samedi 11 novembre 2017

Argenteuil Défense de Jean Vilar, une conférence de presse


Défense du complexe Jean Vilar, refus d’un projet désastreux

 
                                                               Photo Le Parisien-95

Une conférence de presse du Comité Jean Vilar qui s’oppose au projet « pôle Héloïse » concocté par un promoteur privé avec l’aval de la municipalité, a eu lieu hier après-midi. Deux journaux étaient présents, Le Parisien-95 et La Gazette du Val d’Oise. Autour de membres fondateurs du Comité Jean Vilar se sont retrouvés des représentants d’associations locales, de partis politiques et de syndicats venus s’informer.
La précédente conférence, début septembre, avait présenté l’action du Comité et le sens de la pétition mise en circulation. Elle avait fixé pour celle-ci un objectif de 5000 signature pour la fin octobre dernier.
         La conférence de presse d’hier a permis de faire le point sur ce que nous avions fait depuis deux mois. La pétition a atteint l’objectif fixé : plus de 5300 signatures actuellement. Surtout, elle nous a permis d’expliquer ce qui se tramait concernant l’avenir des berges de Seine et celui du complexe Jean Vilar. Pour cela, nous sommes allés au contact de la population, devant les écoles, les services publics, à l’entrée des marchés, sur des points de passage névralgiques.
         Le verdict des habitants que nous avons rencontrés est net : une immense majorité rejette le projet pour toutes les raisons que, pour notre part, nous avons diffusées sur notre blog depuis des mois. Pour ne prendre qu’un exemple, un représentant de l’Association de Défense du Cinéma Indépendant est revenu lors de la conférence sur les risques que ferait peser le multiplex prévu sur l’avenir des salles de cinéma du Figuier blanc et du Jean Gabin. C’est un aspect parmi de très nombreux autres que la population nous a exprimés spontanément.
         On peut penser que ce projet de « pôle Héloïse » est la première étape de projets bien plus larges où la « reconquête des berges » prendra une forme toute particulière…
         La conférence de presse a été l’occasion de présenter la prochaine initiative du Comité Jean Vilar : le rassemblement du jeudi 23 novembre prochain, à 19 heures 30 sur l’esplanade du Figuier blanc à Argenteuil, à l’occasion de la réunion publique appelée par le Conseil Economique d’Argenteuil et le maire.
         Ce conseil vise, dit-il, au développement économique. Mais alors, comment, lui et les acteurs économiques qui le composent peuvent-ils accepter que l’on détruise un espace qui, par bien des aspects, a conservé la marque de ce qu’il fut au temps de Monet et de Sisley ? Le lien entre Argenteuil et l’Impressionnisme loin d’être une seule référence historique est encore inscrit dans un paysage réel.  Pourquoi le liquider ? C’est ce que le Comité Jean Vilar veut exprimer ce soir-là. Il appelle les habitants à se retrouver nombreux à ses côtés le 23 novembre.

Argenteuil, Opel, PSA, les capitalistes font ce qu'ils veulent


Ce sont les actionnaires qui mènent la danse… macabre

Un des rares arguments en faveur du projet de « Pôle Héloïse » est : « Mais cela va créer des emplois ! ». Certes, mais les membres du Comité Jean Vilar, en évoquant les risques que le projet fait peser sur l’avenir de Côté Seine, avaient la réponse facile : « Cela risque d’en supprimer bien d’autres ».
         Tant que nous ne saurons pas capables de détruire la « propriété privée des moyens de productions », ce sont les propriétaires des groupes financiers et industriels qui ont toutes les cartes dans leurs mains. Ce sont eux qui décident de supprimer ou de créer des emplois, vraiment à leur seule convenance.
         Sur ce plan le Conseil Economique d’Argenteuil n’y pourra rien. Il peut se satisfaire de l’arrivée d’une structure d’Oscaro. com dans la zone industrielle du Val. Mais il se tait sur la disparition de la Sagem, de Semperit, et sur les menaces qui pèsent sur les emplois chez Otis et chez Dassault.
         Et que dira-t-il du départ d’Opel France qui, d’Argenteuil, va rejoindre les services de PSA à Rueil-Malmaison ou Poissy dans le cadre de l’absorption d’Opel par PSA ? Cela concerne pourtant plus d’une centaine de personnes et aura les conséquences correspondantes aux niveaux des rentrées fiscales locales.
         Nous le répétons une nouvelle fois. Au-delà des bla-bla des uns et des autres, il y a la réalité sordide d’un capitalisme qui, loin du critère de l’utilité sociale, a uniquement ses yeux fixés sur le montant des dividendes.

