mercredi 24 octobre 2018

Musée d’Argenteuil, feu musée, vraies questions


La « démocratie » du fait accompli

 


C’est la moindre des choses que les habitants concernés par la vie municipale aillent se rendre compte de ce que deviennent des lieux importants de la commune. Ces derniers temps, je l’ai fait à différentes reprises rue Pierre Guienne pour constater l’état du site de l’ex-musée. J’en ai rendu compte sur le présent blog. C’est ce que j’ai renouvelé samedi dernier. Cette visite a donné lieu à des échanges aigre-doux entre des personnes qui s’affirment être du groupe des nouveaux occupants, et moi-même. Il semble que ces dernières trouvent légitimes uniquement les soutiens qu’ils rencontrent, mais pas les interrogations que cette affaire suscite de diverses parts.
         Bien évidemment, sur cette base, je n’ai pas à continuer un échange qui n’en est pas un. J’ajouterai qu’à leur encontre, il n’y a rien à dire. Les associations concernées qu’elles représentent semblent avoir bénéficiées d’une aubaine qu’elles ont saisie. A elle de mesurer vers quoi elles s’engagent, mais la suite relève de leur seule responsabilité, et nous verrons ce que tout cela deviendra. Tant pis si elles ne comprennent pas aujourd’hui ce que nous disons ci-dessous. Nous espérons sincèrement qu’elles le comprendront un jour.
         En revanche, les habitants que nous sommes ont bien d’autres choses à dire à la municipalité. Car cette opération dont elle porte l’entière responsabilité pose bien des problèmes : ceux en particulier de l’avenir de cet espace, de l’avenir du bâtiment de l’ex-hôpital du XVIIIème, de l’existence même d’un musée à Argenteuil, des associations qui ont été conviées à participer à cette affaire sans qu’un appel à projet ait été adressé à toutes, si elles l’ont été, et de quelle façon. Et ces questions relèvent bien de la seule responsabilité municipale.
         Nous récusons cette politique municipale du fait accompli.
         Cette politique est une pratique systématique à Argenteuil, du projet « Cap Héloïse » à celui de la « Friche Balzac » annoncé lors du dernier conseil municipal, en passant par bien d’autres. Certes, c’est la loi du genre dans ce système de « démocratie dite représentative » dont la pratique générale est justement de mettre la population devant le fait accompli selon le principe « vous m’avez élu, maintenant JE décide ».
         A la population de réagir comme elle l’entend à cette politique contraire à ses intérêts. Pour notre part, au moins, nous la dénoncerons chaque fois que la situation et nos informations nous le permettront. C’est une des utilités que nous voyons à ce présent blog. Et nous continuerons sur cette voie. A défaut de pouvoir nous opposer dans les faits à ce qui est contestable, cela est au moins, à notre portée. Dominique MARIETTE

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