mercredi 28 octobre 2015

Elections régionales : Lutte Ouvrière en campagne dans le Val d'Oise


Notre dernier tract

 

ELECTIONS REGIONALES DES 6 ET 13 DECEMBRE 2015

 

« LUTTE OUVRIERE-FAIRE ENTENDRE LE CAMP DES TRAVAILLEURS »

LISTE CONDUITE EN ILE DE FRANCE PAR NATHALIE ATHAUD

ET DANS LE VAL D’OISE PAR Dominique MARIETTE

 

Lutte Ouvrière présente, dans les douze nouvelles régions continentales ainsi qu’à La Réunion, des listes qui regroupent un total de 1 908 candidats.

Par ailleurs, aux Antilles, nos camarades de Combat Ouvrier ont eux aussi constitué des listes pour l’élection régionale de la Guadeloupe et pour l’élection à la collectivité territoriale de Martinique.

C’est donc très largement que pourra se faire entendre le camp des travailleurs.

Les candidats de Lutte Ouvrière et de Combat Ouvrier sont des femmes et des hommes, en nombre égal. Cette parité, c’est la loi qui l’impose. Mais elle s’est imposée pour nous sans la moindre difficulté, car elle correspond à ce que nous sommes, à ce que nous voulons.

Ce sont des jeunes et des moins jeunes. Ils appartiennent au monde ouvrier, employé, enseignant, étudiant. Ils ont à cœur d’affirmer leur volonté d’être avec ceux qui défendent les opprimés et affirment que la société a un autre avenir que celui que nous offre le capitalisme.

 

 

Faire entendre le camp des travailleurs

 

En nous présentant, nous voulons faire entendre le camp des travailleurs. Nous voulons que ceux des salariés, des chômeurs, des retraités, qui sont conscients d’être sacrifiés sur l’autel des profits patronaux et qui ne l’acceptent pas, puissent le dire et qu’ils puissent exprimer leurs besoins et leurs revendications.

         Ils ne pourront pas le faire s’ils accordent leurs suffrages aux partis totalement dévoués à la bourgeoisie, la droite et l’extrême-droite, et le PS qui la sert au gouvernent. Les uns et les autres ont montré à l’occasion des évènements chez Air France que leur solidarité est entière à l’égard de leur camp : celui du grand patronat de la finance et de l’industrie. Nous voulons permettre, dans ces élections, que s’’exprime un point de vue de classe, celui du monde du travail, et nous serons les seuls à le faire. A travers nos candidatures, ces élections offrent la possibilité au monde du travail de prendre la parole. Les votes en faveur de nos candidats seront l’affirmation d’un camp, celui des travailleurs

A travers un programme de lutte contre le chômage et la baisse du pouvoir d’achat, nous voulons aussi leur donner la possibilité de mettre en avant les mesures qui leur sont vitales et qu’il leur faudra imposer : la hausse des salaires et des retraites et leur indexation sur la hausse des prix, la répartition du travail entre tous sans baisse de salaire, le contrôle des comptes des entreprises et de la société toute entière.

Dans ces élections, nous voulons également affirmer la nécessité du renversement du pouvoir de la bourgeoisie sur la société, sans lequel on ne peut mettre fin aux barbaries que le capitalisme engendre. Nous voulons que se fasse entendre un courant qui poursuit les idéaux du communisme et du socialisme, avec lesquels les grands partis qui en portent toujours le nom ont rompu radicalement depuis belle lurette.

 

LE 13 NOVEMBRE à 20 h. 30
A PARIS, A LA MUTUALITE
Grand meeting avec Nathalie Arthaud et les têtes de liste départementales en Ile de France
Départ collectif à 18 heures 45 café des « 2gares » sortie « Orgemont » de la gare centrale d’Argenteuil

 

Meeting départemental à CERGY
Avec Dominique MARIETTE
Et les candidats du Val d’Oise
Le 21 novembre à 17H
Salle Polyvalente
Maison de quartier des Touleuses
20 Place des Touleuses

Tour de France à Argenteuil : 10 ans après Sarkozy, passera-t-il au Val-Nord ?


