Pas la peine de prévoir la dégrader encore davantage
Un jour, dans une autre société ? Les voitures auront donc disparu ?
La question de la voiture à Argenteuil est régulièrement posée, comme elle l’a été il y a quelques semaines encore à l’occasion de la présentation du dernier projet dénommé « Canopée » de la municipalité. Il est vrai que ce projet concerne un axe central de la circulation des voitures, l’avenue Gabriel Péri.
Cette question de la circulation concerne une ville de plus de 110 000 habitants où les déplacements et les voitures sont donc très importants. Une ville marquée par des éléments très forts d’enclavement, à cause du système des voies ferrées qui la tronçonne, qui limitent le nombre de voies principales, et n’aident pas à la fluidité. De plus, elle subit un phénomène de transit interne très fort. Au vu des éléments de blocage de l’A15 d’un côté et de l’autre, la difficulté du franchissement de la Seine au Pont de Bezons que les aménagements de ces dernières années n’ont guère facilité, le passage par Argenteuil est privilégié par un certain nombre d’automobilistes venant du Val d’Oise ou de l’Oise. L’axe « Côte du fort » - avenue de Verdun –Gabriel Péri est la route centrale de cette circulation de transit.
Obstacles dus à l’enclavement, importance de la circulation interne et de celle du transit, la résultante est une circulation très difficile à Argenteuil, le matin et le soir en particulier.
Nous ne voyons vraiment pas comment les projets de transformation urbaine de la municipalité seraient de nature à améliorer cette situation. Bien davantage, ils la dégraderont.
Certes la question des déplacements ne relèvent pas seulement de l’initiative municipale. Elle relève des aménagements régionaux, de la situation des transports en commun, et de choix sociétaux. Mais en attendant, pas la peine de dégrader un peu plus une situation déjà très problématique. DM
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