Un coup de colère
Samedi 30 septembre, une
quinzaine de travailleurs du Leclerc de Conflans se sont mis en grève à
leur prise de poste à 4 h 30 du matin.
Outre
le projet de faire travailler tous les samedis ceux qui remplissent les
rayons, les 200 salariés permanents du magasin ont beaucoup d’autres problèmes.
Il y a les pressions pour ne pas prendre sa pause, les effectifs insuffisants,
les postes surchargés, le manque de parkas, gants et chaussures de travail, ou
de matériel.
Il
y a aussi, pour couronner le tout, le manque de respect, l’attitude humiliante,
les cris, les gestes déplacés de certains responsables envers les travailleurs.
Une dizaine de salariés ont d’ailleurs déposé une plainte pour harcèlement il y
a un an.
La
direction a très vite, par écrit, reculé sur les samedis, promis des
recrutements rapides et s’est engagée à ne prendre aucune sanction pour fait de
grève. Elle a aussi désavoué les méthodes de l’encadrement que, bien sûr, elle
a fait mine de découvrir.
Se
mobiliser était la meilleure façon de se faire respecter, et les grévistes en
sont fiers.
![]() |
E. comme exploitation |
0 commentaires:
Enregistrer un commentaire