Du pain, des jeux, et des maillots

 

Ils bénéficient de remontant, c’est sûr et ce n’est pas bien pour leur santé, mais lorsque l’été arrive et que l’occasion se présente, devant les téléviseurs ou mieux, dans la rue ou sur une route de montagne, la population aime les voir passer… les coureurs du Tour de France !

         Cela faisait des lustres paraît-il qu’ils n’étaient pas vraiment passé dans le Val d’Oise et encore moins dans Argenteuil. C’est chose faite pour le 24 juillet prochain, le jour de la dernière étape qui conduira les coureurs de la Petite reine vers les Champs-Elysées.

         Il paraît même qu’il n’en coûterait rien ni au département ni aux villes traversées,… sauf la remise en état des chaussées (et il y aura fort à faire sur ce plan).

         Bien sûr, on ne le croit pas.

         Apparemment, le maire d’Argenteuil non plus : « …nous regardons comment nous allons nous coordonner, ce que les organisateurs attendent de nous ».

         Les organisateurs n’attendent pas que des applaudissements aux coureurs.

Aide juridictionnelle : une mobilisation des avocats très justifiée


Dans le Val d’Oise, la mobilisation des avocats n’a pas faibli ces derniers jours. Ils étaient encore près de 150 à manifester devant le tribunal de Pontoise avant-hier.


Le 21 octobre
 

Un article du dernier numéro de notre hebdomadaire

 

Aide juridictionnelle : les avocats contre une réforme en trompe-l’œil

 

Lundi 19 octobre, une majorité d’avocats étaient en grève contre la réforme de l’aide juridictionnelle prévue dans le projet de loi de finances pour 2016, en cours de discussion au Parlement.

L’aide juridictionnelle permet aux personnes qui doivent avoir affaire à la justice, et qui n’ont pas les moyens de payer un avocat, de bénéficier d’une prise en charge totale ou partielle par l’État des honoraires et des frais de justice. La grève dure depuis plus d’une semaine et plusieurs barreaux ont décidé de voter une grève « totale et illimitée ».

Pour justifier sa réforme, le gouvernement met en avant l’augmentation prévue du budget alloué à l’aide juridictionnelle, qui passera de 380 millions d’euros en 2015 à 405 millions d’euros en 2016. Et il se vante de « rendre plus de Français éligibles à l’aide juridictionnelle » en faisant passer de 941 euros à 1 000 euros le plafond de ressources permettant d’en bénéficier.

Pour les avocats, il s’agit d’annonces en trompe-l’œil, dans la mesure où, comme l’explique l’un d’eux, « ces hausses de crédits successives sont absorbées en majeure partie par les hausses de TVA et par l’augmentation du nombre de missions ».

Mais les avocats dénoncent surtout le fait que c’est à eux que le gouvernement demande de financer sa réforme. Car, si le gouvernement augmente le nombre de justiciables pouvant bénéficier de l’aide juridictionnelle, il baisse en même temps les indemnités versées dans ce cadre aux avocats, en modifiant leur mode de calcul à partir de 2016 (indemnités qui, rappellent les avocats, n’ont pas été revalorisées depuis 2007). Et il prévoit en outre de prélever cinq millions d’euros en 2016 et dix millions d’euros en 2017 sur les intérêts des fonds placés par les avocats dans leurs caisses professionnelles.

