ?
La population des Côteaux a un Carrefour à proximité, tout comme celle voiturée du Val Nord qui peut se diriger vers celui de Sartrouville. Grand frais connaît le succès auprès de la population d’Orgemont. Quant à la population de Colombes ou Gennevilliers ont ne voient pas pourquoi, elle viendrait acheter à Argenteuil.
Alors, au-delà du rififi programmé entre Casino et Leclerc, un grand gâchis annoncé ?

dimanche 22 octobre 2017

Argenteuil, marché Héloïse, un formidable lieu de rencontre et de sociabilité mis en péril ?


Un marché, pour se rencontrer, lui a fait ses preuves



A propos de son projet « Héloïse », le maire d’Argenteuil, toujours d’un optimisme sans faille,  le justifiait lors du dernier conseil municipal, entre autre, par l’argument suivant : « l'aménagement du projet va mettre en relation le cœur de ville, le Parc des Berges et les berges de Seine… un grand parvis piéton, une promenade piétonne et sécurisée, les équipements ouverts à tous, vont multiplier les occasions de se rencontrer. »
         « Multiplier les occasions de se rencontrer » ?
         S’il y a un lieu qui a fait ses preuves sur ce plan, c’est bien le marché Héloïse. Que serait la vie de milliers d’Argenteuillais, d’Argenteuillaises en particulier, s’il n’y avait pas le marché du dimanche ? Pas seulement parce que l’on y trouve le kilo de bonnes bananes à 1 euro comme avant-hier, mais parce que c’est pour eux, pour elles, la grande, voire la seule « sortie » de la semaine !
         Le marché Héloïse est un formidable lieu de sociabilité et de rencontre qui n’a plus à faire ses preuves.
         Le maire d’Argenteuil fait mine de considérer que son projet de « bunker Héloïse » n’est pas contradictoire avec le maintien du grand marché de la Ville des bords de Seine.
         Mais il n’y a pas grand monde pour le croire. Chacun sait qu’entre ce marché populaire et le projet « select » de Fiminco, il y a une nuée de contradictions. Et puisque nous évoquons ces promoteurs, chacun sait que leur appétit est insatiable. S’ils parvenaient à leur fin du côté de Jean Vilar, on les imagine déjà harcelant les édiles pour qu’ils leur permettent de continuer leurs petites affaires sur l’ensemble de ce que nous continuons à appeler « L’ïle » !

mardi 3 octobre 2017

Argenteuil, Fiminco, utilité sociale zéro, quant aux emplois, la création des uns contre la destructiion des autres


Une aventure qui risque d’être payée cher par la population demain

Les quelques partisans du projet avancent essentiellement deux arguments : l’intérêt du multiplex, et le fait que ce projet peut être source d’emplois.
         Pour ce qui est du multiplex, on se demande bien, au-delà du fait qu’il va en exister bientôt un certain nombre à quelques kilomètres à la ronde, pourquoi choisir d’en installer un à cet endroit, au prix d’une salle des fêtes municipale, et d’un pas supplémentaire dans le saccage de cette ancienne « île » des berges de Seine aujourd’hui encore en partie protégée.
         Pour ce qui est des emplois, on peut dire que si le projet Fiminco était mené à son terme, il sonnerait le glas de Côté Seine et des emplois qu’il recèle. Sur ce plan, il faut rappeler que pour justifier ce projet dans les années 2000, la municipalité d’alors promettait monts et merveilles de sa réalisation, en particulier au niveau de l’emploi du Géant Casino qui allait s’ouvrir. Celui-ci occupa effectivement jusqu’à 600 emplois à ses débuts. Puis, il dut réduire sa surface et sa voilure. Ses effectifs sont de l’ordre d’une centaine aujourd’hui.
         Et ce n’est pas un centre commercial supplémentaire qui inversera la tendance actuelle de nombreux centres en crise.

