jeudi 12 novembre 2015
mercredi 11 novembre 2015
Education : écoles maternelles en déroute à Argenteuil
Où allons-nous ? Le mur se
rapproche
Pour les
enfants, pour les personnels de l’Education nationale, pour les agents des
Ecoles de la Ville d’Argenteuil, les vacances de la Toussaint ne sont plus qu’un
lointain souvenir, effacées qu’elles sont par des conditions de travail
inacceptables dans les écoles maternelles de la commune. Naguère, les difficultés de l’Ecole étaient localisées pour l’essentiel
dans les lycées professionnels et dans les collèges. Aujourd’hui, l’école primaire
est largement concernée par elles. Et cela est particulièrement vrai dans notre
commune, en tout cas pour ce qui en est de l’école maternelle.
Des effectifs à la hausse dans les
classes. Des locaux parfois totalement inadaptés. Des parents parfois exaspérés
par leurs propres difficultés. Un personnel de l’Education nationale pressuré.
Un personnel communal en ligne de mire de la municipalité actuelle. Ses
effectifs qui ont fondu. Des horaires des agents, mis en place depuis septembre
qui les mènent à l’épuisement et à la démoralisation.
Cette situation va-t-elle durer encore
longtemps ? En tout cas, elle n’est plus tenable. Aux dépens des enfants,
les écoles maternelles sont en train de craquer.
L’école maternelle est pourtant le
maillon essentiel de l’école et donc de l’avenir des enfants. Elle pose les
fondements. Son échec, quand il se produit, est crucial pour cet avenir.
En tout cas, la situation actuelle est
intolérable. Nous devons tous nous mobiliser pour arrêter cette descente aux
enfers. D. MARIETTE
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11 novembre 1918 - 11 novembre 2015 : « Le capitalisme porte en lui la guerre comme la nuée porte l'orage » Jean-Jaurès
11 novembre 1918 : la fin d'une boucherie qui en annonçait d'autes
Il y a 97 ans,
le 11 novembre 1918, finissait la Première Guerre mondiale. Le fracas des
canons et le sifflement des obus se taisaient enfin sur le front occidental,
dans les campagnes, les villages et les villes dévastés par plus de quatre ans
de guerre.
Du côté des peuples, les morts, les
blessés, les invalides, les veuves, les orphelins se comptaient par dizaines de
millions. Les historiens dénombrent environ 9 millions de morts sous l'uniforme
: 1 800 000 pour l'Allemagne, 1 400 000 pour la France... En France, un
mobilisé sur six n'était pas revenu, 10 % des hommes actifs. Les populations
civiles n'avaient pas été épargnées : on comptait 2 000 000 de morts civils en
Russie, 1 000 000 en Serbie et Autriche-Hongrie, 800 000 en Allemagne, 800 000
en Roumanie du fait de la famine, des bombardements, sans compter le massacre
des Arméniens ni les ravages de la grippe « espagnole », d'autant plus
meurtrière qu'elle frappait des populations épuisées.
Et tout cela pourquoi ? En fait la
mort d’un archiduc autrichien le 28 juin 1914 n'avait fait que fournir un
prétexte au déclenchement d'un conflit qui se préparait depuis longtemps,
mettant face à face deux camps.
Dans ce monde entièrement partagé
entre les grandes puissances coloniales d’alors, il ne pouvait plus y avoir
désormais que des repartages. Les capitaux accumulés dans les pays
impérialistes cherchaient des débouchés dans les pays coloniaux ou
semi-coloniaux, non dans le but de les développer mais avant tout de s'assurer
des profits en retour. « Le capitalisme s'est transformé en un système
universel d'oppression coloniale et d'asphyxie financière de l'immense majorité
de la population du globe par une poignée de pays « avancés ». Et le partage de
ce butin se fait entre deux ou trois rapaces de puissance mondiale, armés de
pied en cap [...] qui entraînent toute la terre dans leur guerre pour le
partage de leur butin », écrivait Lénine en 1916.
Au plus fort de la guerre, dans
l'horreur des tranchées, beaucoup avaient juré que celle-ci serait bien la «
der des der », car ils pensaient qu'après cette expérience jamais une humanité
raisonnable ne pourrait envisager de retomber à un tel degré d'abomination. Il
n'allait pas en être ainsi. À peine la Première guerre mondiale pour le partage
du monde terminée, on pouvait sentir poindre la seconde, qui viserait à
remettre en cause le partage organisé par les traités de paix de 1919. Et en
effet, après le krach boursier de 1929, la marche à la guerre allait reprendre.