On comprend que la réforme passe mal chez les avocats. « Déjà peu nombreux à assurer l’aide juridictionnelle, le risque est que plus aucun avocat n’accepte de défendre ses bénéficiaires ». Au bout du compte, ce sont surtout les justiciables qui n’ont pas les moyens de se payer un avocat qui risquent d’être perdants. Apparemment, ce n’est pas le problème du gouvernement.

mardi 27 octobre 2015

Argenteuil -"La dalle" : dix ans plus tard


Pour que cela change, il faut inverser les priorités de la société

 

Dix ans après la provocation nocturne de Sarkozy à Argenteuil le 25 octobre 2005, quel bilan font les habitants du Val-Nord ? Cette venue avait contribué au déclenchement des jours de violence qui le mois suivant touchèrent nombre de quartiers populaires du pays. Une sorte d’« examen de conscience » avait eu lieu alors sur le thème de la banlieue, et un certain nombre de mesures annoncées.

         Dix ans plus tard, lorsque les habitants sont interrogés, ils répondent que rien n’a fondamentalement changé. La rénovation urbaine ANRU a certes -au moins pour un temps- amélioré le cadre du quartier, mais la vie des gens, elle, n’a pas changé. Mais pourquoi en irait-il autrement.

         La pauvreté des familles s’approfondit. De nombreux enfants auraient besoin d’un soutien supplémentaire à l’école. A défaut, l’échec scolaire et la marginalisation augmentent. Le chômage touche un nombre important d’habitants. Malgré une emprise plus importante des religieux dans le quartier, qu’une étincelle se produise, et la violence embrase le quartier comme cela s’est produit à l’occasion du 14 juillet dernier.

         Pour inverser cette situation, ce qui est nécessaire c’est inverser totalement le cours de toute la société.

 

Série « les hypocrites »

 

Interrogé sur le sujet, G.  Mothron déclare aujourd’hui que la venue de son leader ce soir-là avait été dommageable pour l’action qu’il dit avoir mené à cette époque en direction des jeunes.

         Mais pourquoi était-il présent à ce moment-là aux côtés (ou non loin) de Sarkozy ? Lorsqu’il a été mis au courant de cette venue qu’il juge aujourd’hui intempestive, cela n’a pas entraîné chez lui une rage de dent, l’obligeant à devoir rester au lit ?

         Sur le reportage INA, on ne le voit pas faire la tête. Quant à son actuel 1er adjoint, aucune obligation ne l’obligeait alors d’être à ses côtés ! Il a même l’air tout joyeux d’en être !

Air France : guerre sociale


Violence patronale

 Le DRH d'Air France, qu'a rendu célèbre sa chemise déchirée, revient à la charge. Il a proposé dans les médias trois contrats aux pilotes d'Air France.
      Premier cas, leur salaire ne baisse pas s'ils acceptent de travailler plus longtemps. Deuxième cas : ils gagnent un peu plus pour beaucoup plus de travail. Troisième cas : ils refusent les sacrifices qu'on leur impose et on baisse leur salaire.
      Ce DRH dit vouloir étendre ce système aux hôtesses et stewards. Et ensuite, à tout le personnel ?
      Partout les patrons s'attaquent aux salaires et aux conditions de travail. Air France ne fait pas exception. Le patronat nous fait la guerre. Et il voudrait que les travailleurs se laissent faire ?

Clochemerle sur Argenteuil : nouvelles


Ridicule
 L’Argenteuillais rapporte dans sa livraison de cette semaine le projet d’une association argenteuillaise -Insane- dont les locaux, au 1er étage du bâtiment des anciens Bains-douches municipaux du centre d’Argenteuil, au 9 rue de Calais, viennent d’être inaugurés.
         Cette association mise en place par une douzaine d’étudiants en grandes écoles vise, entre autres à « … Travailler avec des jeunes qui ont un potentiel, les former, les aider dans leurs cours, les mener à l’excellence… »
         Une bonne initiative.
         Mais il a fallu que cet article qui est bien évidemment relu et l’expression de la municipalité soit l’occasion de déverser un peu de fiel sur le grand adversaire de la municipalité, c’est-à-dire… l’Agglomération et une de ses créations : le centre « Silicon Banlieue » qui, un étage plus bas, dans le même bâtiment, a entrepris une activité de qualité de vulgarisation informatique. Selon l’Argenteuillais, l adjoint en charge du centre-ville aurait déclaré : « Le dispositif de l’Agglomération est très élitiste ».
         Loin d’Argenteuil, la synergie est la base de la réussite de la Silicon Valley. Loin des rivalités ridicules en la matière, les jeunes des deux étages, autour d’un intérêt partagé pour la science, eux, à coup sûr, auront vite fait de se rencontrer.