Un centre commercial, cela suffit. Là, à Côté Seine, on peut créer des emplois

mercredi 20 septembre 2017

Argenteuil : projet Héloïse, quand la périphérie ne veut pas aller au centre


Une piste déjà expérimentée… sans succès




L’argument principal des initiateurs du « projet Héloïse » est qu’il permettra d’attirer vers le centre d’Argenteuil pour le commerce et les loisirs les habitants des quartiers périphériques de la Ville dont deux, ceux des Côteaux et d’Orgemont accueillent les habitants aux revenus moyens les plus élevés. Pour les partisans du projet, ce nouveau centre commercial et de « loisirs » dynamisera un commerce du centre-ville à la peine (et c’est peu de le dire).
         Comme si l’expérience n’avait pas déjà été faite avec « Côté Seine » qui avait pourtant bien d’autres atouts, qui a connu depuis 2002 une histoire chaotique, et qui n’a finalement pas répondu aux attentes. Les habitants des quartiers périphériques aisés évitent le centre d’Argenteuil pour rejoindre via l’A15 ou l’A86, qui les « Trois fontaines », qui les « Quatre temps ».
         Pour dynamiser le centre d’Argenteuil, un vecteur suffirait, sans défigurer un peu plus les bords de Seine, celui de la culture. Et à cet égard, le vieux centre a des atouts avec des vestiges de qualité. De même pour la salle Jean Vilar qui accueille tout de même trois initiatives culturelles majeures, les Cinglés du cinéma, le Salon des numismates, et celui du Livre et des Lecteurs. Il y aurait bien des pistes à explorer et  à développer en la matière.

         Nous reviendrons sur cette question du centre et de la périphérie.

mardi 19 septembre 2017

Argenteuil "projet Héloïse", dites n'importe quoi aujoud'hui, qui s'en souviendra demain ?



Le propriétaire-gestionnaire sera le seul décideur des réservations et des tarifs !

 
Le complexe Jean Vilar est actuellement principalement utilisé par les écoles, les centres de loisirs, et les associations locales. Sa destruction fait peser de graves inquiétudes pour la poursuite des évènements organisés par les uns et par les autres. Oui, rien, mais vraiment rien ne garantit que le futur gestionnaire privé maintiendra des conditions identiques à celles dont tous bénéficient dans le cadre d’une salle des fête au statut municipal actuel. Tout incite à penser le contraire.
         Dans l’article que La Gazette du Val d’Oise a consacré à l’avenir du complexe, Xavier Péricat, le représentant du point de vue de la municipalité actuelle qui a repris le projet de Philippe Doucet, , déclare (selon l’hebdomadaire) : « La nouvelle salle sera plus grande, avec une perspective sur la Seine. Concernant les tarifs aux associations, cela fait débat. Mais il n’y a pas de raison qu’ils changent. Les associations auront toujours la Ville comme interlocuteur. »
         Déclaration totalement floue s’il en est. Il n’y a pas de raison que les tarifs changent ? Selon Madame Soleil ? Et si « cela fait débat », que les associations aient toujours comme interlocuteur la municipalité ou pas, c’est que, même selon lui, pour le maintien des tarifs, rien n’est moins sûr !
         C’est bien là tout le problème, car ces messieurs les investisseurs ne sont pas des philanthropes. Loin de l’intérêt général, ils n’ont qu’une loi, qu’un seul objectif : le profit ! C’est eux qui décideront qui a droit à leur salle, quand, et à quel tarifs !

Argenteuil : foncier, d'aventure en aventure...


Petit rappel nécessaire

 
Les "grands projets inutiles" à Argenteuil : la Tour Balzac

Lorsque nous évoquons le "projet Héloïse", nous disons : « halte-là à la nouvelle aventure ».
         Car Argenteuil a subi depuis cinquante ans des décisions d’édiles prises hâtivement et qui se sont terminées par d’incontestables fiascos payés par les habitants, directement ou au prix d’une dégradation de la vie sociale.  
         A ce titre, il faudrait rappeler l’histoire de l’urbanisation locale d’Argenteuil avec la construction du Val-Nord.
Bien, c’est de l’histoire très ancienne.
         Oui, mais qui se souvient de l’aventure de la SEMARG ?
         De celle de « la tour Balzac » ?
         Il en reste un terrain vague que les municipalités successives n’ont toujours pas réussi à occuper !
         Du parking du Val-Sud attenant à cette tour amiantée destinée aux « entreprises » ?        
         Et le stade Henri  Barbusse ? Qui devait accueillir déjà un multiplex, mais que l’on détruisit vite comme un point de non-retour, et qui demeura une friche pendant dix ans, Pathé s’en étant allé faire des pâtés ailleurs…
         Et l’on veut faire subir aux habitants une nouvelle aventure ?

