mercredi 25 mai 2016

Loi Travail : l'inspecteur du travail G. Filoche contre le "porte-voix" de Valls : 5 à 0, la balle au centre demain place de la Bastille 14 heures


P. Doucet dans son rôle de « porte-voix » (nouvel épisode)

 
Avant-hier, P. Doucet, le « monsieur je défends la Loi Travail » de Valls était opposé sur BFMTV à Gérard Filoche, membre également du PS, militant de la CGT, mais surtout Inspecteur du Travail qui sait de quoi il parle. Celui-ci a résumé cette loi avec ses trois éléments : travailler plus, gagner moins, être licencié plus facilement. Une loi qui en conséquence est repoussée par l’énorme majorité non seulement du monde du travail mais de l’ensemble de la population elle-même. L’échange a tourné à l’affrontement avec un P. Doucet qui ne s’est surtout pas attardé sur ce refus de l’opinion, mais a tenté de surfer sur le caractère minoritaire des manifestations (un élément qui peut changer, et vite ! DM).

         P. Doucet a dit lors de cette émission, « travailler dans (ou avec) les quartiers populaires ». « Travailler », certes à sa façon de politicien, mais en tout cas, ni avec ni dans, mais totalement contre les quartiers populaires dont la loi Travail va aggraver profondément les conditions d’existence.

         Incidente : lorsque P. Doucet est en difficulté face à adversaire de « gauche », deux réparties reviennent chez lui : la Corée du Nord et la Révolution russe. Pour la Corée du Nord, sans commentaire. Quant à la Révolution russe, il devrait étudier ses classiques si jamais il les a lus un jour. Quand le vent se lève…

 

Nous évoquions le tract « Ma part de vérité » distribué en abondance dans Argenteuil ces derniers jours. Un de nos amis a illustré ce que lui entendait par la part de vérité de P. Doucet. Nous reproduisons bien volontiers son illustration :
 
 

Le cinéma à Argenteuil : un film bien triste


L’incompréhension totale

 
Les responsables des associations concernées par les deux films déprogrammés (j’appartiens à l’une d’entre elles, l’ADCI), viennent de recevoir la réponse du maire d’Argenteuil à la lettre qu’ils avaient envoyée à la fin de la semaine passée pour sortir de l’imbroglio « déprogrammation-reprogrammation-déprogrammation ». G. Mothron y confirme sa décision de déprogrammer.
         Pour justifier celle-ci, son argumentation est la suivante, je cite un extrait de cette lettre dont j'ai reçu copie en tant que membre de l'association et responsable politique : « Nous avons, je crois, travaillé ensemble un terrain d’entente qui semblait être équilibré, où chacun s’engageait à respecter sa promesse… Or j’ai découvert que vos promesses d’apaisement n’avaient pas été respectées lorsque je lis le contenu de nos échanges sur le blog du Maire de Bezons… ».
         Pour notre part, nous ne comprenons pas cette raison. A ce que nous sachions, le maire de Bezons ne fait pas partie de ces associations, et encore moins de ses instances. L’information sur un accord entre le maire d'Argenteuil et celles-ci ayant légitimement circulée, chacun pouvait en donner l’interprétation qu’il voulait, qu'elle soit juste ou pas, c'est cela la démocratie. En tout cas, du côté des associations concernées et de ses membres, nous avons pu constater que leur volonté d’apaisement était une évidence, suite à cet accord de reprogrammation. Il s’agissait dorénavant pour eux et pour leurs membres de tourner la page.
         Nous voilà revenus en arrière. Quel dommage et quels dommages, dans une affaire qui ne peut que laisser de nombreuses traces pour tous. D. MARIETTE

mardi 24 mai 2016

Agenda militant : lutte d'aujourd'hui, Juin 1936 hier


Jeudi 26 mai

 

Tous dans la rue le 26 mai contre la loi Travail !

 

La mobilisation se poursuit contre la loi El Khomri. Une loi qui entend ramener le monde du travail en arrière, en faisant passer les accords d'entreprise avant les conventions collectives, ce qui ouvrira la porte à de nouveaux abus du patronat.

