jeudi 6 février 2020

Éducation, Argenteuil, DHG à la baisse=établissements encore plus surchargés


L’action s’organise



Les Dotations Horaires Globales sont les heures allouées dans les établissements du second degré aux collèges et lycées. En toute fausse « démocratie », elles permettent de discuter dans les conseils d’administration avant que le rectorat ne les maintienne avec des modifications à la marge.
         Une nouvelle fois cette année, ces DHG connaissent des diminutions importantes. Cela entraîne des prévisions de hausse importante du nombre d’élèves par classe quand les effectifs globaux d’élèves continuent à augmenter. C’est le cas à Argenteuil, où tous les établissements, collèges et lycées, de notre connaissance sont impactés.
         Cela ne va bien sûr pas sans réaction, une réaction alimentée par le climat actuel avec le mouvement contre l’organisation des E3C dans les lycées et la mobilisation contre la réforme des retraites.
         Mardi, une journée école morte a eu lieu au collège Eugénie Cotton. Quant aux enseignants du collège Jean-Jacques Rousseau, ils seront en grève après les vacances de février qui arrivent.


Jeudi, en grève, dans la rue, on continue
13 heures 30 gare de l’Est vers Nation
Départ gare d’Argenteuil à 12 heures 15

Argenteuil, défense de Jean Vilar et élections municipales


Des silences éloquents



Le Comité Jean Vilar qui combat pour le maintien d’une salle Jean Vilar publique et contre le projet Cap Héloïse a envoyé à chaque liste de candidats pour les futures élections municipales à Argenteuil leur avis sur plusieurs. Vous pouvez lire ci-dessous ce que notre liste lui a répondu Quant à la liste du maire actuel, elle n’a pas répondu alors que le délai de réponse est dorénavant dépassé. Le pompon du culot revient à la liste de l’ancien maire qui répondra… après l’élection. Les électeurs sont prévenus, ce monsieur fera ce qu’il voudra. Alors, s’il veulent défendre la salle Jean Vilar et rejeter le projet Cap Héloïse, ils savent eux ce qu’ils doivent faire.



« Le 22.01.20.

Chers militants associatifs,

En réponse à votre message, voilà nos engagements qui sont ceux du Comité Jean Vilar, et donc que nous partageons avec lui.

|X| abandonner le projet Cap Héloïse,
|X| maintenir l’ensemble de l’ancienne île (du rond-point Marcel Dassault à la CAF) en propriété communale,
|X| que Jean Vilar reste une salle municipale publique à vocation culturelle,
|X_| ne pas réaliser sur ce site de constructions nouvelles,
|X| en particulier, ne pas construire de multiplexe de cinéma sur l’ancienne île,
|X| aménager l’ancienne île en parc paysagé qui préserve les arbres existants,
|X| aménager les berges de Seine pour les rendre accessibles aux piétons.

Tous les projets concernant la salle des fêtes, publique et communale, Jean Vilar, devront être discutés par la population elle-même qui devra être informée de l’ensemble des projets, dans le cadre de nos engagements ci-dessus. Il en va de même pour tous les projets concernant le site. Pour réduire les coûts et la durée des travaux, sans doute que notre préférence va à la rénovation profonde de la salle. 

Avec l’assurance de nos sentiments les meilleurs,
Et
Salut et fraternité,
Pour la liste « Lutte ouvrière – Faire entendre le camp des travailleurs » que je conduis,

Dominique MARIETTE »

Combat des femmes, une mise au point sur « Marx et les femmes » à propos du compte-rendu fait par le Parisien-95 d’une réunion tenue le vendredi 31 janvier dernier à Argenteuil


Marx n’est pas Proudhon (titre de notre part)