jeudi 14 septembre 2017

Argenteuil "projet jean Vilar" Un article de La Gazette du Val d'Oise


Régulièrement sur le présent blog, nous rendons compte de la lutte pour  contrer le « projet Héloïse » et rénover le complexe Jean Vilar. Nous portons à la connaissance de nos lecteurs in extenso l’article que La Gazette du Val d’Oise consacre dans sa livraison de cette semaine à cette question. Bien évidemment, le journal lui-même est en vente dans les meilleures librairies et autres points de vente du Val d’Oise, dont le Presse-papier à Argenteuil en particulier. Bien évidemment nous reviendrons sur certaines affirmations exprimées dans cet article. DM

Argenteuil Mobilisation pour "sauver la salle Jean-Vilar"

Le comité Jean-Vilar, qui s'oppose au projet de pôle de loisir a relancé sa pétition, pour demander la rénovation de la salle des fêtes. Elle a recueilli 500 signatures à ce jour.

13/09/2017 à 13:00 par Daniel Chollet
Marie-José Cayzac (conseillère municipale d'opposition, Dvg), Frédéric Lefebvre-Naré (conseiller municipal d'opposition, centriste) et Dominique Mariette (militant Lutte ouvrière) mènent un combat pour « sauver » la salle des fêtes Jean-Vilar.

Ils s’opposent au projet annoncé par le maire, Georges Mothron (Lr), en mars 2016 : un pôle de loisirs à l’emplacement de la salle des fêtes.Ils ne voient dans ce projet, prévu pour 2020, qu’un « bétonnage » qui sacrifiera les arbres et l’espace de promenade devant la Seine. Pour lancer sa pétition et vendre ses cartes postales faisant référence à Claude Monet (qui fut inspiré par ce payasage), le comité Jean-Vilar, composé d’élus et ex-élus de gauche, a choisi un lieu symbolique : la salle Jean-Vilar, où se tenait le salon des associations, le week-end dernier.

La salle des fêtes, construite en 1970, doit être remplacée par une nouvelle salle de spectacle, entourée d’un cinéma, de magasins et restaurants. La mairie a délégué ce projet au groupe privé Fiminco. Le comité, lui, plaide pour la rénovation de cette salle. Dominique Mariette (Lo), qui organise chaque année le salon littéraire Sous les couvertures, est inquiet. « Ce projet de pôle de loisirs nous pose problème : sa localisation, la liquidation de la salle des fêtes et les conséquences pour les associations. Pour nous c’est une aventure et cela fait disparaître un paysage, vestige du Argenteuil impressionniste. Aujourd’hui à Jean-Vilar, cela nous coûte en location, pour notre salon, 1600 € la journée. Combien ce sera demain avec le privé ? »

Dominique Mariette rappelle aussi que le centre commercial Côté Seine, “ça devait être aussi quelque chose d’extraordinaire quand cela a été lancé en 1995. Aujourd’hui on constate un turn-over effroyable. 25% des enseignes sont fermées. Il y a une baisse de gamme”.