11 novembre 1918 : armistice dans une boucherie sans fin



On ne peut oublier ni pardonner

Un article de 2008 tout aussi juste aujourd’hui

11 novembre 1918 : la fin d'une boucherie qui en annonçait d'autres

Il y a 90 ans, le 11 novembre 1918, finissait la Première Guerre mondiale. Le fracas des canons et le sifflement des obus se taisaient enfin sur le front occidental, dans les campagnes, les villages et les villes dévastés par plus de quatre ans de guerre.
Un par un, les alliés de l'Empire allemand avaient signé un armistice : la Bulgarie le 30 septembre, l'Empire ottoman le 27 octobre, l'Autriche-Hongrie le 3 novembre. Le 11 novembre enfin, en forêt de Compiègne, l'armistice était signé entre l'Allemagne et les représentants militaires français, agissant au nom des Alliés de l'Entente (France, Angleterre, États-Unis, Italie). Le camp des Empires centraux sortait de la guerre défait, tandis que celui de l'Entente remportait la victoire, pour autant du moins qu'on puisse utiliser ce mot pour un aussi sinistre résultat.

15 millions de morts... pourquoi ?

Du côté des peuples, les morts, les blessés, les invalides, les veuves, les orphelins se comptaient par millions. Les historiens dénombrent environ 9 millions de morts sous l'uniforme : 2 000 000 pour la Russie, 1 800 000 pour l'Allemagne, 1 500 000 pour l'Autriche-Hongrie, 1 400 000 pour la France, 900 000 Britanniques, 600 000 Italiens, 400 000 Ottomans... En France, un mobilisé sur six n'était pas revenu, 10 % des hommes actifs. Les populations civiles n'avaient pas été épargnées : on comptait 2 000 000 de morts civils en Russie, 1 000 000 en Serbie et Autriche-Hongrie, 800 000 en Allemagne, 800 000 en Roumanie du fait de la famine, des bombardements, sans compter le massacre des Arméniens ni les ravages de la grippe « espagnole », d'autant plus meurtrière qu'elle frappait des populations épuisées.
Et tout cela pourquoi ? Dans les manuels d'histoire, le déclenchement de ces quatre années de meurtres de masse est généralement présenté comme la conséquence d'un fait presque anecdotique, l'assassinat par un étudiant serbe, le 28 juin 1914, de l'archiduc François-Ferdinand de Habsbourg, héritier de la couronne impériale austro-hongroise. Il y eut ensuite l'ultimatum puis, le 28 juillet, la déclaration de guerre de l'Autriche-Hongrie, soutenue par l'Allemagne, à la Serbie ; la mobilisation russe ; puis en réponse la déclaration de guerre de l'Allemagne à la Russie de Nicolas II le 1er août, et à la France le 3 août. De déclaration de guerre en déclaration de guerre, les autres pays furent alors entraînés dans le tourbillon, le Royaume-Uni, le Japon, l'Empire ottoman, plus tard l'Italie. Le jeu des alliances aidant, dans presque toute l'Europe 70 millions d'hommes furent mobilisés et, à partir d'avril 1917, 4 millions de soldats américains.
En fait l'attentat du 28 juin n'avait fait que fournir un prétexte au déclenchement d'un conflit qui se préparait depuis longtemps. Deux camps s'étaient graduellement formés, autour de l'Allemagne et de l'Autriche-Hongrie d'une part, et autour de la France, de la Russie tsariste et du Royaume-Uni d'autre part. Entre ces deux camps, les bruits de bottes ne cessaient de retentir : à propos du Maroc, entre la France et l'Allemagne, en 1905 ; entre la Serbie, la Russie et l'Autriche-Hongrie en 1908 ; à nouveau à propos du Maroc en 1911 ; puis ce furent, en 1912 et 1913, des conflits incessants dans les Balkans.

