Argenteuil la défense de Jean Vilar et les girouettes

Blanc un jour, noir le lendemain

Voilà la réponse à notre devinette d’hier. En gras, par nos soins, ce qui était omis :

« Carême-Prenant : Georges Mothron dénonce la « démesure »

Après la réunion publique de concertation, le groupe du député RPR attaque

« Nous restons fermement opposés à ce projet. Carême-Prenant est mauvais pour la ville » lance Georges Mothron. Et de renchérir « c’est un projet démesuré qui dépasse tous les autres de la région ». Philippe Métézeau énumère les désagréments dont selon lui, souffriraient la ville d’Argenteuil et ses habitants.

         A commencer par le gigantisme du projet qui ferait subir au commerce et à l’artisanat des préjudices graves. « Nous refusons ce gigantesque projet. Ce choix était peut-être envisageable quand les communes environnantes d’Argenteuil n’avaient pas d’hypermarché. Aujourd’hui, c’est le risque de voir toutes les petites et moyennes surfaces existantes de subir un contrecoup fatal (…) estime-t-il.

         Et de montrer du doigt le poids financier de Carême-Prenant « nous refusons ce projet qui coûte cher à la ville (…) et nous demandons que les prix soient clairement annoncés aux contribuables. » Tout en dénonçant un projet qui « densifie la population et ne rééquilibre pas l’habitat, en ajoutant 350 logements », le groupe « Argenteuil que nous aimons » agite l’épouvantail du recours en justice. « Plusieurs associations et groupements avaient déposé des recours en annulation. S’ils étaient acceptés, l’ensemble du projet serait revu. Il faut donc se préparer à cette éventualité ». P.B. »

« Défense de Jean Vilar »

Rassemblement devant le Figuier blanc

Jeudi 23 novembre

19 heures 30

Education, associations, maintien des emplois dits "aidés"

Une réaction générale partout nécessaire

L'état a décidé de supprimer des postes d'adultes, les « contrats aidés », dits CUI, qui sont surtout essentiels au fonctionnement des collèges et lycées. Seuls les CUI pour des postes d'auxiliaire de vie scolaire qui encadrent les élèves handicapés sont conservés.

A Ermont, le lycée Van Gogh perd ainsi une personne assurant des fonctions éducatives et de surveillance, et une autre personne qui gère le foyer les lycéens. Les professeurs ont distribué un tract, les élèves ont bloqué symboliquement, les parents ont écrit au rectorat, c'est un début. Toujours à Ermont, le collège Saint-Exupéry perd 3 postes d'adultes, chargés de l'entretien et de la surveillance du collège. Les enseignants et personnels ont fait grève massivement jeudi dernier. Les élèves et les parents s'apprêtent à les rejoindre dans l'action.

La mobilisation du lycée Dorian à Paris sur le même sujet montre que les réactions doivent être multiples à l’échelle du pays pour conserver des postes nécessaires et faire que les travailleurs licenciés ne se retrouvent pas au chômage. Pour le moment ce ne sont que des mobilisations isolées les unes des autres. Elles doivent finir par converger.

Ailleurs dans le pays, la preuve

Pour le maintien d'emplois nécessaires

Le collectif vosgien "Pour la sur-Vie associative" organisait ce vendredi une manifestation à Épinal. En effet, comme partout, la diminution importante des emplois aidés met en péril l'existence même d'associations qui ont fait la preuve de leur utilité.

Mais le choix du gouvernement est clair : on met la population au régime sec pour mieux arroser le patronat.

Femmes, Ceuta : le calvaire des « femmes-mulets »

Un calvaire

10 000 femmes marocaines entrent chaque jour dans l'enclave espagnole de Ceuta, située à la pointe nord-ouest du Maroc, pour ensuite transporter sur leur dos des dizaines de kilos de marchandises de contrebande, qu'elles rapportent en territoire marocain où un marchand se charge de les écouler.

Surnommées les « femmes-mulets », ces travailleuses sont traitées comme des bêtes de somme. Qu'elles soient salariées ou à leur compte, elles ne gagnent pas plus de 10 euros par jour pour des tâches où elles risquent la prison, voire leur vie – deux d'entre elles sont mortes en août, écrasées dans une cohue.

Les autorités espagnoles et marocaines ferment les yeux sur cette exploitation sordide, tant elle fait partie de la vie économique normale de Ceuta et du Mar

CGT Argenteuil Domidep Les Pensées. Un résultat sans appel

Un résultat qui fait chaud au cœur

A deux jours des élections de délégué du personnel, la direction convoquait en « entretien préalable », Yves, le représentant syndical de la CGT dans l’établissement. Ce jour-là, nous avons pu constater qu’il avait de nombreux soutiens extérieurs, mais nous savions qu’il avait surtout la confiance des travailleuses de cet Ehpad.

         Les élections qui ont eu lieu vendredi l’ont complètement confirmé. Yves a été élu délégué du personnel. Sur 56 votants, 39 suffrages exprimés, il a obtenu 35 voix (4 bulletins nuls ont été comptabilisés).