« Délirant »

« L’empilement de tant de projets sur cette parcelle est délirant, dans une entrée de ville chargée en termes de circulation », estime le comité, qui juge la population « peu informée ». La pétition a recueilli 500
La carte postale vendue par le comité Jean-Vilar le week-end dernier lors du Forum des associations.

signatures. Le comité vise les 5 000 signatures et compte user de « tous les ecours possibles» pour stopper le processus. Un recours gracieux a été exercé contre la modification partielle du Plan local d’urbanisme. Pour Frédéric Lefbevre-Naré, “c’est un non global au projet même si on est d’accord pour dire que la salle Jean-Vilar a besoin d’être refaite”. L’élu d’opposition a “attiré l’attention du préfet sur les questions de  sécurité” suite à la modification du Plu. Il souligne que l’immeuble construit sera “à plus de 3 km du centre de secours le plus proche”. Selon le conseiller municipal, “il faut informer la population de ce projet”. Il déplore que “la réunion publique promise n’a pas eu lieu ni la commission municipale tripartite. En matière d’information, c’est le service minimum qui a été fait”. Avant de conclure : “chaque composante du projet a son intérêt, mais il n’y a pas de valeur ajoutée à toutes les regrouper”.

Recours

Depuis dix-huit mois, les choses avancent. Plusieurs décisions ont déjà été adoptées en conseil municipal (comme la vente du terrain pour 7,5 millions d’€), que les membres élus du comité n’ont évidemment pas voté. Dans le dernier magazine municipal “L’Argenteuillais”, le maire, Georges Mothron, parle de ce projet comme “la première étape de la reconquête des berges de Seine”.

Les associations ont été informées qu’elles organiseraient leurs manifestations, à partir du mois de février prochain, dans une structure provisoire au Val Nord, à côté de la Halle des sports Roger-Ouvrard, le temps des travaux. L’appel d’offres a eu lieu vendredi 8 septembre. La fin de Jean-Vilar semble donc proche. Concernant le multiplexe, la commission départementale d’aménagement commerciale a émis un avis favorable. Après le recours exercé par l’association de défense du cinéma indépendant, la commission nationale a donné un feu vert, ces dernières semaines.

Le pôle de loisirs c’est quoi ?

Le pôle de loisirs porté par le groupe Fiminco, ce sont 40 000 m2 de surface comprenant une salle de spectacle modulable,  d’une capacité de 3250 places debout et 1400 assises, un multiplexe de neuf salles, 145 logements, 3000 à 3500 m2 de surface alimentaire, 1150 m2 de magasins d’ameublement et décoration, 2 000 m2 de magasin de bricolage, jardinerie et animalerie, 2300 m2 pour l’équipement de la personne, 2000 m2 pour les jouets, 4500 m2 pour le sport, cinq restaurants avec terrasses, un parking de 900 places.

« Un combat d’arrière-garde » selon Xavier Péricat, premier adjoint au maire

Il qualifie l’action du comité Jean-Vilar de « combat d’arrière-garde ». Xavier Péricat, premier adjoint (Lr) au maire d’Argenteuil, défend ce projet, qui doit « renforcer l’attractivité de la Ville. La salle des fêtes ne permet pas d’accueillir des têtes d’affiche de premier plan. La nouvelle salle sera plus grande, avec une perspective sur la Seine. Concernant les tarifs aux associations, cela fait débat. Mais il n’y a pas de raison qu’ils changent. Les associations auront toujours la Ville comme interlocuteur. »

« Pas les moyens de rénover la salle des fêtes »

Concernant la période transitoire, «on va leur proposer la solution la mieux-disante. Quel intérêt aurions-nous à mécontenter l’ensemble du tissu associatif ? Le comité cherche à jouer sur les peurs, les inquiétudes». L’élu dénonce la position « éminemment politique » du comité. L’élu estime qu’il n’y a “absolument pas” de risque d’illégalité quant à la modification du Plu concernant les questions de sécurité. “On est dans l’hyper centre. Il y a des logements juste en face qui avaient été autorisés par Philippe Doucet”, lance l’élu.

Concernant la salle Jean-Vilar, jugée « obsolète » et coûteuse à remettre aux normes, le premier adjoint explique que la municipalité « n’a plus les moyens de la rénover. Il faut des partenariats public-privé pour nous permettre d’avoir un équipement digne de la 3e ville d’Île-de-France. On parle de la concurrence avec le commerce de centre-ville. Ce débat avait déjà lieu avec Côté Seine en 1995. Aujourd’hui, les gens font l’ensemble de leurs achats en dehors d’Argenteuil. Il faut les attirer à nouveau. Le même débat a lieu aussi entre les multiplexes et les petits cinémas. On peut comprendre l’inquiétude. En fait, il y aura une complémentarité. Il y aura toujours un public pour aller au Figuier blanc. Une ville de 110 000 habitants ne peut pas se contenter de cinq salles. C’était déjà l’idée de Roger Ouvard il y a vingt ans. Aujourd’hui, les gens vont en périphérie, à Épinay, Villeneuve-la-Garenne. Demain à Montigny. Devrions-nous être les seuls à ne pas avoir de multiplexe ?»