Après le partage impérialiste, le repartage

Une course effrénée aux armements battait son plein entre les grandes puissances, en particulier entre l'Allemagne et la Grande-Bretagne pour la domination des mers. Les gouvernements faisaient voter des lois renforçant sans cesse la taille des armées. Car, à l'échelle mondiale, la concurrence entre États européens était parvenue à un point critique.
Les conquêtes coloniales avaient, dans la seconde moitié du XIXe siècle, placé la Grande-Bretagne largement en tête des pillards : en 1876, elle étendait sa domination sur 22 millions de kilomètres carrés et 250 millions d'hommes. La France la suivait de loin, mais s'était imposée en Algérie, au Sénégal, en Côte-d'Ivoire, au Gabon, à Madagascar, en Nouvelle-Calédonie, en Indochine. À la fin du XIXe siècle, la Belgique, l'Allemagne et l'Italie s'étaient également frayé une place dans la course aux colonies. En Afrique, en 1914, seuls le Liberia et l'Éthiopie étaient encore juridiquement indépendants : 122 millions d'Africains étaient sous la domination de l'un ou l'autre des États européens. La situation était semblable en Asie, en Océanie, tandis que l'Amérique du Sud était dominée par l'impérialisme britannique auquel les USA rêvaient de succéder.
Dans ce monde entièrement partagé, il ne pouvait plus y avoir désormais que des repartages. Les capitaux accumulés dans les pays impérialistes cherchaient des débouchés dans les pays coloniaux ou semi-coloniaux, non dans le but de les développer mais avant tout de s'assurer des profits en retour. « Le capitalisme s'est transformé en un système universel d'oppression coloniale et d'asphyxie financière de l'immense majorité de la population du globe par une poignée de pays « avancés ». Et le partage de ce butin se fait entre deux ou trois rapaces de puissance mondiale, armés de pied en cap [...] qui entraînent toute la terre dans leur guerre pour le partage de leur butin », écrivait Lénine en 1916.

La guerre, produit du capitalisme

La fin de la guerre aurait pu être aussi celle de ce système. En Russie, en 1917, les travailleurs avaient réussi à abattre le tsarisme et à instaurer un pouvoir ouvrier, celui des soviets. En Allemagne, ce même mois de novembre 1918 fut celui de la chute du Kaiser et de la révolution des conseils ouvriers. D'autres mouvements révolutionnaires allaient suivre dans toute l'Europe, en Hongrie, en Italie. Malheureusement la bourgeoisie, avec l'aide des partis socialistes réformistes, réussirait à reprendre la situation en main et à isoler la Russie révolutionnaire, qui deviendrait l'URSS.
Au plus fort de la guerre, dans l'horreur des tranchées, beaucoup avaient juré que celle-ci serait bien la « der des der », car ils pensaient qu'après cette expérience jamais une humanité raisonnable ne pourrait envisager de retomber à un tel degré d'abomination. Il n'allait pas en être ainsi. Ni la défaite des Empires centraux, ni la « victoire » des Alliés, ni les partages de territoires auxquels ceux-ci allaient se livrer pour se répartir le butin ne résoudraient les problèmes du capitalisme.
Dans l'Italie victorieuse mais épuisée par la guerre, l'échec de la révolution allait permettre au mouvement fasciste de Mussolini de prendre le pouvoir dès 1922. Dans l'Allemagne vaincue, la défaite de la révolution ouvrirait la voie aux mouvements d'extrême droite prônant la revanche et s'inspirant de l'exemple italien. À peine la Première Guerre mondiale pour le partage du monde terminée, on pouvait sentir poindre la seconde, qui viserait à remettre en cause le partage organisé par les traités de paix de 1919. Et en effet, après le krach boursier de 1929, la crise économique généralisée ouvrirait la voie au nazisme en Allemagne. La marche à la guerre allait reprendre.
« Le capitalisme porte en lui la guerre comme la nuée porte l'orage », avait dit Jean Jaurès, assassiné trois jours avant la déclaration de guerre du 3 août 1914. Deux fois au cours du XXe siècle, le système capitaliste s'est montré capable de précipiter le monde dans des guerres généralisées. Et si, depuis 1945, l'incontestable supériorité des USA a empêché tout conflit ouvert entre impérialistes, les rivalités entre ceux-ci ont entretenu, sinon provoqué, d'innombrables guerres dans le Tiers Monde, au total presque aussi meurtrières et destructrices.
Aujourd'hui, en cette période de crise financière, le système impérialiste montre qu'au fond il n'est pas moins fou en 2008 qu'il ne l'était en 1914, en 1929 ou en 1939. Ce système aberrant, injuste, basé sur la recherche effrénée du profit, comporte toujours pour l'humanité la même menace de plongée dans la barbarie. C'est d'abord de cela qu'il faut se souvenir aujourd'hui, et dont il faut tirer les leçons.

