vendredi 4 septembre 2020

Argenteuil fibre et internet : mettons SFR devant ses responsabilités (1)


Faire circuler l’information pour préparer les actions

 


Disposer d’un accès internet est devenu une obligation sociale aujourd’hui. Certes pour le meilleur mais aussi largement pour le pire. Pensons aux difficultés par exemple pour se connecter pour obtenir des documents administratifs pour lesquels le passage par internet est obligé.
         Les circonstances actuelles ont renforcé la contrainte. L’épidémie a développé comme une obligation également le télétravail et les contacts à distances pour de très nombreux élèves et étudiants.
         La fiabilité des réseaux est donc un élément central. Il se complique par le caractère privé des opérateurs, et par leur multiplicité, comme chacun peut le mesurer. La liquidation du ministère des postes et des télécommunications a été une catastrophe en la matière.
         SFR a une la délégation d’installation de la fibre sur le territoire d’Argenteuil. Le résultat est calamiteux. Le travail a été fait à l’économie et profondément bâclé. Les conséquences sont dramatiques quant au « service » rendu. Chacun en connaît le détail et les désagréments subis.
         Aujourd’hui, il s’agit de mettre un terme à cette situation. La maire d’Argenteuil directement impliqué au niveau de sa responsabilité a diffusé une lettre sur le sujet, et déposé une plainte contre SFR.
         Bien des initiatives vont être nécessaires. La mobilisation de tous est un élément essentiel pour parvenir à la solution. Démarches individuelles et collectives vont devoir se multiplier dans les semaines qui viennent.
         Comme je l’ai dit, l’internet étant devenu un élément incontournable de nos vies, chacun ne peut échapper à ces initiatives. DM

Violences faites aux femmes : l’imposture gouvernementale


Violences faites aux femmes : l’imposture gouvernementale

02 Septembre 2020

Un rapport, publié le 27 août dernier par deux sénateurs, montre que les annonces spectaculaires du gouvernement à l’automne 2019 lors du Grenelle contre les violences conjugales n’étaient que supercheries.
L’ancienne secrétaire d’État Marlène Schiappa n’avait pas ménagé ses apparitions publiques pour annoncer que le gouvernement allait augmenter le budget consacré à la lutte contre ce fléau. Elle se glorifiait que 1,116 milliard d’euros soient dédiés à l’égalité femmes-hommes pour 2020, contre 544 millions l’année précédente. Il s’avère, tout d’abord, qu’il s’agit en grande partie de fonds prévus pour plusieurs années.
De plus, 834 millions, soit 75 % du total, sont en fait des renouvellements de programmes internationaux humanitaires et culturels, comme celui de l’Unicef. Enfin, la moitié des 282 millions restants est... une estimation du salaire correspondant au temps que les enseignants doivent consacrer à la sensibilisation à l’égalité entre les sexes dans le cadre des programmes scolaires. Sur la même lancée, le gouvernement aurait tout aussi bien pu ajouter les salaires de tous les journalistes qui prononcent les mots « égalité entre les sexes ».
Le rapport chiffre aussi ce qui pourra réellement servir face aux violences. Et on est toujours aussi loin des budgets réclamés par les associations d’aide aux femmes, qui seraient pourtant bien nécessaires à la protection de nombreuses victimes. Ainsi, seuls 90 millions sont consacrés à l’hébergement, et 9,8 millions à l’aide juridique.
Mais comment s’étonner de cette imposture, et du mépris envers les femmes qu’elle révèle ? Quand le gouvernement organise fièrement un Grenelle, de la santé aux femmes, en passant par les enseignants ou même la mer, c’est pour mieux emballer le vide de ce qu’il veut consacrer aux travailleurs comme à la lutte contre les inégalités et les violences.

                                             Thomas Baumer (Lutte ouvrière n°2718)
                                                                Photo Elles


Halte aux féminicides ! 
Une femme a été défenestrée du 7ème étage par son compagnon à Vernon dans l’Eure. Son assassinat s’ajoute aux centaines de femmes victimes en France ces dernières années de la violence faite aux femmes

Argenteuil, combat des femmes contre les violences, l’inégalité et le machisme, une très bonne initiative au Figuier blanc aujourd’hui


Femmes solidaires nous communique

 

Ciné-débat autour du film « Mignonnes »

 

Aujourd’hui vendredi 4 septembre 2020
Rendez-vous : Dès 13h40,  dans le Hall du cinéma Le Figuier blanc

 

(Sortie le 19 août, récompensé à Sundance et fêté à Berlin)

 

En partenariat avec l’association « Femmes Solidaires »,

La projection sera suivie d’une rencontre avec la réalisatrice Maimouna Doucouré 

Comment le cinéma peut-il donner à voir et interroger  le passage de l’enfance à la pré-adolescence d’une petite fille ? Comment parvient-il à dénoncer  les injonctions à l’hyper-sexualisation que la société dicte aujourd’hui aux enfants?

                                                                        


Amy fait son entrée au collège. Elle y rencontre les  « Mignonnes », un groupe de quatre filles passionnées de danse et de réseaux sociaux. Ce nouveau monde l’intrigue puis la captive…Pour s’intégrer,  Amy doit transgresser les règles : celle de sa famille, de sa religion ou encore de la loi.
Elle va chercher à exprimer sa soif de liberté par la danse et tenter de faire face à des repères perturbés par l’arrivée de la seconde épouse de son père ... Le film suit le point de vue d’Amy : Raccords regards qui la révèlent, observatrice d’un environnement qu’elle découvre et où elle se perd entre tradition et modernité….
Le film peut troubler, agacer…Trouver la meilleure voie pour avancer, un défi pour des jeunes et pour une jeune fille souvent livrée à elle-même, face à la complexité du monde…

jeudi 3 septembre 2020

Plan de relance en faveur du patronat : des sous… et des sous-préfets !