« Le capitalisme porte en lui la
guerre comme la nuée porte l'orage », avait dit Jean Jaurès, assassiné trois
jours avant la déclaration de guerre du 3 août 1914. Deux fois au cours du XXe
siècle, le système capitaliste s'est montré capable de précipiter le monde dans
des guerres généralisées. Aujourd'hui,
le système impérialiste montre qu'il n'est pas moins fou en 2015 qu'il ne
l'était en 1914, en 1929 ou en 1939. Ce système aberrant, injuste, basé sur la
recherche effrénée du profit, comporte toujours pour l'humanité la même menace
de plongée dans la barbarie. C'est d'abord de cela qu'il faut se souvenir
aujourd'hui.
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anniversaires
Handicap : des handicaps cumulatifs
Les
travailleurs handicapés deux fois plus touchés par le chômage
Depuis
2011, le nombre de chômeurs handicapés a bondi de 60 %, deux fois plus vite que
pour l’ensemble de la population. Le taux de chômage des personnes handicapés
est désormais de 21 %, soit le double de la moyenne nationale. Ils payent ainsi
le peu de moyens mis par l’État dans leur intégration au système éducatif et de
formation, mais aussi les discriminations à l’embauche et les licenciements
pour « inaptitude », et ce malgré la loi qui fait obligation au secteur public
comme aux patrons de recruter 6% de salariés handicapés. Ainsi, un travailleur
handicapé qui perd son travail met en moyenne quatre ans avant d’en retrouver
un. Un monde, un système vraiment sans pitié !
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actualité générale
mardi 10 novembre 2015
Restauration scolaire dans les collèges du Val d'Oise : non et non, à l'augmentation !
Le mécontentement grandit
Les parents des collégiens du
département ne digèrent toujours pas les hausses inacceptables des factures que
le Conseil départemental du Val d’Oise leur demande de payer au titre de la
restauration scolaire de leurs enfants.
Ces
messieurs du Conseil départemental du Val d’Oise trouvent normal que ce soient
les parents qui n’en peuvent déjà plus qui assument ces hausses.
Ces
notables sont sans état d’âme. Qu’ils mettent leurs difficultés financières sur
le dos de leurs prédécesseurs ou de la diminution des dotations de l’Etat, que
ce soit au final les parents des collégiens qui subissent une charge pécuniaire
alourdie ne leur pose aucun problème.
Nous
aimerions connaître la situation financière exacte du Département, et ce qu’il
y a exactement derrière les chiffres d’un budget ou d’un bilan qu’il est facile
de présenter à sa convenance.
Nous
aimerions connaître le montant des aides directes ou indirectes que prodigue ce
Conseil départemental au patronat sous le paravent commode d’aide aux « entreprises ».
Quant à
la restauration scolaire, sa charge ne devrait pas revenir aux familles. En
toute logique avec l’obligation scolaire jusqu’à 16 ans, elle devrait être prise totalement en charge par l’Etat.
Maison des Femmes à Argenteuil : une renaissnce d'importance
Que vive et se développe la Maison
des Femmes à Argenteuil
Depuis plusieurs mois maintenant,
la Maison des Femmes, rue Defresne-Bast, dans la cour du Centre de santé
Fernand Goulène, a repris son activité dans des conditions satisfaisantes pour
les femmes qui la fréquentent et pour le personnel passionné par le maintien et
le fonctionnement d’un tel lieu de soutien et de vie.
En
tout cas, si notre mobilisation l’an passé a été utile, c’est tant mieux pour
tous.
La
municipalité, au niveau de cette Maison des Femmes, a entendu une partie au
moins de nos revendications, puisqu’un troisième agent municipal est venu
renforcer l’équipe.
Dans
cette affaire, nous ne tenons pas spécialement à dire : la municipalité
« nous a suivi », «a entendu nos revendications ». Ce que nous
disons dans le paragraphe ci-dessus est plutôt une formule de style.
Pour
nous l’important est que cette Maison des Femmes ait connu une nouvelle
naissance et se développe.
Si
nous y avons été un tout petit peu pour quelque chose, eh bien, simplement,
tant mieux.
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Avec Nathalie Arthaud en Ile de France, faire entendre le camp des travailleurs... à la Mutualité ce vendredi
Pour aller au Maison de la
Mutualité à Paris 5ème, nous organisons sur Argenteuil un départ
collectif ce vendredi 13 novembre. Le rendez-vous est à 18 h.45 au « café des 2 gares », juste à la
sortie Orgemont de la gare d ‘Argenteuil-centre. Nous rejoindrons la réunion
publique (entrée libre) soit en voiture soit en utilisant les transports
collectifs.
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