Valoriser les espaces derrière le marchéEnfin, concernant la destruction des arbres, Xavier Péricat reconnaît cette réalité. « D’autres arbres seront replantés. S’il n’existait pas à côté le parc des Berges, sans doute cela aurait modifié le projet. Il nous faudra dans l’avenir valoriser et rendre au public les espaces verts derrière le marché Héloïse. On appelait ça les promenades Gabriel-Péri.»

Enfin, concernant l’information sur le projet, pour l’élu, « celle-ci a eu lieu. Le conseil municipal, qui est une séance publique, avait convié Fiminco à présenter le projet le 13 décembre 2016. La nouvelle salle sera plus grande, avec une perspective sur la Seine. Concernant les tarifs aux associations, cela fait débat. Mais il n’y a pas de raison qu’ils changent. Les associations auront toujours la Ville comme interlocuteur. »

mardi 12 septembre 2017

Argenteuil Comité Jean Vilar : sous les parking, des terrains meubles


Lund., jeu., sam., oct., le Comité Jean Vilar mène l’enquête

 
C'est à l'emplacement du parking Jean Vilar actuel
Il faut lire attentivement l’Argenteuillais pour découvrir une information sur petits caractères dans un « en bref » 4 cm sur 3 :

Enquête publique : parking J.-Vilar
Proposée à l’hôtel de ville du 2 au 18 oct., son dossier sera visible les lund.- (8 h30-12h ; 13h30-17h30), jeu. (11h-17h30) et sam. (8h30-11h30). Commissaire enquêteur présent les 2, 7, 16 et 18 oct. Infos 01 34 23 41 00.

(annonce augmentée  en caractère 14 par nos soins)
         Tiens, pourquoi une nouvelle enquête, portant cette fois apparemment sur le « parking Jean Vilar ». Un rapport avec le « projet Héloïse » ? On ne nous le dit pas…
         Les limiers du Comité Jean Vilar mènent l’enquête…
         Tous ensemble à nos plumes les lund, jeu et sam ! 

dimanche 10 septembre 2017

Argenteuil, "projet Héloîse" : la population découvre le problème et n'est pas d'accord


Un beau Forum à l’espace Jean Vilar auquel la population est très attachée



Le Forum des associations d’Argenteuil a eu lieu hier dans l’espace Jean Vilar. Il a été un succès. Il a été l’occasion pour des militants associatifs et des bénévoles de se retrouve et d’échanger le temps d’une journée, même si l’objectif pour eux tous étaient d’aller à la rencontre des milliers d’habitants venus aux renseignements.
         Cette année, ce Forum a été aussi l’occasion pour les défenseurs du complexe Jean Vilar aujourd’hui menacé, de mesurer tout l’attachement de l’énorme majorité des participants à cet équipement. Il s’est exprimé lors de la distribution du tract d’information.
         La plupart d’entre eux découvrent le problème lorsque le  Comité Jean Vilar leur propose de signer la pétition qui demande que le complexe soit rénové mais pas détruit.
         C’est un encouragement pour tous ceux qui luttent contre un projet de destruction et de réaménagement pharaonique, coûteux, hypothétique et totalement inutile.