lundi 26 octobre 2015

Editorial des bulletins Lutte Ouvrière d'entreprise de ce lundi 26 octobre 2015


Quand la barbarie du monde nous rattrape

 Bombardements, quartiers dévastés, attentats, assassinats, tortures, populations terrorisées par des régimes sanguinaires, réfugiés survivant dans des conditions infâmes : chaque jour la télévision et la presse amènent leur lot d’images barbares.

Cela se passe en Syrie, en Turquie, en Israël, dans les territoires palestiniens occupés. C’est en Irak, en Libye, au Yemen, au Nigeria ou en Afghanistan. C’est à des milliers de kilomètres d’ici. Mais même ceux qui veulent ne pas voir ne peuvent pas faire comme si cela n’existait pas.

Parce que les victimes de ces guerres sont jetées sur les routes par centaines de milliers et frappent aujourd’hui à nos portes. Parce qu’avec la menace du terrorisme, nous payons les contrecoups de ces oppressions et de ces guerres.

Et ce n’est pas un hasard : notre gouvernement est coresponsable de cet enfer. Parce qu’il bombarde en Irak et en Syrie. Parce qu’il apporte son soutien à l’État d’Israël, au gouvernement turc et aux dictatures du Golfe. Parce qu’il manœuvre en Afrique pour que la bourgeoisie française continue d’exploiter les richesses de ce continent. Cette barbarie ne peut pas ne pas rejaillir sur nous.

Elle aggrave d’ores et déjà le cours réactionnaire dans lequel l’Europe est engagée depuis quelques années. De partout en Europe, la crise, le chômage de masse et les politiques anti-ouvrières menées par tous les gouvernements, de gauche ou de droite, ont affaibli les partis gouvernementaux au profit de partis souverainistes anti-immigrés.

Ces partis d’extrême droite, pour différents qu’ils soient, ont en commun de s’appuyer sur des peurs et des préjugés et de les attiser. Ils sont partout profondément réactionnaires et anti-ouvriers.

Mais si l’extrême droite est championne du repli sur soi, elle n’est pas la seule force politique à pousser dans ce sens. La volonté affichée par tous les dirigeants européens de renforcer les frontières européennes, d’expulser ceux qui ne sont pas considérés comme de « vrais réfugiés » et même de rétablir des frontières au sein de l’espace Schengen, en témoigne.

Ici en France, sans même parler du Front national qui joue sur les préjugés les plus crasses, comment la droite et les socialistes présentent-ils les migrants ? Non pas comme des victimes, mais comme des indésirables ! Non pas comme des femmes et des hommes qui nous ressemblent, mais comme des « fardeaux » ! Qu’un élan de solidarité s’exprime, et la propagande mensongère et honteuse se met en marche pour marteler qu’il ne faut pas créer d’appel d’air.

Tout est fait pour que nous taisions nos sentiments de fraternité. Tout est fait pour nous convaincre que les migrants représentent une menace pour nous et nos enfants. Tout cela pour accréditer, ouvertement ou hypocritement, l’idée que le salut viendra du protectionnisme, de la méfiance à l’égard de l’étranger, des frontières voire des barbelés.

La France et la Grande-Bretagne - deux pays riches pour lesquels absorber quelques dizaines de milliers de migrants n’est pas un vrai problème - en sont à s’accuser mutuellement pour ce qui se passe à Calais. En Allemagne et en Suède, des minorités d’extrême droite s’organisent pour incendier des foyers de réfugiés. Combien d’autres racistes, portés par le climat actuel, se sentiront autorisés à s’attaquer aux immigrés ?

