vendredi 1 mai 2020

Masques : règne de la débrouille et de la spéculation minable sans masque


Une mesure de salut public !



Nous ne reviendrons pas sur ce qui est dit plus haut. Mais les conséquences de la situation se traduisent pas la généralisation du règne de la débrouille et de la spéculation minable.
         Ainsi à Argenteuil, à la veille du 11 mai, la municipalité fait appel au « bénévolat » pour distribuer un modeste masque à la population dans les jours qui précéderont. Il paraît qu’il est « réutilisable ». On dira que la municipalité fait ce qu’elle peut…
         Quant aux pharmaciens, ils ont commencé à en commercialiser. C’est le journal 60 Millions de consommateurs qui dénonce la vente en pharmacie de masques, certes réutilisables un certain nombre de fois selon l’offre en question, mais à 15 euros ! Une habitante de la cité des Raguenets, une cité très populaire de Saint-Gratien m’a indiqué qu’elle était scandalisée par le prix à payer : plus de 7 euros. À cela, il lui a été répondu, que le prix était libre… Certes, et c’est bien là tout le problème.
         Ce serait à l’État déjà totalement défaillant en la matière de fixer un maximum de prix sur ces articles de protection, et en particulier sur les masques.
         Le « maximum des prix », voilà une mesure qui sonne révolutionnaire et qui donne le frisson à cet État protecteur de la propriété privée, même quand cela ne serait qu’une simple mesure de salut public ! DM

PS. Il serait intéressant que vous me fassiez remonter les prix de masques que vous avez collectés. Merci. DM

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