vendredi 8 septembre 2017

Argenteuil Jean Vilar toujours debout accueille le forum des associations


Défense de l’espace et du complexe Jean Vilar. Rien n’est joué




Demain aura lieu dans l’espace jean Vilar le traditionnel « forum des associations » d’Argenteuil. Encore une fois, il se déroulera dans l’espace Jean Vilar, dans son complexe, sur son parking, sous ses frondaisons.
         L’an passé, la municipalité nous avait bien dit que c’était le dernier en ce lieu, que début juillet 2017, tout cela allait commencer à être rasé. Puis les obstacles et les difficultés qu’elle n’avait pas vues se sont accumulés pour entraver son « projet Héloïse » concocté dans le secret par l’ancien maire, et qu’elle veut imposer à la population.
         Après que la fin de l’utilisation de « jean Vilar » ait été reportée par deux fois, pour la fin octobre 2017, et maintenant pour la fin février 2018, le complexe est heureusement toujours debout.
         Mais tous ces retournements pas clairs, ces nouveaux délais ont par la même occasion perturbé la vie associative locale et ses projets qui n’avaient pas besoin de cela. Et, au-delà de cette fin février 2018, c’est à nouveau l’inconnu, avec la perspective de nouveaux reports à la clé. L’installation d’une structure de « transition » au Val-nord, près de la nouvelle Halle des sports pose bien des problèmes, et si elle finit par s’installer, elle ne pourra offrir aux utilisateurs les mêmes services.
         Tout est possible encore. Le « comité Jean Vilar » se structure et se mobilise. Il informe les habitants qui sont très loin de se douter de ce qui se trame du côté de la Seine et de Jean Vilar.
         En tout cas, ce forum est un moment important de la vie locale. Il est une des rares occasions pour les habitants de se retrouver. Cette année, il permettra de s’informer et de discuter de ce projet que nous considérons comme catastrophique.

jeudi 31 août 2017

Argenteuil "projet Héloïse" : Leclerc, demain, le retour du déserteur ?


Battons-nous pied à pied contre un projet qui va à l’encontre de l’intérêt des habitants !

 Alors qu’à l’annonce du « projet Héloïse » il n’avait jamais été question de l’installation au cœur de ce projet d’une grande surface alimentaire, l’enquête publique pour la modification du PLU d’Argenteuil qui a été actée fin juin, montre que c’est bien le cas. Au grand dam du Géant Casino de Côté Seine et des salariés qui craignent pour leur emploi, ce serait Leclerc qui serait sur les rangs.
         Leclerc ? Leclerc ?
         Oui Leclerc qui fut naguère fut « l’enseigne » du centre commercial de la « dalle » du Val-nord jusqu’à ce qu’elle décide un beau matin de fermer les portes à l’encontre des habitants.
         Dans ce « projet Héloïse », à son image, Leclerc, pas clair !

Qui préfère Leclerc ?


mercredi 30 août 2017

Argenteuil "projet Héloïse", l'exemple des Flanades de Sarcelles à méditer


Flanades fladagas, triste réalité à méditer



Très bon article ce matin dans Le Parisien 95 portant sur la situation des Flanades de Sarcelles, naguère un des fleurons des centres commerciaux du département, aujourd’hui en crise accélérée, en particulier depuis la fermeture il y a plus d’un an et demi, de sa « locomotive » commerciale, la grande surface Auchan.
         Cela nous a fait penser au projet de second centre commercial à Argenteuil, celui du « projet Héloïse » qui fera même doublon avec Côté Seine.
         Pour en revenir à Auchan, voilà un nouvel exemple de l’adage : « les trusts arrivent et les trusts s’en vont, selon leur bon plaisir ».
         Mais ce qui encore plus triste si on peut dire c’est ce que rapporte le Parisien de la réaction de François Pupponi, le maire de Sarcelles : « « on est dans l’impasse. On a un problème avec les propriétaires du centre. Je suis très remonté contre eux. Au total nous avons envoyé trois repreneurs et à chaque fois, ça capote. » Pour ajouter : « Nous avons amené des financements publics, on a voté la zone franche, les commerçants ne paient pas d’impôts… mais rien ne bouge. Et les propriétaires refusent de vendre ».
         Oui, la spéculation et la propriété privée est cajolée, bichonnée, chouchoutée… et puis ces gens-là font ensuite ce qu’ils veulent.
         Ediles d’Argenteuil, ce n’est pas clair ?