La mobilisation doit s'amplifier et obliger le gouvernement à remballer son projet. Une nouvelle manifestation est appelée jeudi 26 mai, un peu partout en France. Soyons nombreux à dire : « à la poubelle, la loi Travail !

 

A Argenteuil, un rassemblement de grévistes a lieu le matin à 10 heures 30 devant l’Espace N. Mandéla

 

Un car est prévu par l’UL CGT à 12 heures 45 devant chez Dassault, et à 13 heures devant la salle Jean Vilar

 

Vendredi 27 mai

 

Groupe d’Etude Ouvrière
 
Organisé  à Argenteuil par Lutte ouvrière
 
VENDREDI 27 MAI
 
A 20 Heures 15
 
Espace Nelson MANDELA
82 bd du Gl Leclerc
 
« Juin 1936, le grand sursaut du monde du travail »
 
Un exposé fait par Dominique suivi d’un temps de libre débat

Cinéma : humour noir à Argenteuil. Un communiqué de l'ADCI et de l'ASP









C’est bien volontiers que nous diffusons ce communiqué de presse des associations, l’ADCI et l’ASP, qui ont vu deux de leurs films une nouvelle fois déprogrammés alors que le bon sens semblait mardi dernier l’avoir emporté.

 

COMMUNIQUÉ DE PRESSE                    

   Argenteuil, le 23 mai 2016

 

 

Les associations demandent au maire de respecter sa parole

Après une réunion d'apaisement entre des représentants des deux associations, le maire et quatre adjoints, Georges Mothron revient sur la décision de reprogrammer les deux films

 

Grave atteinte aux libertés d’expression et de création, la déprogrammation des films La sociologue et l’ourson et 3000 nuits du cinéma Le Figuier Blanc par Monsieur Mothron, maire d’Argenteuil, a suscité une grande indignation dans la presse, dans le milieu du cinéma et chez les Argenteuillais.

 

Les deux associations, porteuses de ces films, qu’elles comptaient faire suivre de débats avec leur réalisateur/réalisatrice respectif, ont obtenu de rencontrer le maire, d’abord le 13 mai, puis le 17 mai. Lors de cette deuxième rencontre, en présence de 4 adjoints, Messieurs Métézeau, Péricat, Vasseur et Savry, la reprogrammation a été actée pour les 2 films, la municipalité reconnaissant une erreur politique et manifestant sa crainte des retombées médiatiques de celle-ci.

 

Or le 19 mai, le Parisien publiait un article intitulé : « L’affaire des films censurés tourne à la farce à Argenteuil » dans lequel Monsieur Mothron déclare : « Nous projetions une reprogrammation, sans faire de vagues supplémentaires. Le blog de Monsieur Lesparre [maire de Bezons, commune voisine] est alimenté par un message blessant ». Entre-temps, les deux associations avaient déjà annoncé la reprogrammation par communiqué de presse et l'information avait déjà circulé sur les réseaux sociaux.

 

Face au reniement de la parole donnée et à la deuxième déprogrammation des films La sociologue et l’ourson et 3000 nuits, les deux associations réagissent pour la défense de la culture et de la liberté d'expression :

 

 

L’ADCI et ASP organisent

une conférence de presse mercredi 25 mai à 17h

devant la mairie d’Argenteuil

et annonceront la projection des deux films en plein air

 

 

Contacts :

        Pour l’ADCI : René Beretz - 06 11 95 99 55 – Laurence Conan - 06 30 71 89 49

        Pour l’ASP : Omar Slaouti - 06 98 29 97 92

 

ASSOCIATION POUR LA DÉFENSE DU CINÉMA INDÉPENDANT, DES FILMS D’AUTEURS ET DES SALLES D’ART ET ESSAI

Espace Nelson Mandela – 82, bd du Général Leclerc – 95100 Argenteuil

 

Association « Argenteuil Solidarité Palestine »

Espace Nelson Mandela, 82 Bd du Général Leclerc, 95100 Argenteuil - asp95100@yahoo.fr
 
 

Député d'Argenteuil-Bezons : anti-ouvrier à l'Assemblée, de "gauche" à Bezons et à Argenteuil ? Notre vérité.


