Brésil : l’argent sale de l’industrie textile
Au Brésil, dans les quelque 10 000 ateliers textiles
clandestins de l’État de Sao Paulo, les ouvriers – souvent des immigrés
boliviens, sans papiers et payés aux pièces – travaillent entre 12 et 16 heures
par jour, 6 jours sur 7, pour environ 300 € par mois… quand ils sont payés. 200
cas d’esclavage ont été relevés par les autorités depuis 2008.
Comme au Bangladesh, les commanditaires sont les grandes
marques occidentales, les Zara, Gap et autres C&A. Le gouvernement
brésilien, soi-disant « de gauche », ferme les yeux sur les
agissements des multinationales et de leurs sous-traitants.
Colombie : l’Etat mène la guerre aux paysans
De nombreux paysans colombiens ont lancé un mouvement pour
réclamer un prix plancher pour leurs productions agricoles, ainsi qu’une baisse
des prix des engrais et carburants. Leur mécontentement a gagné les camionneurs
avec lesquels ils bloquent des routes. En ville, travailleurs et étudiants
manifestent.
Jeudi dernier, jour de mobilisation, il y avait 72 barrages
routiers dans les campagnes et 48 manifestations dans les villes. Dans la
capitale Bogota, la répression de la police anti-émeute a fait 2 morts parmi
les manifestants.
Le gouvernement mobilise 50 000 soldats contre ce mouvement
pour tenter de le briser... sans y parvenir jusqu’à présent.
0 commentaires:
Enregistrer un commentaire