La « démocratie » du fait accompli
C’est la moindre des choses que
les habitants concernés par la vie municipale aillent se rendre compte de ce
que deviennent des lieux importants de la commune. Ces derniers temps, je l’ai
fait à différentes reprises rue Pierre Guienne pour constater l’état du site de
l’ex-musée. J’en ai rendu compte sur le présent blog.
C’est ce que j’ai renouvelé samedi dernier. Cette visite a donné lieu à des
échanges aigre-doux entre des personnes qui s’affirment être du groupe des
nouveaux occupants, et moi-même. Il semble que ces dernières trouvent légitimes
uniquement les soutiens qu’ils rencontrent, mais pas les interrogations que
cette affaire suscite de diverses parts.
Bien
évidemment, sur cette base, je n’ai pas à continuer un échange qui n’en est pas
un. J’ajouterai qu’à leur encontre, il n’y a rien à dire. Les associations
concernées qu’elles représentent semblent avoir bénéficiées d’une aubaine qu’elles
ont saisie. A elle de mesurer vers quoi elles s’engagent, mais la suite relève
de leur seule responsabilité, et nous verrons ce que tout cela deviendra. Tant
pis si elles ne comprennent pas aujourd’hui ce que nous disons ci-dessous. Nous
espérons sincèrement qu’elles le comprendront un jour.
En
revanche, les habitants que nous sommes ont bien d’autres choses à dire à la
municipalité. Car cette opération dont elle porte l’entière responsabilité pose
bien des problèmes : ceux en particulier de l’avenir de cet espace, de l’avenir
du bâtiment de l’ex-hôpital du XVIIIème, de l’existence même d’un musée à
Argenteuil, des associations qui ont été conviées à participer à cette affaire
sans qu’un appel à projet ait été adressé à toutes, si elles l’ont été, et de
quelle façon. Et ces questions relèvent bien de la seule responsabilité
municipale.
Nous
récusons cette politique municipale du fait accompli.
Cette
politique est une pratique systématique à Argenteuil, du projet « Cap
Héloïse » à celui de la « Friche Balzac » annoncé lors du dernier
conseil municipal, en passant par bien d’autres. Certes, c’est la loi du genre
dans ce système de « démocratie dite représentative » dont la
pratique générale est justement de mettre la population devant le fait accompli
selon le principe « vous m’avez élu, maintenant JE décide ».
A
la population de réagir comme elle l’entend à cette politique contraire à ses
intérêts. Pour notre part, au moins, nous la dénoncerons chaque fois que la
situation et nos informations nous le permettront. C’est une des utilités que
nous voyons à ce présent blog. Et nous continuerons sur cette voie. A défaut de
pouvoir nous opposer dans les faits à ce qui est contestable, cela est au
moins, à notre portée. Dominique MARIETTE
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