Dévoué aux Argenteuillais ? A voir.
Au Patronat ? Incontestablement !

Dans un quatre pages distribué actuellement à Argenteuil au titre déjà vu quelque part « Ma part de vérité », le député d’Argenteuil-Bezons, P. Doucet fait actuellement la promotion d’un livre d’entretiens qui va sortir prochainement intitulé « Réveiller Argenteuil, la belle endormie » qui a pour sous-titre : « Chronique d’un mandat de combat 2008-2014 ».

Alors que l’on pouvait s’attendre à un bilan de sa part après quatre années passées comme député, celui-ci est passé sous silence, et le texte en question n’est qu’un long réquisitoire contre celui qui l’a évincé de la mairie d’Argenteuil en mars 2014, G. Mothron.

         Mais pourquoi une telle faconde quand il s’agit d’Argenteuil, et le silence sur son cœur de métier actuel en tant que député ?

         Dans ses propos, P. Doucet revient sur les différents aspects de la guerre qu’il mène contre son prédécesseur, G. Mothron

Il est vrai que, sur ce terrain local, comparé à son successeur à la mairie d’Argenteuil qui n’a eu de cesse de s’attaquer aux agents municipaux depuis mars 2014, aux milieux populaires de la Ville, et au réseau associatif, P. Doucet peut apparaître à cette échelle presque comme un enfant de coeur.

         Alors que l’actuel maire d’Argenteuil a mené depuis mars 2014 une guerre ouverte contre les travailleurs communaux en licenciant à tout va et en dégradant leurs conditions de travail, son prédécesseur peut opposer un tout autre bilan. Si les affrontements ne manquèrent pas sous son mandat, plus de 500 agents contractuels furent titularisés. Quant à la population, si elle subit au débotté les augmentations d’impôts et la suppression d’un abattement dans le calcul de celui-ci, elle put bénéficier d’un certain nombre de réalisations, de rénovations et d’initiatives que l’autoritarisme et le clientélisme de l’homme ne doivent pas faire oublier.

         Quant à son rôle comme député, on comprend qu’il n’ait pas envie de s’y attarder aux yeux des Argenteuillais, habitants d’une .commune populaire s’il en fut. De ce côté-là, plus aucune sollicitude, mais le soutien zélé à une politique répondant aux intérêts du grand Capital.

Dès le début du quinquennat d’Hollande, P. Doucet a été un soutien zélé de sa politique. Mais le député d’Argenteuil-Bezons a surtout depuis deux ans donné toute sa mesure pro-patronale en étant le factotum de Valls. On l’a vu monter au créneau dans de nombreux médias chaque fois qu’il s’agissait de justifier les cadeaux faits au Grand patronat sous prétexte de « compétitivité ». Depuis des mois, il est le fantassin dévoué de la « réforme El Khomri » qui s’attaque à de nombreux aspects du Code du travail et répond aux exigences du Capital. Le député d’Argenteuil-Bezons y gagnera peut-être un jour un poste de ministre… au prix des larmes et de la vie des travailleurs !

         Toute la politique de P. Doucet est de faire oublier cette cruelle réalité au monde du travail qui la supporte, et donc en l’occurrence aux travailleurs d’Argenteuil, en mettant en avant son bilan local face au « méchant G. Mothron » comme repoussoir.

A un an des élections législatives de juin 2017, le député PS sortant commence de cette façon sa campagne électorale et indique comment il compte la mener. Ce ne sera pas sur son bilan de député sur lequel il s’appuiera aux yeux des Argenteuillais et des Bezonnais, mais sur celui… d’ancien maire !

Derrière cette manipulation, bonjour la vérité ! Mais puisque c’est la sienne !