Dans les années 1990, en Yougoslavie, la démagogie xénophobe a débouché sur la constitution de milices puis sur la guerre civile. Il y a deux ans, dans l’est de l’Ukraine, on a vu comment ces mêmes réflexes ont dégénéré en escalade guerrière.

Si on n’y prend garde, la barbarie du monde, la xénophobie, les guerres nous rattraperont. Le nationalisme, la méfiance généralisée nous ont déjà rattrapés. Il faut que les travailleurs conscients prennent le contrepied de cette évolution délétère.

Ce n’est pas en se barricadant derrière des frontières qu’on se protégera du fléau du chômage, de la concurrence et de la misère du monde. Ces méfaits ne viennent pas de l’extérieur, mais de l’intérieur de notre société. Ils sont propres au capitalisme, et on ne s’en débarrassera qu’en renversant ce système.

Tout se tient : les bombes là-bas, l’exploitation et le chômage ici. Car elles ont une source commune, la course au profit et la domination d’une minorité sur toute la société.

La seule force capable de renverser cette domination est la classe ouvrière consciente de ses intérêts et organisée à l’échelle internationale. Cela commence par comprendre que toutes les victimes du capitalisme ont le même intérêt fondamental de mettre fin à ce système aussi injuste qu’inhumain.

Le PS aujourd'hui, demain la droite, l'alternance ! La dictature du Capital toujours !



Que les militants sincères y réfléchissent sérieusement

Lors de notre dernière permanence du vendredi au carrefour Babou, deux militantes du PS -pas hostiles par ailleurs- nous ont dit deux choses qui méritent que l’on s’y arrête. La première, en faisant allusion à Valls : « Il ne nous aide pas ». On comprend que celui-ci ne rende pas la vie facile aux adhérents de son parti, mais cette phrase (« Il ne nous aide pas ») que nous avons déjà entendue est comme une parole convenue parmi ceux qui restent au PS. Exprimer la politique du PS de cette façon est une litote : la politique de Valls et cie est une politique pro-patronale un point c’est tout. Ceux qui ne la dénoncent pas comme telle, que cela leur fasse mal ou pas, en sont les complices.
         La seconde remarque (en passant, sans vraiment s’arrêter pour en discuter) était la suivante : « Bon, et bien vous aurez Sarkozy ». Que ces militants n’inversent pas les rôles. C’est cette politique patronale d’un gouvernement soit disant de « gauche » qui, une nouvelle fois de plus, contribue à démoraliser et à désorienter une grande fraction du monde du travail. C’est cela qui la pousse sur le plan électoral -pour l’instant, nous l’espérons- à exprimer cette démoralisation et son écœurement en s’abstenant ou en votant pour des adversaires d’hier et de demain des travailleurs et des milieux populaires. C’est Valls qui va imposer le retour de Sarkozy ou un de ses semblables, comme la politique du PS sur le plan local a imposé le retour d’un maire de droite avec la politique que l’on sait.
         C’est à cela que ces militantes devraient réfléchir. Non seulement cela leur permettrait de retrouver le moral mais cela aiderait à ce que la tendance à la démoralisation que nous évoquons soit davantage combattue en ouvrant la seule perspective qui peut s’opposer à tout le jeu politicien de droite, d’extrême-droite, de gauche. La perspective qui consiste à redonner confiance au monde du travail en ses propres forces capables de changer la donne pour lui et la société, comme 1936 et 1968 l’avaient montré aux générations d’hier.
         En tout cas, c’est tout cela que nous défendons dans la campagne des élections régionales, à travers les listes « Lutte ouvrière – Faire entendre le camp des travailleurs », dont celle conduite par Nathalie ARTHAUD en Ile de France.