                                             Viviane LAFONT (Lutte ouvrière n°2101)

Zara en Turquie : une autre face de la surexploitation


Tout n'était pas sur l'étiquette



Des ouvriers de Bravo Tekstil, sous-traitant turc de Zara, sont passés dans des magasins d'Istanbul pour glisser des papiers à destination des clients dans les vêtements de la marque. Ils y ont inscrit : «J'ai fabriqué l'article que vous vous apprêtez à acheter mais je n'ai pas été payé pour » ou «S'il vous plaît, dites à Zara de nous payer.»
En effet leur patron a fermé l'usine de 150 personnes du jour au lendemain, subrepticement, de nuit, sans leur payer les trois derniers mois ni les primes d'ancienneté. Il était d'ailleurs coutumier du versement en retard des salaires.
Après l'effondrement meurtrier du Rana Plaza au Bangladesh en 2013, les grandes marques comme Zara avaient promis de contrôler leurs sous-traitants. On voit qu'il n'en est rien. En Turquie, un des pays grands fabricants pour toutes ces marques, il est fréquent que les sous-traitants emploient des réfugiés syriens non déclarés, y compris des mineurs, pour avoir à les payer beaucoup moins. Des fringues «in» produits par des ouvriers pas chers, c'est ça aussi la dernière mode.

Siemens : suppression de 10 000 emplois en vue


Interdiction des licenciements !



Siemens, plus de 350 000 salariés dans le monde, est un groupe de l'industrie du transport et de l'énergie qui prospère. Ses bénéfices sont en hausse de plus de 6 milliards d'euros.
C'est pour en faire plus encore que Siemens va tailler dans ses effectifs. La récente fusion de sa branche ferroviaire avec Alstom fait déjà craindre des suppressions de postes dans ce secteur, mais c'est dans celui des turbines à gaz et celui des éoliennes que le PDG du groupe vient d'annoncer la suppression de de 10 000 emplois.
Ce géant de l'industrie est, comme les autres une fabrique de profits de chômeurs. Les deux sont liés.

vendredi 10 novembre 2017

16 novembre, le combat continue


16 novembre : montrer que le combat continue !

Le gouvernement voudrait faire croire qu’une fois les ordonnances signées et confirmées par le Parlement, comme elles le seront très prochainement, cette page sera tournée. Mais il n’en est rien, et il faudra le montrer le 16 novembre.


Le patronat et son représentant à l’Élysée voudraient que les salaires, les primes, les horaires de travail et les modalités des licenciements soient déterminés entreprise par entreprise. Mais, pour faire disparaître ainsi tout droit collectif des travailleurs, il ne suffit pas de signer un texte. Faire respecter leurs droits est d’abord et avant tout une question de rapport de force. Par leur mobilisation, les routiers et les dockers sont parvenus à imposer que les ordonnances ne s’appliquent que partiellement à eux. En se battant, les travailleurs peuvent empêcher les reculs.
Les salariés du public sont eux aussi attaqués : ils vont connaître un nouveau recul de leur pouvoir d’achat avec la hausse de la CSG qui ne sera pas compensée et avec le gel de leurs salaires. Les 120 000 suppressions d’emplois programmées vont entraîner une dégradation de leurs conditions de travail et des services publics les plus essentiels à la population.
Macron et son gouvernement mènent une offensive générale contre tous les travailleurs, qu’ils soient en activité, au chômage ou à la retraite. Pour la mettre en échec, un mouvement d’ensemble du monde du travail est nécessaire. Seule une telle réaction collective à l’échelle du pays permettra de changer le rapport de force avec le patronat, à l’offensive dans toutes les entreprises.
Le 16 novembre, la CGT, FO, Solidaires, la FSU, le syndicat étudiant Unef et les organisations lycéennes Unl et Fidl appellent à une journée de grève et de manifestations contre la politique du gouvernement. Parmi les travailleurs et les jeunes, tous ceux qui refusent cette politique de régression sociale pourront montrer qu’ils sont bien déterminés à continuer le combat.