Espérons simplement que le monde du travail d’Argenteuil et de Bezons ne se laissera pas prendre à un tel tour de passe-passe et qu’il aura en temps utiles la mémoire de ce que ce genre de prestidigitateur lui aura fait subir. DM

lundi 23 mai 2016

Editorial des bulletins Lutte ouvrière d'entreprise de ce lundi 23 mai 2016


 

Une épreuve de force qui va au-delà de la loi El Khomri

Malgré le recours à l’article 49-3, le gouvernement n’en a pas fini avec la contestation contre la loi El Khomri. Aux grèves et aux manifestations qui rassemblent toujours plusieurs centaines de milliers de personnes, se sont ajoutées différentes actions ? en particulier dans les raffineries. Cela va des grèves qui conduisent à l’arrêt total de certaines raffineries au blocage des zones industrielles et des dépôts de pétrole. 

Les routiers, en pointe dans ces blocages, ont d’ailleurs remporté une petite victoire sur le gouvernement puisqu’ils ont obtenu l’assurance que la loi El Khomri n’entraînerait pas une baisse de la rémunération de leurs heures supplémentaires.

Hollande et Valls multiplient peut-être les coups de menton, mais cette concession montre qu’ils peuvent reculer face à la mobilisation car ils la craignent.

Ils savent que l’opposition à leur politique est massive et dépasse de loin les rangs de ceux qui agissent. Alors, tant qu’il y aura de nouvelles actions et l’entrée dans le mouvement de nouveaux secteurs avec du monde en grève et dans la rue, rien ne sera joué.

À la SNCF, les cheminots se sont lancés depuis mercredi dernier dans un mouvement de grève contre un accord d’entreprise qui augmentera l’amplitude des journées de travail, supprimera des temps de repos et des jours de congés. Parallèlement à la loi El Khomri et dans le même esprit, le gouvernement a en effet pris un décret pour dérèglementer l’organisation du travail dans le ferroviaire. Comme tous les salariés, les cheminots subissent désormais le chantage à la concurrence et à la compétitivité.

C’est tous azimuts que le gouvernement et le patronat attaquent. « Non à l’allongement du temps de travail », « non aux accords d’entreprise qui sacrifient les conditions de travail ! », disent tous ceux qui se battent, et ils ont raison.

La mobilisation s’est cristallisée contre la loi El Khomri, avec l’objectif concret du retrait de cette énième attaque anti-ouvrière. Mais cette loi ne représente qu’une étape de plus dans l’offensive générale du patronat contre les droits des travailleurs. C’est pourquoi la contestation exprime un mécontentement bien plus large.

Derrière l’épreuve de force entre les opposants à la loi El Khomri et le gouvernement, il y a l’épreuve de force entre les travailleurs et le patronat. Il y a la lutte de classe.

Mais, désormais, une fraction des travailleurs ne veut plus subir les coups patronaux et a décidé de riposter et de se défendre.

Des travailleurs dénoncent, s’opposent aux attaques, ils s’organisent et se rassemblent pour défendre leurs intérêts, c’est, d’ores et déjà, un des acquis importants de ce mouvement. Et cela change l’état d’esprit de bien des travailleurs au-delà de ceux qui  se mobilisent.

Il apparaît désormais évident que le monde ouvrier doit se battre tout autant sous un gouvernement de gauche que sous un gouvernement de droite. Car loin de protéger les travailleurs, le gouvernement socialiste travaille pour le patronat. Et quand bien même le PS camoufle sa politique anti-ouvrière en parlant de justice sociale ou de dialogue social, il est l’un de ses serviteurs les plus zélés et les plus résolus.

Il est clair qu’en matière de politique anti-ouvrière, le gouvernement de gauche n’a rien à envier à la droite. Avec son coup de force pour faire passer la loi El Khomri et le recours au 49-3 on voit qu’Hollande et Valls valent aussi Sarkozy et Fillon en matière d’arrogance et d’autoritarisme.

Le grand patronat ne s’arrêtera pas, que la loi El Khomri passe ou pas. Il profitera du chômage, de la précarité, des divisions qu’il attise dans le monde du travail et qui lui donnent une position de force, pour faire reculer les travailleurs. Si les travailleurs le laissent faire, il ira toujours plus loin dans l’intensification de l’exploitation.

