Dans le Val d'Oise, dans
certaines villes, les familles ont reçu des questionnaires pour savoir si leurs
enfants allaient reprendre les cours.
Parfois
c'est l'éducation nationale qui leur demande, parfois c'est la mairie, parfois
les deux. Dans tous les cas, nous ne savons toujours pas dans quelles
conditions tout cela va se passer, que ce soit pour le trajet, pour l'accueil
périscolaire, pour la cantine, et bien sûr pour les salles de classe et les
pauses.
Les
parents se demandent bien, dans cette absence d'information concrète, comment
ils pourraient décider en toute conscience. On ne peut que leur conseiller
d’aller chercher cette information, individuellement ou collectivement via des
groupes internet.
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Le
passé plaide pour ne pas leur faire confiance
Les craintes des parents sur la
santé de leurs enfants s'ils retournent à l'école n'est pas due qu'à
l'incertitude sur la façon dont le coronavirus se transmet. Simplement, les
parents n'oublient pas que la santé de leurs enfants n'a jamais été prise
sérieusement en compte toutes ces années passées. En collège par exemple, le
poids des cartables est une discussion qui revient tous les ans. Le poids ne
devrait pas dépasser 10% du poids de l'enfant selon les recommandations
officielles. Hélas cette recommandation n'est pratiquement nulle part
respectée. Alors chaque année des dizaines de milliers d'enfants s’abîment le
dos, pour le reste de leur vie. Autre problème récurrent : la saleté des
sanitaires qui fait que de nombreuses filles se retiennent toute la journée,
avec des conséquences parfois dramatiques pour leur santé. On pourrait aussi
parler de la qualité de la cantine, des locaux parfois vétustes voire
insalubres, etc.
Là,
il s'agit de la contamination par un virus au risque mortel pour eux et leurs
familles. Il est encore moins question d'accepter les "ah désolé on n'a
pas les moyens pour faire mieux".
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