Oui, et pour les Ehpad ? Les hôpitaux ? À l’Éducation ?...

 


Le gouvernement a décidé de créer des postes dans la fonction publique - et oui ! - ceux de « sous-préfets à la relance », dont le rôle sera de faciliter la distribution au patronat des dizaines de milliards du plan de relance financé par l’État en s’assurant qu’il n’y aura pas des blocages administratifs, des procédures trop compliquées... C’est-à-dire en s’assurant qu’il n’y aura pas d’embuche pour que les milliards, payés par les contribuables, atterrissent dans les tiroirs-caisses des entreprises.
Pour servir le grand patronat, l’État sait se donner les moyens !

Medef, université d’été : petits cadeaux entre amis


Heureux !

 

Le premier ministre et Roux de Bézieux à l’université d’été du Medef

Le patron des patrons, Geoffroy Roux de Bézieux, a inauguré cette cession en déclarant : « je suis venu vous livrer un message d’optimisme, à l’heure où les économistes prédisent des défaillances et du chômage de masse ». Il faut dire que le Premier Ministre avait fait le déplacement pour annoncer quelques beaux cadeaux, notamment la prolongation du chômage partiel jusqu’au 1er novembre et des baisses d’impôts chiffrées à dix milliards d’euros.

On comprend que le grand patronat a toutes les raisons de garder le sourire…

APL : attaques à nouveau en marche


Récupérer dans les poches des classes populaires

 


La ministre du Logement, Emmanuelle Wargon, a annoncé la remise en route de la réforme des APL, différée depuis deux ans. Le changement du mode de calcul aboutira à des économies de l’ordre de 700 millions d’euros pour les caisses de l’État, et donc à des montants réduits pour certains allocataires.
La crise sanitaire n’est pas terminée que le gouvernement récupère dans les poches des classes populaires l’argent qu’il va redonner aux riches.

Argenteuil, Val d’Oise : rentrée scolaire : manque d’enseignants, effectifs d’élèves trop élevés

                    Photo Ville d'Argenteuil


Collèges : déjà des postes de profs non pourvus

Dans plusieurs collèges du Val d'Oise, la fcpe est alertée sur le manque de professeurs, ou des classes surchargées. A Bezons, on lui signale des postes non pourvus en français, en math, en physique-Chimie, à Bouffémont c’est en EPS, espagnol et technologies. Ce ne sont-là que des exemples. 
De plus, les classes à 30 élèves sont de plus en plus fréquentes : ce n'est déjà pas une bonne chose en temps normal, mais en cette période si particulière, c'est carrément inhumain.
Parents et professeurs ont commencé à protester, pour le moment par courrier, ou dans certains cas, par des mouvements de grèves. La rentrée est déjà chaude ! 

Lycées : où sont les nouveaux locaux ?

La pénurie de locaux de lycées dans le Val d'Oise est patente, dénoncée depuis plusieurs années, y compris par l'inspection académique. Il manque au bas mot 3 lycées ! Et la poussée démographique continue dans le Val d'Oise aggrave la situation année après année. La région dit en avoir pris conscience, mais on ne voit toujours rien venir.
Cette année, le taux de réussite au Bac fait qu'il y a moins de redoublants en Terminale, donc il y a un peu moins de classes à 35. Ce n'est qu'un répit.
 

Bientôt deux équipes comme dans certains pays du Sud ?

Par contre le nombre de classes continue d'augmenter, et comme les locaux ne suivent pas, les lycées sont obligés d'ouvrir leurs portes plus longtemps pour caser tous les cours. 8h-18h, voilà une situation qui n'est agréable pour personne, ni pour les ados à qui on demande de se lever de plus en plus tôt, ni pour les professeurs qui font cours les dernières heures de la journée devant des élèves bien moins attentifs. Ni pour les personnels, en nombre identique pour des horaires d'ouvertures allongés. Et quand de plus le premier service de cantine a lieu à 11h du matin, comment dire...

Argenteuil réunie, après la bévue du conseil départemental


Il faut s’intéresser de près aux réalités

 
Démonté ! Et c'est tant mieux !

Nous avons évoqué la grosse bévue des services du conseil départemental qui avait consisté à établir un panneau « Argenteuil » d’entrée de ville en haut de l’avenue de Stalingrad face à Grandfrais, considérant de fait que les 15000 habitants du quartier Jolival-Joliot-Curie-Cités jardins comptaient pour du beurre.
         C’est un message Facebook du conseiller départemental PS Nicolas Bougeard qui avait alerté sur la question.
         Samedi dernier, nous avons pu constater de visu que l’affaire était réglée. Le panneau en question avait disparu.
         Apparemment, une nouvelle intervention de ce conseiller départemental d’Argenteuil-Bezons a permis, apparemment également après moultes péripéties et quelques échanges, qu’il en soit ainsi. Le conseil départemental a bien tenté, semble-t-il, de se défausser en mettant l’affaire sur le dos des services municipaux d’Argenteuil…
         L’affaire est donc réglée et 15000 habitants n’auront plus à l’avenir, au moins sur ce plan, la désagréable impression de ne pas faire partie d’Argenteuil.
         En tout cas, un nouvelle argument pour que l’information circule. C’est la première étape nécessaire pour ne pas se laisser faire. DM