Le Parisien 95, mardi 4 février 2020


On nous informe

« J'ai publié l'article sur la page FB Héroînes de la rue 95 avec un erratum pour l'exemple malheureux : Erratum d’Eina : Mes plus sincères excuses pour une erreur commise : il ne s’agissait pas de Marx. Je pensais à Proudhon, et à certains philosophes des Lumières (dont certains responsables du lynchage et de la mort de révolutionnaires femmes, comme Olympe de Gouges, rédactrice des Droits de la femme et de la citoyenne), je pensais en même temps à l’apport du marxisme féministe et le nom de Marx est sorti au lieu de celui de masculinistes tels que Rousseau, Voltaire, Diderot, Kant, Proudhon, Nietzche, Freud… Je regrette que cette malheureuse erreur ait été reprise dans cet article. Lors du débat, les questions et les idées fusaient et il n’a pas été évident pour moi de répondre du tac au tac. Amour et sororité.
Ce que j'ai mis en introduction à l'article : Les Val d’Oisien.ne.s s’engagent dans la lutte contre les VIOLENCES SEXISTES  !
« Ce sont les petites actions qui mènent aux grands changements. »
Les Héroïnes de la rue 95 remercient chaleureusement le journal Le Parisien et Thibault Chaffotte pour son article sur notre rencontre féministe du 31 janvier. 
Grâce aux nombreuses idées des participant.e.s, nous avons pu établir une liste d’actions citoyennes qui dépasse de 1000 lieues ce compte rendu. Tous les domaines de notre vie quotidienne sont concernés : culture, éducation, publicité, espace public, institutions publiques ou privées…
** Les féministes passent à l’action dans le Val d’Oise !

Le mouvement est apolitique et inclusif : chacun.e participe librement et de manière non-violente à tout type d’actions ayant pour but de :

-sensibiliser aux VIOLENCES SEXISTES et SEXUELLES

-interpeller sur le manque d’HEBERGEMENTS d’urgence et pérennes pour les victimes et co-victimes de VIOLENCES CONJUGALES.
"TOU.TE.S UNI.E.S. AVEC LES FEMMES"
"SORORITE 95" » 
M.E.

mercredi 5 février 2020

Salaires, voilà ce qu’il nous faut : les éboueurs en grève à Angoulême pour 300 euros d’augmentation


300 euros en plus pour tous !


Trois cents euros d’augmentation, c’est que revendiquent les éboueurs de GrandAngoulême qui ont débuté une grève reconductible vendredi 31 janvier, sous l’impulsion d’un syndicaliste. Ils s‘élèvent contre des bas salaires – 1 250 euros pour un ripeur débutant ; un chauffeur, c’est 1 350 euros. Cela pour un travail pénible. Les autorités de GrandAngoulême font la sourde oreille et n’ont même pas rencontré les travailleurs, disant qu’« on ne peut pas faire plus ».
Mais quand il s’agit de financer des travaux publics qui rapportent des dizaines de millions à Vinci ou Eiffage, ces élus ne comptent pas. De l’argent, il y en a, les éboueurs ont toutes les raisons de se mettre en lutte.

LCI :  Nathalie Arthaud invitée au débat de midi
Demain mercredi à 12h30

 

Jeudi, en grève, dans la rue, on continue
13 heures 30 gare de l’Est vers Nation
Départ gare d’Argenteuil à 12 heures 15

Barkhane : troupes françaises, hors d’Afrique !


L’escalade


Le gouvernement français décide l'envoi de 600 soldats supplémentaires au Sahel, portant à plus de 5 000 l'effectif de son opération Barkhane qui s'y embourbe toujours plus.
Menée depuis plus de cinq ans au nom de la lutte contre le terrorisme djihadiste, cette intervention militaire tente d'imposer un maintien de l'ordre impérialiste entre des bandes armées locales - qu'elles soient étatiques ou pas - dont la population subit les exactions (4 000 civils tués en 2019).
L'impérialisme français, après des décennies de colonisation puis de maintien de sa zone d'influence et des années d'escalade militaire pour veiller aux intérêts sur place des capitalistes français, en est le premier responsable.