         Autrement symbolique est l’élection de Yves au conseil de la vie sociale (CVS), structure consultative obligatoire dans les Ehpad qui peut échanger comme son nom l’indique sur différents aspects de la vie de l’établissement. Yves pourra y rencontrer dans ce cadre des représentants des résidents, et un représentant des familles. Il est élu à cette fonction en coiffant sur le fil un représentant de la direction. Tout un symbole.

         Tout cela est de bonne augure pour la suite. On peut imaginer le climat dans lequel ces élections ont eu lieu. A la direction maintenant de tirer les conclusions de son échec et de tourner la page, pour le bien des résidents et pour celui de tous les salariés des Pensées.

Argenteuil Démocratie locale réelle ? Vous voulez rire...

La « démocratie » bourgeoise « dévoilée »

Face aux milliers de signatures recueillies par la pétition contre la démolition du complexe Jean Vilar, selon Le Parisien-95, le maire d’Argenteuil invite les signataires à venir assister au prochain conseil municipal où sera « dévoilé le programme dans son ensemble ». Puis, il affirme qu’alors « commencera la communication générale ».

         Tout cela nous rappelle à merveille ce que nous savions déjà. Les édiles et les « représentants » vissés à leur siège jusqu’aux prochaines élections agissent selon le triptyque suivant : des promesses non tenues - des décisions sans discussion et élaborées en petit comité – leur annonce avec une éventuelle discussion sur un ensemble totalement fixé.

         Ces messieurs appellent cela la « démocratie », le pouvoir du peuple !

« Défense de Jean Vilar »

Rassemblement devant le Figuier blanc

Vendredi 23 novembre

19 heures 30

Argenteuil défense de Jean Vilar, le blog « lo argenteuil » enquête

Devinette dominicale

Mais de qui s’agit-il dans cet article de La Gazette du 26 mars 1997 à propos de ce qui allait devenir le « projet Côté Seine) » ? Nous avons supprimé tous les noms pour que votre enquête soit aussi difficile que la nôtre… 

« Carême-Prenant : … dénonce la « démesure »

Après la réunion publique de concertation, le… attaque

« Nous restons fermement opposés à ce projet. Carême-Prenant est mauvais pour la ville » lance… Et de renchérir « c’est un projet démesuré qui dépasse tous les autres de la région »… (Il) énumère les désagréments dont selon lui, souffriraient la ville d’Argenteuil et ses habitants.

         A commencer par le gigantisme du projet qui ferait subir au commerce et à l’artisanat des préjudices graves. « Nous refusons ce gigantesque projet. Ce choix était peut-être envisageable quand les communes environnantes d’Argenteuil n’avaient pas d’hypermarché. Aujourd’hui, c’est le risque de voir toutes les petites et moyennes surfaces existantes de subir un contrecoup fatal (…) estime-t-il.

         Et de montrer du doigt le poids financier de Carême-Prenant « nous refusons ce projet qui coûte cher à la ville (…) et nous demandons que les prix soient clairement annoncés aux contribuables. » Tout en dénonçant un projet qui « densifie la population et ne rééquilibre pas l’habitat, en ajoutant 350 logements », le groupe… agite l’épouvantail du recours en justice. « Plusieurs associations et groupements avaient déposé des recours en annulation. S’ils étaient acceptés, l’ensemble du projet serait revu. Il faut donc se préparer à cette éventualité ». P.B. »

             Réponse demain...

Jour de carence : Macron et ses petites arrière-pensées politiques

Une attaque démonstrative

Le jour de carence lors de l’absence maladie dans le secteur public va être rétabli en 2018. Une étude de l'INSEE vient d'être publiée sur les absences entre 2012 et 2014 quand cette mesure avait été mise en vigueur. Si les absences de courte durée avaient alors baissé, celles de longue durée avaient augmenté. L'absentéisme global des fonctionnaires, qui est d'ailleurs plus faible que celui du secteur privé (2,91% contre 3,68%), n'avait pas baissé.

Le but du gouvernement Macron n'est donc pas tant de faire des économies que d'alimenter le discours anti-fonctionnaire pour diviser encore plus le camp des travailleurs.

C'est une raison de manifester le 16 novembre.

Temps de travail : quand les édiles veulent augmenter l’exploitation des travailleurs

Des Attaques scandaleuses

Pour faire pression sur les travailleurs territoriaux de Saintes et Royan et de leurs agglomérations, la chambre régionale des comptes parle d’« illégalité du temps de travail » pour qualifier la durée moyenne qui serait de 1 550 heures environ par an. C’est un mensonge : la durée légale de 1 607 h par an est un maximum, pas un minimum ! Comme dans bien des villes, ces quelques congés supplémentaires (et forcés) venaient seulement compenser un peu la faiblesse des salaires.

Les maires et présidents d’agglomérations veulent utiliser ce rapport de la chambre des comptes pour imposer une hausse du temps de travail, non payée, puis pour supprimer des postes, comme l’a fait précédemment le maire de La Rochelle, en se heurtant à des travailleurs mobilisés pendant plus d’un an.

C’est d’autant plus scandaleux que Saintes compte 19 % de chômage. Les syndicats CGT et Sud des territoriaux de Saintes appellent à la grève reconductible à partir du 13 novembre. Il faut s’en saisir pour empêcher ces attaques révoltantes.