                                                    Marc RÉMY (Lutte ouvrière n°2571)

Argenteuil banquet de Lutte ouvrière, permettre sa continuité


Défendre pour nous le lieu du « banquet fraternel des amis de Lutte ouvrière d’Argenteuil



Les camarades, les militants, les proches de Lutte ouvrière ont des raisons toutes particulières de défendre l’existence d’une salle des fêtes Jean Vilar sur la commune. Celle-ci a permis l’essor depuis 35 ans du « banquet fraternel des amis Lutte ouvrière d’Argenteuil ».
         Ce banquet a maintenu la tradition ancienne de ces réjouissances du mouvement ouvrier. Il rassemble bien-au-delà des militants de notre parti, les accueillant tout comme bien d’autres habitants heureux de se retrouver avec nous, quelles que soient leurs engagements différents et leurs opinions divergentes sur bien des sujets. Mais nous avons su réaliser pour quelques heures la fraternité qui manque tant dans la société et pour laquelle nous combattons.
         Après avoir occupé deux ans à partir de 1989 je crois la cantine de l’école Joliot-Curie qui nous fut prêtée gracieusement par la municipalité PCF de Robert Montdargent, nous avons utilisé la salle Pierre Dux. Quand celle-ci fut devenue trop juste, nous migrâmes vers la grande salle. Nous réussissions à la remplir chaque année. Arlette Laguiller puis Nathalie Arthaud y prirent la parole à de nombreuses occasions.
         Nous n’avons jamais bénéficié de la gratuité pour occuper le complexe, mais comme habitants d’Argenteuil, elle nous revenait à un prix modique -1600 euros pour l’ensemble du complexe- un prix défiant toute concurrence. Cela nous permettait puisque c’est nous qui préparons le repas, de vendre les billets pour l’évènement à un prix extrêmement modique : 15 euros l’an passé, repas compris.
         Liquider le complexe Jean Vilar est une opération calamiteuse. Si le projet est mené à son terme, on peut penser que de nombreuses associations ne s’en relèveront pas.
         Mais rien n’est fait.
         Dans cette perspective, nous appelons l’ensemble de nos proches, militants et sympathisants, ainsi que tous ceux qui ont un excellent souvenir de notre banquet et qui tiennent à ce qu’il perdure à se rassembler à l’appel du Comité Jean Vilar dont Dominique MARIETTE, aux côtés de bien d’autres, est membre fondateur. 

Jeudi 23 novembre
De 19 heures 30 à 20 heures 30
Esplanade de la salle de spectacle
LE FIGUIER BLANC
Derrière le collège Paul-Vaillant Couturier
A Argenteuil

(Ce soir-là, une réunion du Conseil Economique d’Argenteuil aura lieu au Figuier. C’est l’occasion d’exprimer collectivement que notre combat de défense de Jean Vilar est un élément de la lutte pour une économie locale qui se développe et non qui régresse)

Argenteuil Bezons : un manque crucial de médecins


Il ne pleut jamais où c’est sec

Selon des informations en provenance du milieu médical d’Argenteuil, il y avait sur la commune il y a une vingtaine d’années, 55 médecins généralistes. Il n’y en a plus que 38 aujourd’hui, alors que durant cette période, la population argenteuillaise a cru de 10%.
         La situation est encore bien plus catastrophique à Bezons, au point que cette commune est considérée selon les critères des autorités de la Santé, comme « sous dotée ».
         Argenteuil et Bezons sont des villes du monde du travail. L’usure physique et morale de la population est à l’avenant. Elle nécessiterait de tout autres moyens de médecins généralistes, de spécialistes, relevant de la médecine libérale ou des centres de santé.
         On en est loin. La santé, le bien-être de la population, l’espérance de vie de la population en subissent les conséquences.