Gouvernement solidaire à 100 %… du patronat


Dévoué corps et âme à tous les intérêts du patronat


Muriel Pénicaud, la ministre du Travail

Le 30 janvier, la majorité macroniste à l'Assemblée nationale a refusé l'allongement du congé autorisé pour décès d'un enfant. La mesure n'avait pourtant rien de révolutionnaire : proposée par un député centriste, elle aurait accordé 12 jours au lieu de 5 aux salariés vivant ce drame. Cela ne concernait que quelques milliers de personnes, pour un coût total estimé à 2 millions d'euros par an.
Mais c'était encore trop pour la ministre du Travail Muriel Pénicaud. Pas question d'adopter une mesure « payée à 100 % par les entreprises », a-t-elle déclaré ! Que les salariés fassent preuve de solidarité entre eux, oui, faire payer les patrons, surtout pas !
Devant les protestations contre l'indécence de cette décision, même le patron du Medef a appelé le gouvernement à revoir sa copie et Macron s'est senti obligé d'intervenir. La mesure devrait donc finalement être soutenue par le gouvernement. Mais cet épisode révèle une fois de plus à quel point il est dévoué corps et âme à tous les intérêts du patronat, jusque dans les mesures les plus symboliques et peu coûteuses.

Argenteuil élections municipales, chronique


L’esbroufe – des chiffres invérifiables


Les deux principaux candidats au siège de maire avancent une multitude de chiffres sur ce qui est censé concerner leurs réalisations pour le maire sortant, et pour les deux, leurs engagements pour l’avenir. C’est même plus un déluge qu’une multitude. On en voit de toutes les couleurs et cela donne le tournis.
         Bien évidemment, ces chiffres sont invérifiables. Ils relèvent de l’esbroufe propre à ces grands moments qui relèvent plus de la foire que d’une saine réflexion…
         En revanche, on attend de l’un et de l’autre un bilan sur la situation de la population d’Argenteuil attaquée frontalement par les gouvernements successifs qu’à un moment ou à un autre les deux candidats susmentionnés ont soutenu en tant que députés.
         Ce bilan permettrait de sérier les vrais problèmes qui la rongent, et d’indiquer les objectifs que les luttes du monde du travail qui forme l’essentiel de la population de la commune permettront de régler.
         Mais attendre de leur part ce genre de bilan, ce serait la même chose qu’espérer qu’un bouc donne du lait.

Élections municipales : la question des indemnités des élus


 
Tout aussi anti-ouvriers l'un que l'autre
 


Dans les petites communes, les indemnités des élus sont dérisoires eu égard au « troisième temps » de leur vie qu’ils consacrent à des affaires de plus en plus contraignantes. Dans les grandes villes, elles peuvent être allouées sans commune mesure. La place peut être très bonne, y compris pour les adjoints et pour de simples conseillers.
         Nous y reviendrons, mais pour nous, si un élu a un revenu qui lui permette de vivre, il n’y a aucune raison de lui allouer personnellement un salaire supplémentaire en tant qu’édile.

Indemnités des élus : des revenus substantiels pour faire passer l’austérité toujours

22 mai 2014

La question des indemnités des élus est en train de donner lieu, par presse locale interposée, à une bataille de chiffonniers, entre l’ex-maire député actuel, et le maire actuel ex-député. Ce parallélisme des fonctions démontre qu’en matière d’indemnités les deux en connaissent un rayon, et que leurs revenus, au minimum, tournent autour de 10 000 euros mensuels, pour faire court.
         10 000 euros mensuels ! Bien sûr ce n’est rien par rapport aux PDG des grands groupes qui relèvent de salaires qui, en comparaison, sont à multiplier par dix. Une misère comparée encore aux revenus des milliardaires de ce pays.
        Mais que ces gens-là ne nous parlent pas d’ « économies » sur le dos des salariés et de la population, qui en tant que maire, ou qui en tant que député. D’autant que le parcours des deux est une sorte d’anagramme, le parcours de l’un pouvant se lire à l’envers pour l’autre. Ainsi comme député, l’un votant naguère l’austérité-Sarkozy et l’autre, faisant de même pour Valls-Hollande.