samedi 2 mai 2020

Mouvement ouvrier : la fondation de la IIIème Internationale, l’Internationale communiste


La nécessité d’un parti mondial de la Révolution socialiste



Le passage du capitalisme au socialisme puis au communisme ne pourra se faire que par l’extension de la prise du pouvoir d’un pays à un autre, pour aboutir aux Etats-Unis socialistes d’Europe puis du monde entier, pour aboutir au final à une nouvelle ère de l’histoire de l’humanité, le communisme. Alors la société fonctionnera selon le principe « À chacun selon ses besoins, à chacun selon ses capacités ».
         Tel est le programme des militants communistes. Tel était le programme de ceux qui s’engagèrent dans cette vois en prenant le pouvoir en Russie en 1917 grâce à l’action du parti bolchévique de Lénine et Trotski.
         Pour aider à la réalisation de ce programme, après l’effondrement politique de l’Internationale ouvrière, ce parti prit l’initiative de fonder en mars 1919 l’Internationale Communiste, la IIIème Internationale, dont le congrès de fondation se tint à Moscou.
         Dans chaque pays, il s’agissait de construire des sections nationales de cette Internationale entendue comme le parti de la révolution mondiale. Construire certes dans tous les pays des partis communistes, mais il n’y en avait qu’un seul où l’affaire fut véritablement accomplie, en Union soviétique, où le parti bolchévique avait pris en mars 1918 le nom de Parti communiste (bolchevik).
         Ailleurs, à travers le monde, il y avait bien des millions de femmes et d’hommes enthousiasmés par la Révolution soviétique et qui aspiraient à apporter leur contribution à la construction de ce mouvement communiste mondial. Il y avait aussi dans un certain nombre de pays, des fractions minoritaires ou plus importantes à l’intérieur des partis de l’Internationale ouvrière qui se préparaient à rompre avec celle-ci et à s’engager dans la proclamation de partis communistes. Ce fut en particulier le cas en Allemagne, en Italie, mais aussi en France…
         Il y avait donc une force potentielle énorme. Mais la tâche pour créer des partis capables de prendre le pouvoir était en ces années-là très ardue, car il s’agissait de construire vite des organisations développant les qualités requises pour affronter en 1919 la tâche de l’heure : la prise du pouvoir dans cette période de montée révolutionnaire. Il y avait à ce moment-là urgence pour profiter des conditions favorables afin que la Russie soviétique ne resta pas isolée. DM (demain, la fondation du Parti communiste en France)

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