Alors, tous ceux qui continuent de se battre pour faire valoir les intérêts des travailleurs ont raison. La durée même de la mobilisation, près de trois mois, montre leur détermination. Elle montre des travailleurs décidés à ne plus se taire et à se défendre collectivement, par eux-mêmes.

Leur lutte est juste, et ils peuvent être fiers d’exprimer la colère du monde du travail. Ils peuvent être fiers de renforcer la conscience du monde ouvrier et de montrer la seule voie pour inverser le rapport de force avec le patronat et améliorer le sort des classes populaires.

AB-Habitat-Ville d'Argenteuil : triste Clochemerle


Petite guerre, grands préjudices

 
Au vu du dernier tract d’AB-Habitat, la guéguerre continue entre le député d’Argenteuil-Bezons et la municipalité d’Argenteuil, cette fois via AB-Habitat. Le premier fait ainsi actuellement campagne contre le refus de la mairie de donner un avis sur le permis de construire concernant un projet de construction de 21 logements 29 avenue du Château, près du stade du Marais dans le quartier du Val Notre Dame. Au point que le député, vice-président d’AB-Habitat, et le président de celui-ci, le maire de Bezons, appellent de conserve à un rassemblement de protestation dans les jours qui viennent.

         Bien évidemment, lorsqu’il s’agit de la construction de logements dits « sociaux » qui manquent cruellement à Argenteuil comme ailleurs, un projet de 21 nouveaux logements, ce n’est pas rien. Et l’on aimerait connaître les raisons précises du refus de la municipalité.

         Il est vrai que dans ce quartier populaire, l’équipement public d’éducation est actuellement particulièrement insuffisant. Le groupe scolaire Ambroise-Thomas en particulier qui « explose » depuis des années, en est la preuve. Le caractère périphérique du quartier pose aussi bien des problèmes.

         L’intérêt des Argenteuillais serait que le principal bailleur « social » de la commune, AB-Habitat, et la municipalité d’Argenteuil, collaborent. Pour le commerce, pour la construction de logements. C’est l’opposé qui se produit depuis deux ans. C’est totalement injustifié et préjudiciable.
 

Gâchis

 
Cela fait maintenant plus d’un an, que l’ancienne maison de quartier du Centre-Ville a quitté son local de l’angle de la rue de l’Abbé Fleury et de la rue Paul Vaillant Couturier. Ce local qui appartient à AB-Habitat est toujours vide, un an plus tard.

         Il avait été refait à neuf pour installer la Maison de quartier. Face au loyer élevé de ce local, la municipalité a été l’installer ailleurs. Et depuis un an, toujours rien.

         Coût pour la collectivité ?

Valérie Pécresse et le cannabis : ubuesque


Elle joint l’acte à la parole. Mais quel joint !

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Durant sa campagne électorale, la nouvelle présidente du Conseil régional d’Ile de France avait eu une idée fumeuse : pour lutter contre l’addiction au cannabis d’un certain nombre de lycéens, elle s’engageait à faire effectuer des « tests salivaires » dans les lycées. Elue, elle vient d’en faire voter le principe. Comme on aimerait qu’elle réalise ses engagements de programme sur un terrain qui tient autrement à cœur des habitants de la Région : les transports en commun, où, là, les solutions existent. Car dans cette question de l’addiction et de ces « tests », c’est une autre affaire.

         Pour que ces tests aient lieu, il faudra que les conseils d’administration des lycées les autorisent. Et l’on peut parier qu’ils ne seront pas nombreux à le faire. Là où ils auront lieu, les résultats seront communiqués soit aux élèves majeurs soit à aux parents, les proviseurs des lycées participants ne recevant que des statistiques par classe.

         Dans tous les cas, si tant est que cette décision ait une suite, belle pagaille en perspectives dans les lycées en question, parmi les élèves, dans les familles. Une belle usine à gaz, pardon, à effluves.

         Oui, la montée de la consommation de cannabis parmi la jeunesse n’est pas une bonne chose. Mais ce n’est pas en inventant un thermomètre à la Ubu que l’on inversera la situation.

         Mais il y a toutes les chances que cela reste sur le papier. Respect de l’engagement pourra dire dame Pécresse, mission accomplie. Quant au reste…