Les questions vitales pour le monde du travail sont ailleurs
Dans moins d’un an maintenant normalement, les prochaines élections municipales auront lieu. Pour certains, dans les grandes villes, ce sont les élections essentielles qui fournissent des moyens pour un réseau clientéliste, des moyens d’influence et des indemnités.
À l’extrême-droite, certains montrent le bout de leur nez, se donnant des grands airs pour dénoncer certains mauvais coups de la municipalité actuelle, sans pour autant agir vraiment pour les empêcher. Quant à la municipalité sortante qui tente dès maintenant de sortir du bois, pardon, de la Canopée, on ne sait pas encore derrière quel cheval elle attellera son char, même si le maire sortant a déjà déclaré qu’il comptait se représenter.
À gauche, cela fait longtemps que les partisans de LFI ont l’élection de mars 2026 en tête. Se préparent-ils à se retrouver derrière leur député, ou aux côtés du PCF et de génération, mais qui mènera la danse ? On ne sait, mais les uns et les autres discutent ensemble.
Le PS devait départager ces jours derniers deux candidats à la candidature, l’ancien député-maire et un de ses anciens adjoints. Mais l’affaire compliquée semble reportée à plus tard.
En attendant, la bataille ridicule de l’affichage a commencé.
Certes, comme de nombreux habitants, nous aimerions bien qu’une page se tourne dans un an. La municipalité sortante a fait un certain nombre de mauvais coups qui en définitive ont visé principalement les quartiers populaires de la Ville. Mais l’heure est à se préoccuper d’un autre plan, celui du recul de la situation du monde du travail et les moyens d’en inverser le cours.
Remise en question des arrêts-maladie, diminution des indemnités chômage alors que celui-ci est reparti à la hausse, RSA dans le viseur, et bien d’autres sujets doivent être au cœur aujourd’hui des préoccupations et de l’activité des militants ouvriers. DM