dimanche 27 août 2017

Argenteuil : rentrée des classes, pardon de la lutte des classes


Une rentrée militante et combative

Nous avons tenu ce blog tout l’été, mais c’était tout de même les vacances. Avec le début de cette nouvelle semaine à cheval sur août et septembre, c’est la rentrée qui s’avance.
         Pour notre part, il y a toutes nos activités particulières autour de notre objectif fondamental : la renaissance d’un parti des travailleurs, communiste, révolutionnaire et internationaliste.
         Et en cette rentrée, il y aura le début de la mobilisation pour faire reculer le gouvernement sur son projet de s’attaquer un peu plus au Code du travail, par une nouvelle Loi travail 2 qu’il veut faire passer par Ordonnances.
         Localement, il y aura à apporter à nouveau notre soutien aux travailleurs de Semperit menacés de licenciement.
         Et il y aura aussi les initiatives pour que la population d’Argenteuil prenne conscience et s’oppose à un projet dit « Héloïse » totalement inutile. A ce propos, nous reproduisons ci-dessous la pétition mise au point naguère par le « Comité Jean Vilar » de défense du site actuel du complexe du même nom. Nous la ferons signer largement à partir de maintenant, à côté de toutes les initiatives des uns et des autres sur le sujet.
         Voilà. Bon courage à nous, à vous, bonne rentrée. DM 

« Rénovons Jean Vilar, salle des fêtes, publique, pour les Argenteuillais et leurs voisins
À l'attention : de M. le Maire d'Argenteuil, Mme la Présidente de la Boucle Nord
Les salles Jean Vilar et Pierre Dux, à la limite d'Argenteuil, Gennevilliers et Colombes, accueillent depuis des décennies de grandes manifestations, des événements associatifs, des spectacles, des forums. Elles sont au coeur de la vie sociale et culturelle.
La salle Jean Vilar a vieilli et demande une rénovation. Tout l'espace de l'île, pour les manifestations, la promenade ou le marché, devrait être ouvert sur la Seine. Il redeviendrait aussi agréable et attractif qu'il l'était à l'époque de Claude Monet.
L'état des finances de la Ville le permet, selon les déclarations du Maire ; le Territoire Boucle Nord, compétent pour les salles intercommunales, pourrait cofinancer ce projet.
Nous demandons au Maire et à la Présidente du Territoire de lancer cette rénovation, dans un cadre public, et de renoncer à vendre à un promoteur privé ce terrain au cœur de notre ville.




samedi 19 août 2017

Argenteuil "Projet Héloïse": conclusion : la mobilisation !


Des recours, certes, mais surtout la mobilisation !

                                                                
On préfère vraiment cela
Comme petit second feuilleton d’août, nous avions décidé de profiter de ce mois d’août pour revenir sur ce qui risque d’être la grande déconfiture locale de la prochaine décennie, le « projet Héloïse ». Voilà chose faite. Les réponses données par l’Etablissement Public Territorial « Boucle nord » auquel appartient Argenteuil, et qui a voté la modification partielle du PLU de la commune, une des premières étapes pour la réalisation de ce projet, sont bien à l’image de la médiocrité d’un projet tel qu’il a été présenté lors de conseils municipaux. Quant à la commissaire enquêtrice, à l’encontre des avis avancés par les enquêtés, elle avait donné un avis favorable, comme cela se fait, il est vrai, de façon générale habituellement. Elle nous aura donné néanmoins l’impression d’avoir été quelque peu dépassée dans cette affaire.
         Bien d’autres étapes seront encore nécessaires pour faire avancer ce projet, concocté par l’ancien maire, Philippe Doucet, et repris par son successeur, Georges Mothron. On sait déjà que la date avancée -2019- lors des premières présentations de ce projet ne sera pas tenue.
         Frédéric Lefebvre- Naré, au nom du Comité Jean Vilar qui s’oppose à ce projet, vient de déposer un recours gracieux auprès de l’EPT5. C’est une première étape, administrative si l’on peut dire. Il y en aura d’autres.
         Mais surtout tout dépend de la population d’Argenteuil. Jusqu’à présent, dans sa grande majorité, soit elle n’est pas informée, soit elle n’imagine pas que cela concerne la disparition du complexe et de la salle Jean Vilar avec toutes ses implications.
         Mais cela peut changer, et la colère doit se développer.
         En cette rentrée, avec la lutte contre les Ordonnances de Macron, nous serons bien occupés. Mais la défense de Jean Vilar est également dans notre programme de septembre. Sur l’un ou l’autre de ces deux plans, aidons-nous à nous faire entendre.
         Au-delà des recours administratifs et juridiques, la mobilisation peut être déterminante pour stopper ledit « projet Héloïse ». D MARIETTE

vendredi 18 août 2017

Argenteuil "projet Héloïse" : "décider aujourd'hui, réfléchir demain"


Ah tu verras, tu verras,… (sur l’air de Nougaro)

 
Un dixième « thème » abordait dans le bilan de la commissaire enquêtrice des éléments avancés par des habitants mettant en avant le caractère « incomplet » du dossier. Une nouvelle fois, l’enquêtrice n’avait pas de commentaire à effectuer sur ces éléments, revenant à trois xxx là où elle était passée à quatre à propos du thème précédent (Commentaire du commissaire-enquêteur xxx)

Revenons aux remarques des habitants. Ainsi, la 57 :« Un dossier incomplet Le dossier de modification du PLU est nettement incomplet : il manque des éléments indispensables à la prise de décisions. En effet, on n'y trouve pas d'étude d'impact sur l'environnement : destruction d'un biotope, augmentation de la circulation automobile (véhicules légers et poids lourds) et aggravation de la pollution de l'air. On n'y trouve pas non plus de plan ni de plan-masse qui permettrait de se rendre compte de l'emprise du projet de centre commercial, ainsi que son aspect global. L'absence de ces documents est susceptible de remettre en cause les conclusions du commissaire enquêteur. »
         Réponse de l’EPT5 : « 

Réponse et commentaires de l’EPT Modalités de définition du projet : L’étude d’impact, le plan masse et tous les documents afférents seront réalisés dans le cadre du futur projet d’aménagement. La règlementation I.G.H sera abordée dans le cadre du futur projet, si nécessaire. » 

         C’est bien là le problème : le futur utilisé par ces gens-là qui décident de notre avenir : « seront réalisé », « sera abordée ». Ils décident aujourd’hui, et étudieront tous les aspects dans le détail… demain. C’est bien cela : après nous le déluge !

jeudi 17 août 2017

Argenteuil "Pôle Héloïse" "des inondations certes, mais on prépare le débarcadère"


Après nous, demain, après-demain,… le déluge !

 
Thème n°9 : Sous-sols instables et zone inondable

Même commentaire du commissaire-enquêteur que sur le thème précédent :xxxx ( !), c’est-à-dire, pas de commentaire, du tout avec seulement un x de plus sur le rapport, on se demande bien pourquoi ! 
         Ce qui est notable à propos de ce thème, c’est la prose de l’EPT 5 : « Comme le prévoit et permet  le Plan de Prévention des Risques d’Inondations (PPRI), la zone bleue du PPRI est constructible. Les futures opérations seront obligatoirement desservies depuis un accès situé au-dessus d’une cote fixée dans le PPRI, correspondant à la hauteur des plus hautes eaux connues. »
         Il y a de quoi rire. Donc, pas de problème s’il y a UN accès desservant l’ensemble des futures opérations, L'accès étant « situé au-dessus d’une cote fixée dans le PPRI, correspondant à la hauteur des plus hautes eaux connues » !
         Si les mots veulent dire quelque chose, qu’importe que l’ensemble des opérations soient sous les eaux, si Un accès y conduisant, lui ne l’est pas !
         Que toute cette affaire prenne l’eau, ce ne serait finalement pas le problème des habitants, si cela ne devait pas se terminer par un fiasco tôt ou tard payé par eux-mêmes, et déjà au prix de la liquidation d’un espace et d’un complexe Jean Vilar qui ne demandent qu’à perdurer et à être rénovés.
 
"Mais, nom d'une pipe, où est L'ACCES ?"